Dernières nouvelles du Cosmos Vous êtes informés dès que l'information m'est connue sur la Navette, Ariane, le Soleil, éruptions solaires, le ciel, les sondes, Eros, Cassini, l'ISS, météorites, Mir, etc.... La plupart du temps, elle est issue directement de la Nasa, l'Esa ou autre organisme officiel et concerne l'astronautique et l'astronomie. Si le mot trouvé ne vous convient pas, appuyez à
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Huygens
20/09/04
La sonde Huygens en orbite autour de Saturne, à bord de Cassini, est en bon état et a passé avec succès son 15e contrôle. C'est le dernier contrôle avant la séparation en décembre. Par rapport aux tests précédents, un contrôle particulier de la base de temps principale (MTU master time unit) a été réalisé, car après la séparation Huygens vivra en mode autonome et passera 3 semaines à proximité de Cassini, en route vers Titan. Le MTU se compose d'une triple redondance des circuits, car son travail le plus important sera une mise en veille quelques heures avant l'entrée dans l'atmosphère de Titan. Le contrôle a également inclus quelques activités spécifiques exigées pour configurer les instruments de Huygens avant la séparation. La procédure a permis de tester les transmissions vers la Terre, en temps réel, via Cassini. Les signaux sont arrivés sur Terre 80 minutes plus tard, durée due à la distance Saturne - Terre. L'analyse préliminaire permit de vérifier que tout était en ordre de marche et les résultats furent conformes à ceux attendus. http://spaceflightnow.com/cassini/040919huygens.html INDE Spatiale 20/09/04
Après deux lancements de développement, l'ISRO ( Indian Space Research Organization) a annoncé que la fusée indienne GSLV (Geosynchronous Satellite Launch Vehicle) a été lancée aujourd'hui depuis le centre spatial de Satish Dhawan, plaçant ainsi le premier satellite de communication EDUSAT en orbite géostationnaire. Il est spécialement conçu pour être utilisé pour des services éducatifs dans des sites éloignés. Il reflète fortement l'engagement de l'Inde dans la technologie spatiale pour le développement national, particulièrement pour le développement des populations dans des endroits éloignés et ruraux. Ce satellite de 1950 kg a été placé sur une orbite de transfert elliptique 180 km / 35 985 km incliné à 19,2° sur l'équateur. Dans les jours prochains, ses moteurs lui permettront de circulariser son orbite à 36 000 km et il sera parqué à 74° de longitude est. Il sera co-localisé avec les satellites indiens KALPANA -1 et INSAT - 3C Avec 5 transpondeurs, EDUSAT, arrosera de multiples régions au Nord, Nord-Est, Est, Sud et Sud-ouest et un transpondeur pour arrosé tout le continent ainsi que 6 transpondeurs en bande C pour couvrir tout le pays avec 3 zones. Pour les instances de l'ISRO, le nouveau système de l'INSAT, qui a déjà plus de 130 transpondeurs en bande C, en bande C étendue et en bande Ku, fournit une variété de services de télécommunications et de télévision. Ce 3e vol du GSLV arrive après les vols de démonstration d'avril 2001 et mai 2003. La fusée à 3 étages utilise le premier étage à carburant solide et 4 boosters hypergoliques, le second étage hypergolique et le dernier étage cryogénique. http://spaceflightnow.com/news/n0409/20gslv/ Les étoiles Mira 19/09/04
Pendant plus de 400
ans, les astronomes professionnels et amateurs ont manifesté un intérêt
particulier à l'observation des étoiles Mira, une célèbre classe de géantes rouges variables
dont les pulsations durent de 80-1 000 jours et qui changent leur éclat apparent
d'un facteur dix ou de plus au cours d'un cycle. " Cette découverte résout des contradictions entre les observations sur la taille des étoiles Mira et les modèles décrivant leur composition et pulsations, qui maintenant peuvent être observés et doivent concorder, " explique Ridgway. " l'image révisée montre que les étoiles Mira sont très lumineuses et pourtant relativement normales, de la branche asymptotique des géantes, mais elles ont une pulsation résonnante qui mène à leur grande variabilité." Les étoiles Mira sont particulièrement intéressantes puisqu'elles ont la même taille que le Soleil et elles sont dans la dernière phase évolutive que toutes les étoiles de masse solaire, y compris le Soleil, connaîtront. Par conséquent, ces étoiles nous montrent le destin de notre Soleil dans cinq milliards d'années. Si de telles étoiles, incluant leur enveloppe, étaient localisées à la place du Soleil dans notre Système solaire, l'enveloppe s'étendrait au-delà de l'orbite de Mars (figure ci-dessus). Bien qu'elles soient d'un diamètre important (jusqu' à quelques cents rayons solaires), les géantes rouges sont des points sans intérêt pour l'oeil humain sur Terre et même les plus grands télescopes ne distinguent pas leur surface. Ce défi peut être surmonté en combinant les signaux des télescopes séparés en utilisant l'interférométrie qui offre la possibilité d'étudier de très petits détails dans le proche environnement entourant les étoiles Mira. Finalement, les scientifiques peuvent reconstruirent des images de ces étoiles. Les étoiles Mira sont appelées du nom de la première étoile découverte (omicron Ceti) située dans la Baleine, où une variabilité significative causée par de grandes quantités de matières, y compris poussière et molécules, est produite pendant chaque cycle. Cette matière bloque une grande partie le rayonnement stellaire sortant, jusqu'à ce que la matière soit diluée par expansion. Le proche environnement des étoiles Mira est donc très complexe et il est difficile observer les caractéristiques de l'objet central. Pour étudier
