Phoebé, objet de Kuiper

   Découvert en 1898, Phoebé est resté un astre inconnu jusqu'en 1981, lorsque Voyager 2 l'approcha à 2,2 millions de km. Mais le 11 juin 2004, la sonde Cassini-Huygens, en passant à 2 068 km, nous révéla un objet presque rond, couvert de cratères.


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Présentation

 il fallut attendre le 4 septembre 1981 pour découvrir le visage de Phoebé.Neuvième satellite de Saturne, découvert en 1898 par l'astronome américain William Henry Pickering sur des plaques photographiques, il reçut le nom de Phoebé. Mais il fallut attendre le 4 septembre 1981 pour découvrir son "visage" sur l'image (ci-contre) prise par Voyager 2 à 2,2 millions de km. C'est à partir de cette date que les scientifiques purent déterminer certaines de ses caractéristiques.  Avec un diamètre est de 220 km, il orbite à 12 952 000 km de Saturne. Il effectue sa révolution en 550 jours sur une orbite inclinée de 30 ° (beaucoup plus proche de l'écliptique, plan où circule les autres planètes du Système solaire) par rapport au plan équatorial de la planète  et dans le sens rétrograde (sens de rotation inverse de la majorité des objets du Système solaire), ce qui accrédite la thèse de l'astéroïde capturé bien après la formation du système saturnien. De plus son apparence diffère des autres satellites de Saturne. Phoebé est un bloc sombre, qui déconcerte par son pouvoir absorbant. Son albédo géométrique visuel est de 0,06. Il fut le premier satellite irrégulier découvert autour de Saturne et, jusqu'à l'observation des satellites extérieurs de Jupiter, les astronomes crurent qu'il était le seul satellite du Système solaire à avoir une orbite rétrograde. Une autre caractéristique intrigue la communauté scientifique: il n'a pas une orbite synchrone, c'est-à-dire qu'il n'a pas toujours la même face tournée vers Saturne. Il tourne sur lui-même en ~ 9,6 heures. Sa composition serait inchangée depuis sa formation dans la partie externe du Système solaire. Il ressemble aux astéroïdes carbonés qui sont très primitifs et serait constitué des briques formées dans la nébuleuse qui donna naissance au Système solaire. Les scientifiques sont intrigués par la sphéricité d'un astre aux dimensions modestes car un bloc de petite taille, limite l'action de la gravitation, empêchant le réchauffement interne et la modification chimique des matériaux. Il est possible que l'éjection de matériaux soit à l'origine de la noirceur de Iapetus. http://photojournal.jpl.nasa.gov/jpeg/PIA01965.jpg

Gros plan

  L'image montre à l'évidence que Phoebé peut être un corps riche en glace
http://photojournal.jpl.nasa.gov/jpeg/PIA06064.jpg

  Cette vue (sans traitement) spectaculaire a été obtenue alors que le Soleil, Phoebé et la sonde formaient un angle de 84° et à une distance de 32 500 km. Le pixel vaut approximativement 190 m.  La vraie nature de Phoebé apparaît clairement sur cette mosaïque de deux images prises lors du passage de Cassini le 11juin 2004. L'image montre à l'évidence que Phoebé peut être un corps riche en glace recouvert d'une mince couche de matériaux foncés, peut-être 300 à 500 mètres. Mais le débat est intense pour savoir si les chercheurs ont affaire avec un astéroïde, un objet de Kuiper ou une comète. Certains éliminent l'astéroïde.

   Les petits cratères brillants  sont probablement assez jeunes. On a observé ce phénomène sur d'autres satellites de glace, tel que Ganymède autour de  Jupiter. Quand les impacteurs ont percuté la surface de Phoebé, les collisions ont excavé des matériaux frais et  brillants -- probablement de la glace --à l'origine de la couche superficielle. Davantage de preuves sont visibles sur les pentes du cratère où le matériau plus sombre semble avoir glissé vers le bas, exposant un matériau plus clair à l'ambiance spatial. Quelques zones de l'image sont particulièrement brillantes, surtout dans la partie  inférieure droite où elles sont surexposées.

  La surface de Phoebé est criblé de toutes sortes de cratères. Les images montrent des stries brillantes sur les remparts des plus grands cratères, des raies qui émanent de plus petits cratères avec des cannelures non interrompues en travers. Les remparts du plus grand cratère mesurent 16 km.

   En recherchant l'origine de Phoebé, les scientifiques spécialistes du traitement d'images notent une différence importante entre sa surface et celle des astéroïdes rocheux qui ont été vus à des résolutions comparables. Pour le Dr. Peter Thomas, membre de l'équipe du traitement d'images de l'université Cornell, Ithaca, New York,  "les astéroïdes comme Ida, Mathilde et Eros, ainsi que les satellites martiens n'ont pas de taches brillantes associés à de petits cratères comme  ceux de Phoebé".

