Assistance gravitationnelle Sphère d'influence par Larry Bogan Une sonde qui s'approche d'une planète peut se servir du champ gravitationnel de la planète pour accroître ou diminuer sa vitesse. Lorsqu'il y a gain de vitesse on parle de fronde gravitationnelle ou effet catapulte (slingshot). Pour
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Vitesse d'évasion:vévasion = [2MJG/r]1/2MJG = 1,267x108 km (km/s)2 = 0,847 AU(km/s)2 r = 0,322 UA (rayon de la sphère d'influence) vévasion = [2x0,847 AU(km/s)2/0,322 AU]1/2 = 2,29 km/s |
L'autre aspect du passage à proximité de Jupiter dépend de la position relative de la sonde vis à vis de la planète. Cela dépend du chronomètre. La phase de la vitesse est de - 45°, le vaisseau spatial pénètrera sur l'orbite d'insertion vers l'avant de cet angle, il sera alors attiré directement par la planète. Cette position est ajustée selon la précision de l'heure d'arrivée. Pour un angle de 40° , la sonde passe à 4,8° de la planète. Le paramètre d'impact qui lui correspond est déterminé par la géométrie et est égal à 0,273 UA ou 4,085 millions de km.
http://www.go.ednet.ns.ca/~larry/orbits/gravasst/b_calc.gif
Trajectoire hyperbolique de la nouvelle orbite
http://www.go.ednet.ns.ca/~larry/orbits/gravasst/sc_orb_j.gif
Notez que le vaisseau navigue bien en dehors des orbites des satellites galiléens. C'est différent du trajet des sondes Voyager 1 et Voyager 2.
http://www.go.ednet.ns.ca/~larry/orbits/gravasst/Near_jup.gif
Nouvelle orbite
http://www.go.ednet.ns.ca/~larry/orbits/gravasst/V_wrtsun.gif
L'étape finale
pour décrire le trajet de la sonde sera de déterminer son orbite après
avoir quitté la sphère d'influence de Jupiter. La vitesse relative par rapport à
celle de Jupiter est la même que celle qu'elle avait en entrant dans la
sphère d'influence, mais avec un angle de 53°. Quand cette vitesse est
ramenée par rapport au Soleil, la vitesse de Jupiter s'ajoute (dans le
sens de la progression sur l'orbite) à la composante de vitesse du vaisseau spatial.
Comme nous pouvons le constater dans le schéma de droite, la vitesse du
vaisseau spatial s'est accrue par rapport au soleil. Elle est passée à 16,17 km/s
contre 9,36 km/s avant sa rencontre avec Jupiter. Jupiter a servi de
tremplin gravitationnel. L'énergie cinétique a été multipliée par 3. L'énergie de masse
de l'orbite a elle-même changé de - 126,7 à - 39,8 (km/s)2.
Le fait que l'énergie de l'orbite est négative signifie toujours que l'orbite est elliptique et
la sonde est encore liée au soleil. (Une orbite à énergie zéro est parabolique tandis qu'une orbite
à énergie positive est hyperbolique toutes les deux permettant au
vaisseau de s'échapper de l'emprise du soleil).
Paramètres
orbitaux de la nouvelle orbite
La taille, la forme et l'orientation
de la nouvelle orbite sont déterminées en utilisant les mêmes
équations pour l'orbite elliptique. Les étapes seront les suivantes:
http://www.go.ednet.ns.ca/~larry/orbits/gravasst/All_orbs.gif
Puisque le vaisseau spatial croisera l'orbite de Saturne, si la synchronisation était exacte, le vaisseau spatial pourrait obtenir une accélération de Saturne pour accroître son énergie afin de l'envoyer vers Uranus, Neptune ou pour échapper probablement à l'attraction solaire.
Voici un problème qui vous permettra de calculer le trajet Terre-Vénus et la manière de lancer la sonde en orbite autour de l'étoile du berger.
La destination étant plus proche du Soleil, c'est l'aphélie qui sera égal à 1 UA, tandis que le périhélie sera égal à 0,723 UA (distance Vénus - Soleil). Le ½ grand axe (a) de l'orbite sera alors égal à 0,862.
La période pour parcourir cette orbite, selon la 3e loi de Kepler, sera de: T (ans) = (a3)½ = 0,8 an
Puisque le trajet correspond à la moitié de l'ellipse,
le voyage durera: 365 x 0,4 = 146 jours |
D'après les paramètres orbitaux à l'aphélie: distance à l'aphélie ra = a (1 + e); l'excentricité e devient (ra/a)-1.
Si l'on définit vmoyenne comme la vitesse moyenne sur orbite, nous pouvons écrire que la vitesse sur une orbite circulaire = Circonférence / temps de parcours = 2pa/T
vmoyenne = 2pa/T (1-e2)-½
La vitesse au lancement = Vpérihélie =Vmoyenne (1+e) et Vaphélie =Vmoyenne (1-e)
La vitesse que doit avoir la sonde au départ est Vaphélie = 2pa/T (1-e2)-½ . (1-e)
NB: Pour les planètes du Système solaire le facteur (1-e2)-½ est voisin de 1 , sauf Mercure et Pluton qui ont des e dépassant 0,2.
Déterminons les équations en utilisant les mètres et les secondes:
½ grand axe (a) = 1,28.1011 m et T = 2,52.107 s, sachant T correspond au temps total du parcours de l'orbite soit 0,8 an.
Après avoir effectué, nous trouvons Vaphélie = 27,2 km/s. Sachant que la Terre a une vitesse orbitale de 29,7 km/s, il faut ralentir la sonde de 29,7 - 27,2 = 2,5 km/s pour qu'elle tombe vers le Soleil.
La fusée partira dans le sens opposé à la rotation de la Terre. |
“Kepler - Orbites - Assistance gravitationnelle” par Larry Bogan
http://www.go.ednet.ns.ca/~larry/orbits/gravasst/gravasst.html
http://www.go.ednet.ns.ca/~larry/orbits/orbits.html
http://www.go.ednet.ns.ca/~larry/orbits/ellipse.html
http://www.go.ednet.ns.ca/~larry/orbits/kepler.html
“Assistance gravitationnelle en mécanique
céleste” par
James A. Van Allen
http://www.dur.ac.uk/bob.johnson/SL/AJP00448.pdf
“Simulation d'une sonde planétaire”
http://www.pma.caltech.edu/~physlab/ph21/21_2.pdf
“Trajectoires en assistance gravitationnelle”
http://users.erols.com/richdoran/assist
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