l'environnement proche de ces étoiles, l'équipe conduite par Perrin et
Rigway effectua des observations à l'aide d'un réseau de télescopes dans le
visible et l'infrarouge de l'observatoire d'astrophysique Smithsonian en
Arizona. IOTA est un interféromètre stellaire avec 2 de rangées en forme de
L. Il fonctionne avec trois collecteurs qui peuvent être situés à différents
endroits sur chaque bras. Dans la présente étude, des observations ont été faites à
plusieurs longueurs d'onde en utilisant différents espacements des télescopes s'étendant de 10 à 38 mètres. Les observations dans le proche infrarouge représentent un cas intéressant permettant des études sur la vapeur d'eau et le monoxyde de carbone. Le rôle joué par ces molécules était suspecté il y a quelques années par une équipe et confirmé indépendamment par des observations du satellite ISO (observatoire spatial infrarouge). Les nouvelles observations utilisant IOTA démontrèrent clairement que les étoiles Mira sont entourées par une couche de vapeur d'eau moléculaire et au moins dans certains cas, de monoxyde de carbone. Cette couche a une température de 2 000 °K et se prolonge à environ à un rayon stellaire au-delà de la photosphère stellaire ou à peu près 50% du diamètre observé des étoiles Mira dans l'échantillon. Les études interféromètriques précédentes des étoiles Mira ont mené à des évaluations du diamètre influencées par la présence de la couche moléculaire et ainsi ont été surestimées. Ce nouveau résultat prouve que les étoiles Mira sont environ la moitié que ce que les scientifiques pensaient. Les nouvelles observations présentées par l'équipe sont interprétées dans le cadre d'un modèle qui établit le lien entre les observations et la théorie. L'espace entre la surface de l'étoile et la couche moléculaire très probable contient le gaz, comme une atmosphère, mais il est relativement transparent aux longueurs d'onde observées. En lumière visible, la couche moléculaire est plutôt opaque, donnant l'impression d'une surface, mais dans l'infrarouge, elle est mince et l'étoile peut être visible. Ce modèle est le premier pour expliquer la structure des étoiles Mira sur un éventail de longueurs d'onde spectrales allant du visible à l'infrarouge et à être conformé aux propriétés théoriques de leur pulsation. Cependant, la présence de la couche de molécules au-dessus de la surface stellaire est toujours quelque peu mystérieuse. La couche est trop haute et dense pour être soutenue simplement par la pression atmosphérique. Les pulsations de l'étoile jouent probablement un rôle en produisant la couche moléculaire, mais le mécanisme n'est pas encore compris. Puisque les étoiles Mira représentent la dernière étape de la vie d'une étoile comme le Soleil, il peut donc être très intéressant de mieux décrire le processus dans lequel et autour duquel cela se produit, surtout que c'est l'avenir de notre Soleil qui est étudié. Les étoiles Mira éjectent de grandes quantités de gaz et de poussières dans l'espace, typiquement ¹/3 de la masse de la Terre par an, fournissant plus de 75 % des molécules dans la galaxie. Le carbone, l'azote, l'oxygène et d'autres éléments avec lesquels nous sommes faits, sont principalement produits à l'intérieur de ces étoiles (les éléments plus lourds viennent des supernovae) et se retrouvent dans l'espace par l'intermédiaire de cette perte de masse pour devenir plus tard de futures étoiles ou des planètes. Les techniques interférométriques permettent de distinguer des détails de l'atmosphère des Mira, apportant aux scientifiques des observations et la compréhension de la production, l'éjection des molécules et de la poussière et comment ces étoiles recyclent leur contenu à l'échelle astronomique. Un article sur
"le dévoilement des étoiles Mira derrière les molécules:
Confirmation d'une couche moléculaire avec l'interférométrie en bande
étroite dans le proche infrarouge " par Perrin et al., sortira dans le
prochain tirage du Journal Astronomy & Astrophysics. Nouveau télescope 19/09/04
Un nouveau télescope installé en Antarctique, qui veut surpasser, avec
son diamètre de 16 m, le télescope spatial Hubble, pourrait être
construit pour un coût minime selon un scientifique de l'observatoire
anglo-australien de Sydney (Australie).