Paysages

   Les paysages observés sur les images haute résolution contiennent également des indices sur la structure interne de Phoebé. Le Dr. Alfred McEwen, membre de l'équipe du traitement d'images  de l' Université d'Arizona, Tucson, pense que Phoebé est un monde aux paysages surprenants, avec des cratères partout, des éboulements et des structures linéaires telles que des cannelures, des arêtes et des chaînes de puits. Ce sont des indices sur les propriétés internes de Phoebé, que nous regarderons très étroitement afin de comprendre l'origine et l'évolution de Phoebé. Quant au Dr Torrence Johnson,  membre de l'équipe du traitement d'images du Jet Propulsion Laboratory, Pasadena, Californie, il pense que ces images nous font voir un reste ancien de corps formés il y a plus de 4 milliards d'années dans le Système solaire externe. Les bombardements dont il a été victime nous donnent des indices sur son origine et son histoire.

phoebe_06075.jpg (48303 octets)  Des images comme celle ci-contre, montrant de fines stries brillantes qui pourraient être de la glace révélée par l'affaissement du bord du cratère, font penser que Phoebé est un corps riche en glace recouvert d'une couche de matériau sombre. Il semble évident que la chute de matériau le long des remparts du cratère a provoqué des traînées brillantes qui provoquent une surexposition de l'image. 

http://photojournal.jpl.nasa.gov/jpeg/PIA06075.jpg

   La chute de matériau pourrait être causée par un petit impact sur la pente raide du plus grand cratère existant. Une autre possibilité est que le matériau se soit effondré une fois percuté par un projectile issu d'un impact provoqué à un autre endroit. Notez que les zones de glace, brillantes et exposées, ne sont pas très uniformes le long du mur. De petits cratères montrent de la matière brillante sur le plancher rocailleux du large cratère.

   Ailleurs sur cette image, il y a des zones locales où affleure le long du mur du plus grand cratère, un matériau plus résistant, plus dense, est localisé. Les chercheurs ne savent pas si ces affleurements sont de grands blocs exhumés par des éboulements ou bien le socle actuel.

   Le cratère de gauche, avec le plus de bandes brillantes a un diamètre de 45 kilomètres. La dépression la plus grande dans laquelle se trouve le cratère est de l'ordre de 100 kilomètres. Les pentes du bord plongeant vers le plancher font approximativement 20 km de long. Plusieurs bandes brillantes mesurent environ 10 km de long. Les scientifiques vont maintenant s'atteler à établir une chronologie des glissements de terrain.

   Cette image, non traitée, a été prise à 11 918 km lorsque l'angle formé par le Soleil, Phoebé et Cassini faisait 78°. Le pixel fait 70 mètres.

 

Des détails époustouflants


http://photojournal.jpl.nasa.gov/jpeg/PIA06067.jpg

   Phoebé commence à livrer ses secrets et les découvertes semblent répondre aux attentes des scientifiques en révélant un corps de glace recouvert d'une matière sombre.

   Le cratère en forme de cône au centre montre 2 ou plusieurs couches de matière alternativement sombres ou brillantes. Les chercheurs de la mission Cassini chargés du traitement d'image ont une hypothèse selon laquelle le dépôt à l'origine des couches se produit lors de la formation du cratère. Lorsque l'éjecta jaillit, il recouvre la surface préexistante qui elle même était déjà recouverte d'un dépôt sombre sur la couche de glace. La mince couche  inférieure de couleur foncée sur la parois du cratère semble définir la base de la couche d'éjecta. Elle-même apparaît être recouverte par une couche plus récente.

  Cette image, non traitée, a été prise le 11 juin 2004 à 13 377 km lorsque l'angle formé par le Soleil, Phoebé et Cassini faisait 79°. Le pixel fait 80 mètres.

Survol d'un cratère

 


http://photojournal.jpl.nasa.gov/jpeg/PIA06068.jpg

   Cette image spectaculaire du sol miné de Phoebé, prise leur du survol au plus près, montre un cratère de 13 km de diamètre avec des débris qui jonchent le sol. Une partie d'un autre cratère identique, est visible à gauche, ainsi qu'un autre en haut avec çà et là, d'autres cratères plus petits. Les stries radiales dans le cratère sont causées par des chutes de petits fragments issus de l'impact des éjectas le long des pentes. Egalement sont présents des rochers  d'un diamètre de 50 à 500 mètres. Des rochers de la taille d'un bâtiment ont pu avoir été excavées lors d' impacts violents, peut-être d'une autre région de Phoebé plutôt que des cratères visibles sur cette image. Il n'y aucune preuve évidente
sur la présence de couches de glace et de matériau sombre ou d'une croûte durcie dans la zone comme sur d'autres régions du satellite. Certaines des taches relativement brillantes sont des petits impacts qui ont extrait le matériau brillant au-dessous de la surface sombre. Des images comme celle-là fournissent des informations sur le processus des impacts sur Phoebé.

