Aurores polaires L'onde choc de l'éruption solaire (CME- coronal mass ejection) enregistrée le 9 août 2000 par le satellite d'observation SOHO (SOlar Heliospheric Observatory) de l'ESA (Agence Spatiale Européenne) frappa notre magnétosphère le 11 août à 19h30 UT. L'impact s'est produit juste au moment où la Terre entrait dans la zone de débris de la comète Swift-Tuttle, qui est à l'origine des Perséides, étoiles filantes du 11 août. Cette tempête géomagnétique de classe G3 ne pouvait mieux tomber pour les observateurs enthousiastes. [Voir une animation 299 kb]
VOIR les explications (aurores)Les aurores polaires.La lumière spectaculaire, visible dans la 2ième partie de la nuit en hiver, est provoquée par l'excitation et l'ionisation des atomes des gaz de la haute atmosphère, aux latitudes élevées. Ces grandes draperies peuvent s'étirer sur des centaines de km et le bord inférieur se trouve à une altitude de 100 km. Ce phénomène est parfois visible à des latitudes plus faibles ( nuit du 13 au 14 mars 1989, visible à Paris) surtout en cas de Soleil agité (1999/2000). Ils sont visibles aux 2 pôles en même temps. Il faut noter que le lieu de manifestation de ces phénomènes est totalement imprévisible. Les satellites de surveillance du Soleil, tels SOHO, ULYSSE, ACE nous permettent, à quelques jours près, de prévoir leur arrivée. Pour photographier des aurores: http://skyandtelescope.com/observing/objects/auroras/article_168_2.asp
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S&T: Paul Deans. http://skyandtelescope.com/observing/objects/auroras/article_901_1.asp http://skyandtelescope.com/observing/objects/auroras/article_799_1.asp |
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Wade B Clark Jr, Skagit County, Washington State Wade Clark a pris cette image éclatante de Big Dipper, durant la présence des couleurs vertes de l'aurore polaire drapant le ciel, au-dessus de Skagit County, au nord-est de l'état de Washington. La montagne éclairée par la Lune est le Mt. Baker. On remarque bien la Grande Ourse. |
Jimmy Westlake, near Hahn's Peak, Colorado. Le sommet
de la montagne, au centre de cette image, est le Hahn's Peak, un volcan éteint
du Colorado, avant le lever de pleine lune, le 12 août 2000. |
Credit: James Westlake, August 12, 2000. |
Debbie Kinloch, York, Ontario, Canada. Image prise vers
le Sud, où une aurore se développait. |
Daniel Carene, Lewiston, Michigan Les Pléiades,
Aldébaran, Jupiter et Saturne sont visibles sur cette image. |
Jeffrey Rodgers, Glacier Point, Yosemite National Park Détails photographiques: Pentax K1000, film Fuji 800 print, objectif 50mm ouvert à f/2, temps de pose: 15-30 sec |
Chris L. Grohusko, 52 km NE de El Paso Texas dans le parc national de Hueco Tanks. Cette image
montre une perséide avec une aurore boréale d'un rouge inhabituel,
au-dessus du Texas. |
Cette
photo éblouissante a été prise par Daniel
Hershman à 3 du matin le 12 août 2000, à Sunrise
Point dans le parc national du Mt Rainier, dans l'état de Washington.
Les étoiles les plus brillantes dans la région des Pléiades
sont Jupiter, Saturne et la rouge Aldébaran. |
David Lee, Island View Beach, Victoria, BC, Canada Cette
vue spectaculaire a été prise, à l'aide d'un objectif
grand angle dit "oeil de poisson" à 3 h du matin, le 12 août
2000. |
Tom Warner, Rapid City, SD Détails photographiques: Nikon FM2 avec film Kodak 100vs. Temps d'exposition 2 minutes à f4 sur un zoom de 28-200.
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Joe Bauman, près de Knolls, Utah. Détails photographiques: film Fujicolor 400 couleur , appareil Nikon, objectif 28-mm, monté sur un télescope Célestron asservi, temps d'exposition 3 minute. |
Mike Lynch, magnifique aurore boréale prise à Frankfort, KY Détails photographiques: film 400 ASA Fuji, temps d'exposition 10-second, un objectif Pentax de 28 mm. |
Garth Arsenault, Hampshire, Prince Edward Island, Canada Le Big Dipper se
trouve à droite. |
Wade Clark, près d'Hamilton, WA Sur cette vue, nous voyons les Pléiades, Aldébaran,
Jupiter et Saturne à travers l'aurore boréale. Wade Clark explique:
"Ce phènomène était incroyable! Des arcs verts zébraient
le ciel avec de magnifiques couleurs vertes et rouges! La brillance et l'ondulation
nous tenaient en haleine! Ici, dans l'état de Washington, le phénomène
dura à peu près de 22 h à minuit et demie."