Des essais par une équipe de l'université de
Nouvelle-Galles du Sud, rapportés dans Nature de cette semaine, prouvent que
l'emplacement du dôme C dans l'antarctique australien est l'endroit de loin le meilleur jamais examiné sur
Terre pour faire de l'astronomie dans le visible et en infrarouge.
Pour le Dr. Will Saunders de l'observatoire
anglo-australien, un télescope à cet endroit sera plus performant qu'à
n'importe quel autre endroit sur Terre. L'endroit est presque aussi bon que
dans l'espace. W. Saunders a présenté son télescope comme unique. Une grande partie pourrait être construite de
blocs de neige comprimés pour former des blocs aussi durs comme le béton - tandis que
ses miroirs pourraient être faits de verre utilisé pour des fenêtres de bureau.
Sous les conditions atmosphériques exceptionnelles du Dôme C, ce
télescope pourrait donner des images très contrastée sur de grandes
surfaces du ciel. Saunders a estimé que le coût s'élèverait au 1/5 de
ce que coûteront les futurs grands télescopes, soit 700 millions $
pour des miroirs de 30 à 100 m. Le HST a coûté 2,2 milliards $ au
lancement. Et Saunders ajoute que son simple télescope permettra
d'obtenir des images fantastiques pour un coût nettement inférieur et à
la différence des autres, il pourra observer la totalité du ciel avec la
clarté de Hubble. Quintette de Stephan 16/09/04 Le télescope Gemini a capturé cette splendide image du Quintette de Stephan situé à 300 millions d'années-lumière et qui nous montre un combat de titan entre plusieurs galaxies causé par des interactions gravitationnelles intergalactiques qui ont débuté il y a des millions d'années. Les arches de gaz et de poussières marquent les interactions comme des possibles passages rapides de fantômes d'une galaxie vers l'autre. Ce ballet cosmique continue a déformé leurs structures engendrant un prolifique feu d'artifice de formation d'étoiles alimentées par des nuages d'hydrogène qui s'effondrèrent pour former ces pépinières stellaires.
Cette
spectaculaire image de
l'amas fournit une combinaison unique de sensibilité, de haute résolution et
champ de vision. " Cela ne prend pas beaucoup de temps pour atteindre une profondeur incroyable,
quand vous avez un miroir de 8 mètres rassemblant la lumière dans d'excellentes conditions, " a
déclaré Travis Rector de l'université de l'Alaska à Anchorage qui a
collaboré à l'obtention des données avec le télescope Gemini North sur
le Mauna Kea à Hawaï. " Nous pouvions capturer ces galaxies à différentes longueurs d'onde. Ceci nous a permis
de mettre en évidence quelques détails remarquables, dans l'image finale en couleur, qui
n'avaient jamais été vus avant."