  Cette image, non traitée, a été prise le 11 juin 2004 à 11 918 km lorsque l'angle formé par le Soleil, Phoebé et Cassini faisait 78°. Le pixel fait 18,5 mètres.

Paysage sombre et désolé

 


http://photojournal.jpl.nasa.gov/browse/PIA06069.jpg

  Le 11 juin 2004, durant le survol à la distance minimale, la sonde Cassini-Huygens a obtenu cette image haute résolution d'un paysage sombre et désolé. Des régions de différentes réflectivité sont visibles sur ce qui apparaît être une surface en pente légère. Il est à noter la présence de plusieurs cratères d'impact brillants et rayonnants, un bon nombre de petits cratères avec le fond brillant et des stries de couleur claire. On notera aussi quelques cratères, probablement assez jeunes, proches de la partie supérieure gauche.

   Cette image, haute résolution avec un filtrage passe-haut pour améliorer le contraste et éliminer les trop petits détails, a été prise le 11 juin 2004 à 2 365 km, lorsque l'angle formé par le Soleil, Phoebé et Cassini faisait 30,7°. Le pixel fait 14 mètres. 

Pôle sud

 


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   Une mosaïque de 2 images de Phoebé, prises à 13 000 km lors du survol du 11 juin 2004, donne une vue rapprochée proche du pôle Sud. Cette zone, criblée de cratères, mesure 120 km de large. Du matériau brillant, pouvant être de la glace, est mis à nu près de petits cratères et des projections au bas des pentes.

  La ligne d'horizon est due à la combinaison des formes de Phoebé et des cratères d'impact. Les parois de quelques grands cratères font plus de 4 000 m de haut. Le pixel mesure 80 mètres.

Caractéristiques

 

Caractéristiques principales
 Découvert sur des photos par William Henry Pickering 
 Date de la découverte 1898 
 Masse (kg) 4.1018 
 Diamètre équatorial (km) 214 
 Densité moyenne (g/cm3) 1,6 
 Distance moyenne de Saturne (km) 12 952 000 
 période de rotation (jours terrestres) 0,4 (9,6 h)
 Période orbitale rétrograde (jours terrestres) - 550,48 
 Vitesse moyenne orbitale (km/sec)   - 1,71 
 Excentricité orbitale 0,1633 
 Inclinaison de l'orbite (degrés) 175,3 
 Vitesse d'évasion (km/sec) 0,0697 
 Albédo géométrique visuel 0,06 
 Magnitude visuelle 16,45 

Premières conclusions

    Les scientifiques ont commencé à faire le bilan des données reçues de Cassini après le survol de Phoebé, le 11 juin 2004. En 2 petites semaines ils ont accumulé plus d'informations qu'en un siècle d'observations. Pour l'instant, il semble que Phoebé soit un corps primitif constitué d'un mélange de glace, de roches et de composés carbonés semblables à ceux de Triton, satellite de Neptune et aussi de Pluton. Les chercheurs pensent que des corps identiques à Phoebé furent nombreux dans le Système solaire externe, il y a 4,6 milliards d'années.

   Ces planétésimaux glacés formèrent les briques qui servirent à l'élaboration du Système solaire externe et quelques uns furent capturés par les planètes géantes Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Durant ce processus des interactions gravitationnelles éjectèrent la plupart de ces objets sur des orbites lointaines, rejoignant les corps similaires dans la ceinture de Kuiper.

   Phoebé est apparemment resté à l'écart, prisonnier autour de la jeune planète Saturne, attendant pendant des milliards d'années son rendez-vous avec la sonde Cassini pour lui révéler ses secrets.  Pour le Dr. Roger N. Clark, membre de l'équipe du  VIMS (spectromètre pour l'imagerie dans le visible et le proche infrarouge) de l'USGS (U.S.
Geological Survey ) à Denver, il semblerait que la surface de Phoebé soit faite de glace d'eau, de matières aquifères, la réflectivité de Phoebé à différentes longueur d'ondede gaz carbonique, avec une possibilité d'argile et de produits chimiques organiques primitifs à différents endroits. Des signatures spectrales de matériaux non identifiés, ont été relevées. Il ajoute que la sonde Cassini-Huygens nous donne ainsi l'opportunité d'observer un des planétésimaux de glace, issus de la nébuleuse primitive.   