Depuis l'espace |
L'image ci-dessus, où le rouge et le vert dominent, est celle d'une aurore polaire australe, photographiée à bord de la Navette Discovery, lors du maximum solaire de 1991. Les aurores sont provoquées par la collision des électrons de hautes énergies avec les atomes de la magnétosphère de la Terre. La couleur rouge se produit entre 200 et 500 km d'altitude par la collision des atomes d'oxygène, visible à 6300 Å (angström) de longueur d'onde, tandis que la couleur verte trahit des collisions entre 100 et 250 km d'atomes d'oxygène à 5577 Å. La lumière se produit lorsque l'atome retourne à son état naturel d'excitation. C'est le passage d'un électron d'une orbite périphérique vers une orbite inférieure, qui entraîne la libération d'un photon. Au moment du maximum solaire les tempêtes magnétiques sont plus nombreuses. La technique nécessite de longues périodes d'exposition sur des films sensibles (1600 ASA). De tels films ne sont utilisables que pendant les vols de courtes durées dans la Navette spatiale et non pas dans l'ISS, car ils deviennent inutilisables par de longues périodes d'exposition au rayonnement cosmique, qui traverse tout. Une photo d'aurore, prise en avril 2001, lors d'une "bourrasque" de vent solaire, ne montra qu' une lueur verte de basse énergie. (voir: Earth Observatory).
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Lors de la mission STS97, les astronautes à bord du Shuttle ont pu observer et photographier cette aurore (ci-dessus) après l'amarrage à l'ISS, le 11 décembre 2000. A ce moment précis, la station était au-dessus de Terre-Neuve par 49,7°N et 51,6°W et à 362 km d'altitude. Cette image, prise vers le Nord (étoile polaire visible), montre 2 phénomènes optiques: l'aurore et une électroluminescence de la couche d'air. L'électroluminescence est visible dans une mince bande verte au-dessus de l'horizon, provoquée par une radiation émise dans les couches atmosphériques situées entre 30 et 100 km d'altitude. Elle est située à la longueur d'onde de 557,7 nm (5577 Å) et causée par l'excitation des atomes d'oxygène. La lumière se produit lorsque l'atome retourne à son état naturel d'excitation. C'est le passage d'un électron d'une orbite périphérique vers une orbite inférieure, qui entraîne la libération d'un photon. L'électroluminescence est toujours présente partout dans l'atmosphère. Elle est le résultat de la recombinaison des molécules qui ont été brisées par le rayonnement solaire durant la journée. Le phénomène est si ténu qu'il ne peut être observé que par la tranche, comme l'observent les astronautes en regardant l'horizon. L'astronaute Tom Jones décrit le phénomène comme il l'a perçu à l'adresse: http://neurolab.jsc.nasa.gov/jones.htm L'officier chargé des sciences, l'astronaute Don Pettit de l'Expédition Six, a photographié la Terre à partir du hublot du labo Destiny situé à bord de l'ISS. C'est lors de ces prises de vue qu'il saisi cette magnifique aurore polaire, ci-dessous. "Cela serpentait comme une gigantesque amibe à travers le ciel." déclara-t-il. Parfois il y avait une fine couche de rouge au-dessus du vert. Ces lumières changent constamment. Cela virevolte, tourbillonne, va et vient. Des taches vertes se transforment en rayons dirigés vers le haut, complétés par des structures duveteuses rouges. Bien avant d'être dans la Station Spatiale Internationale, Pettit était déjà un observateur assidu des aurores. Il est allé en photographier en Alaska et au Canada. Selon lui, au sol c'est magnifique, mais dans l'espace c'est encore plus beau. Aurore polaire au-dessus de l'Alaska avec le cratère de Manicouagan au premier plan (180 km de diamètre). Les nuages couvrant la surface de la Terre sont éclairés par la Lune. Les aurores sont causées par les électrons et les protons venant de l'espace, qui tombent sur l'atmosphère terrestre. Le vent solaire, à travers un jeu subtil et fascinant avec le magnétique terrestre, est la source d'énergie qui dévie les particules vers notre planète. Lorsqu'ils chauffent le sommet de l'atmosphère, ils excitent les atomes et molécules qui la composent, provoquant l'électroluminescence. Le rouge et le vert vient des atomes d'oxygène et le bleu des atomes d'azote. Ces couleurs se produisent entre 80 et 500 km d'altitude. L'orbite de l'ISS est à 400 km et de ce fait peut traverser ces aurores. Cependant, les astronautes ne risquent rien. Les particules causant les aurores polaires sont bien moins énergétiques que les rayons cosmiques en provenance de l'espace. |
http://eol.jsc.nasa.gov/sseop/images/ESC/small/ISS006/ISS006-E-18372.JPG Earth Sciences and Image
Analysis, |
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