Des mesures
spectroscopiques montrent que NGC 7320 a une vitesse apparente l'éloignant de
nous à 800 km/s. En revanche, le reste du groupe est emporté
loin de nous par l'expansion de l'univers à plus de 6.000 km/s. En utilisant les modèles courants pour
l'expansion de l'univers, ceci mettrait la majeure partie de l'amas presque 8 fois plus
loin de nous que NGC 7320. Les membres interagissants les uns sur les autres du Quintet de Stephan semblent destinés continuer leur danse pendant des millions d'années. Par la suite, cette danse fera probablement perdre complètement leur identité à certaines galaxies de l'amas, combinant moins d'objets que nous en voyons aujourd'hui. Le
quintette de Stephan a été découvert en 1877 par l'astronome français Edouard
Stephan utilisant le réflecteur de Foucault de 80 cm à l'observatoire de
Marseille. Cet amas porte le numéro 92 dans le catalogue des groupes
compactes de Hickson. Il a été étudié intensivement à toutes les longueurs d'onde
incluant les images du télescope spatial Hubble. L'observatoire Gemini fournit aux communautés astronomiques dans chaque pays partenaires des moyens astronomiques alloués en fonction de la contribution budgétaire de chacun. En plus du support financier, chaque pays contribue de manière significative aux ressources scientifiques et techniques. Les agences de recherche nationales partenaires comprennent:
L'observatoire est dirigé par l' Association des Universités pour la Recherche Astronomique (AURA) sous agrément coopératif de l' US National Science Foundation (NSF). Le NSF sert aussi d'agence exécutive pour le partenariat international. http://spaceflightnow.com/news/n0409/15stephansquintet/ Melas Chasma 17/09/04
Le traitement et la calibration a été réalisé par l'équipe Thémis avec J. Bell, T. McConnochie et D. Savransky à l'institut Cornell; le traitement additionnel et l'équilibrage des couleurs furent réalisés par l'artiste spatial Don Davis. http://themis.asu.edu/fullimages/20031114a.jpg http://themis-data.asu.edu/img/V04622003.html Valles marineris et les USA 17/09/04
Valles
Marineris est un vaste canyon qui couvre une partie de l'équateur martien,
juste à l'est de la région Tharsis où se situeles volcans les plus élevés
du Système solaire. Valles Marineris s'étend sur plus de 4 000 km de long et
atteint une profondeur de plus de 7 000 m par endroits. En comparaison, le
Grand Canyon américain mesure 800 km de long pour 1600 m de profondeur. En fait,
Valles Marineris est aussi longue que les Etats-Unis soit 20 pour cent (1/5) de la
circonférence de Mars. Le canyon s'étend depuis la région du Noctis Labyrinthus
à L'ouest aux terrains chaotiques de l'est. La plupart des chercheurs pensent
que cette faille gigantesque s'est formée lors du refroidissement de Mars et
du soulèvement du plateau Tharsis et s'est élargie à cause de l'érosion.
L'importante épaisseur de la croûte est aussi responsable de cette immense
fracture. Cependant, près des flancs orientaux de la crevasse il semble y avoir quelques canaux qui ont pu avoir été
irrigués par l'eau. Mars Express et les Yardangs 17/09/04
L'image a été prise au cours de la 143e orbite avec une résolution de 20m/pxl. La scène montre une structure au sud d'Olympus Mons par 6° nord et 220° est, sculptée par le vent.
De petits morceaux de sable effrités ont été transportés par le vent et
ont frappé la roche en place, enlevant lentement des parties de la surface, comme une sableuse.
Si le vent souffle dans la même direction pendant une période assez longue,
des sillons plus ou moins grands, ressemblant à des rayures comme celles de l'image,
peuvent se produire. Sur terre, les restes de ces dispositifs qui n'ont pas été érodés
s'appellent des '"yardangs" (mot du Turkestan - Crêtes formées par l'érosion
éolienne sur des sédiments meubles que l'on trouve en Chine, au Tchad, au Pérou et Amérique du nord). Genésis et expertise 16/09/04 Les
scientifiques et les ingénieurs de l'équipe Génésis travaillent maintenant
dans une salle blanche spécialement construite par l'armée de l'air à
Dugway dans l'Utah, sur les boîtiers de l'expérience Canister. L'équipe est
très Il n'y a aucun plan concret concernant la date d'expédition de la capsule ou de son contenu de Dugway au centre spatial Johnson à Houston. L'équipe continue son travail méticuleux et
pense qu'un dépôt significatif de matériaux solaires a pu avoir survécu,
ce qui maintiendra la communauté scientifique occupée pendant un certain temps.
Lafayette, la météorite martienne 16/09/04 La plus célèbre des météorites martiennes, découverte dans les Allen Hills en Antarctique, a engendré une polémique sur les différents fossiles martiens et sur le fait de savoir si Mars avait eu des conditions plus favorables qu'aujourd'hui. La plupart des
météorites martiennes étudiées dans des laboratoires terrestres ont de
toute évidence été exposées à des moisissures et de l'eau salée, selon
le Dr William Hartmann, artiste, écrivain et travaillant avec l'équipe de
Mars Global Surveyor. Il ajoute: "
une (appelée Lafayette) a suffisamment de minerais érodés qu'ils durent être datés par deux laboratoires
(en Californie et en Arizona) et l'exposition à l'eau s'est avérée s'être produite il y a
environ 670 millions d'années". L'échantillon
a été baptisé du nom de Lafayette, Indiana, où en 1935 il a été identifié dans une collection
géologique de Purdue (université de l'Indiana). D'une masse de 800 g, il a
la forme d'un tronc de cône et mesure entre 4 et 5 cm. La forme conique de la roche est
liée à sa fonte et sa solidification lors de l'entrée dans l'atmosphère.