   L'image composite ci-contre montre la réflectivité en infrarouge (en haut et à gauche), en fausse couleur (en haut et au milieu), le gaz carbonique (en haut et à droite). Les matériaux non identifiés sont indiqués en vert (en bas et à gauche) et la carte minérale (en bas à droite) où le fer est en rouge et vert le matériau non identifié et en bleue la glace d'eau.
http://www.nasa.gov/images/content/61183main_pia06400-VIMS-516-386.jpg

   Une caméra vidéo ordinaire délivre une image avec 3 couleurs primaires qui sont le rouge, le vert et le bleu et les combine pour les rendre sensibles à la vision humaine. Le VIMS prend une image d'un objet en 352 couleurs individuelles (longueurs d'onde indépendantes) couvrant un domaine de couleurs beaucoup plus étendu que celui de l'oeil humain. Tous les matériaux réfléchissent la lumière sur une seule longueur d'onde correspondant à leur constituant. Chaque molécules de chaque élément ou composé peut être identifié par la couleur qu'il réfléchit ou absorbe, leur signature spectrale. L' équipe du VMIS a pu reconnaître la composition de la chimie de base seulement quelques jours après le survol. 

    Les mesures spectrales confirment la présence de glace d'eau déjà détectée par les télescope terrestres. Les mesures apportent la preuve de la présence de matériaux hydratés sur la surface de Phoebé et détectent du gaz carbonique ainsi que des hydrocarbures solides similaires à ceux découverts dans les météorites primitives.

   Le Dr. Robert H. Brown, responsable du spectromètre VIMS à l'Université de l'Arizona à Tucson, se dit intrigué par la découverte de similitudes chimiques possibles entre les matériaux sur Phoebé et ceux détectés dans les comètes. La preuve que Phoebé peut être chimiquement une espèce de comète, renforce l'idée qu'il est semblable à un objet de Kuiper.

la surface est très froide à seulement 110°K   Les mesures prises par le spectromètre furent utilisées pour établir une cartographie de températures.  Les cartes montrent que la surface est très froide à seulement 110°K ou - 163°C. De même les températures nocturnes suggèrent une couche poreuse. 
http://www.nasa.gov/images/content/61187main_pia06402-516-387.jpg

  Le Dr. John Pearl, un co-responsable du spectromètre VIMS, au GSFC (Goddard Space Flignt Center) de la NASA à  Greenbelt, Md, fait remarquer qu'un des premiers résultats de cette cartographie montre d'une part que la surface de Phoebé a été très déchiquetée vers le haut de la carte, probablement par des impacts météoritiques et d'autre part, un corps très complexe avec de grandes variations topographiques.

   Cassini a également effectué des mesures radar de la surface énigmatique de Phoebé. C'est la première fois qu'une radarcartographie sera faite sur un corps du Système solaire externe. Les résultats sont conformes à la surface tourmentée, rocheuse et glacée suggérés par d'autres observations. 

   La masse de Phoebé a pu être déterminée à partir du parcours précis de la sonde et de la navigation optique, combiné avec une évaluation précise du volume à partir des images. Ainsi la densité serait d'environ 1,6 g/cm3 beaucoup plus faible que la plupart des roches, mais plus lourd que la glace dont la densité est de  0,93 g/cm3  . Cela suggère une composition similaire à Triton et Pluton.  

    Les données de Cassini indiquent en fait que Phoebé provient presque certainement de la ceinture de Kuiper et il a été capturé par la puissance gravité de Saturne, ce qui confirmerait son orbite rétrograde et l'inclinaison différente de son orbite. Les matériaux qui composent Phoebé furent formés dans une région très froide, permettant leur cohésion et leur stabilité. Pour Bonnie Buratti, membre de l'équipe du spectromètre de Cassini, la présence de gaz carbonique fournit la preuve indéniable que Phoebé n'est pas un astéroïde,  il n'a pas été formé dans la ceinture d'astéroïdes, car il n'y a pas de CO2 dans la ceinture. Cassini-Huygens est la première sonde spatiale à visiter le premier objet de Kuiper.


Phoebé présente une forme presque circulaire  Sur les images ci-contre, nous voyons que malgré une topographie accidentée, Phoebé présente une forme presque circulaire, ce qui ajoute un peu plus au mystère de sa construction, car Phoebé est trop petit pour avoir été remodelé par une chaleur interne. Un modèle numérique rendra compte de la forme a été établi à partir des données recueillies lors du survol du 11 juin 2004. Le diamètre moyen est de 214 km. Les 4 images reproduisent un modèle avec une rotation de 90° entre chaque. Celle d'en haut à gauche est centrée sur 0 degrés ouest de longitude. Les autres images sont centrées sur 90°, 180°, 270° de longitude ouest. La colorimétrie correspond au dénivelé mini/maxi de la surface Phoebé, avec une échelle de 16 km allant du bleu la plus basse au rouge la plus haute. La hauteur maximale se trouve sur l'image centrée sur 180°, correspond au plus grand cratère visible sur les images.
  http://www.nasa.gov/images/content/61179main_pia06070-516-467.jpg

 

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