Les parties de sa surface ont commencé à couler
sur une croûte visqueuse lisse. A première vue, le météore pourrait être confondu avec un chapeau
de champignon. Une fois examiné dans les plus petits recoins, le météore a montré des grains de rouille entourés par des veines noires, parfois appelées "structures fibreuses". Cette composition volcanique a évolué remarquablement alors que Lafayette était toujours sur Mars, où beaucoup de scientifiques présumèrent que des roches modifiées n'étaient pas susceptibles de ontenir de l'eau. La conclusion des minéralogistes américains est devenue étonnamment définitive. Il y a des centaines de millions d'années, Lafayette aurait résidé dans de l'eau de mer. Environ une sur 300 y demeure toujours emprisonnée comme l'eau dans le météore. La chronologie proposée pour Lafayette a montré une lignée qui a commencé il y a environ 700 millions d'années sur Mars, quand une certaine solution saline a commencé à s'infiltrer à l'intérieur et à changer la teneur en minéraux de la roche. Il y a 11 millions d'années, le fragment fut éjecté de Mars et atterrit sur Terre, dans l'Illinois, il y a 2 900 ans. Lafayette est arrivé relativement récemment sur Terre, au moment des pyramides égyptiennes.
En 2000, les scientifiques conclurent que les " sels " identifiés dans Lafayette (basé principalement sur le minerai, l'iddingsite - MgO.Fe2O3.3SiO2·4(H2O)) furent constitués par évaporation partielle d'une saumure acide sur Mars. Une fois intégré avec la découverte récente de saumures riches en soufre imprégnant le site d'Opportunity, les découvertes de la météorite Lafayette présentent une mystérieuse image qui autrement n'aurait pas trouvé de contexte pour être située dans une chronologie géologique martienne, bien qu' isolée et qui, autrefois, aurait étonné. Ces questions contextuelles permettront les comparaisons entre les collections de météorites du monde entier avec ce que les rovers analysent sur le sol martien. Si Allen Hills
(ALH84001) est la plus vieille et Lafayette la plus humide, dans ce trafic remarquable de météores entre la planète
rouge et la Terre, notre planète voisine semble avoir laissée plus que
quelques indices intrigants sur son histoire géologique.. Un nouveau Météosat 16/09/04 Le premier satellite météorologique MSG (Météosat de Seconde Génération) est opérationnel depuis aujourd'hui sous l'appellation de Météosat 8. Il représente une évolution très importante permettant de mieux comprendre notre planète et surtout de pouvoir effectuer des mesures sur les océans, où le nombre de stations météo ne peut s'accroître. Il faut se souvenir que la surface des océans recouvrent 70% de notre planète, d'où leur rôle considérable dans l'évolution de notre climat. Or, paradoxalement, c'est là que le nombre de mesures est le plus faible. Aussi l'arrivée des MSG va résoudre un casse-tête que les météorologistes et les scientifiques supportaient depuis de nombreuses années et permettre une collaboration indispensable. Les données qui arrivent depuis 36 000 km, au-dessus du golfe de Guinée, ne sont pas réservées exclusivement aux prévisionnistes européens mais aussi à bon nombre d'équipes scientifiques. Cet échange a été accentué pendant une annonce, la semaine dernière, au cours d'un symposium d'Envisat (satellite de l'ESA pour étudier l'environnement) de deux jours sur les recherches des Météosat de seconde génération, à Salzbourg en Autriche. C'est ainsi que la directrice de la mission MSG, Eva Oriol-Pibernat, fit part qu'un certain nombre de projets exploitent les synergies entre les MSG, les Envisat ou ERS. Développé par l'ESA en coopération avec l'opérateur EUMETSAT (organisation européenne pour l'exploitation de satellites météorologiques), MSG est le successeur d'une série à succès, les satellites Météosat qui ont fourni des informations, à partir de l'orbite géostationnaire, pour les prévisionnistes européens depuis le premier lancement en 1977. MSG 1 a été lancé par EUMETSAT en août 2002. Après qualification en orbite au début de cette année, il a débuté sa vie opérationnelle. Le satellite est beaucoup plus grand que ses prédécesseurs et sa caméra principale SEVIRI (Spinning Enhanced Visible and Infra-red Imager - capteur à balayage rotatif amélioré, dont le spectre s'étale dans le visible et l'infra rouge ) acquiert des images plus fréquemment avec une résolution accrue dans une large gamme de longueurs d'onde. Il possède aussi un instrument appelé GERB (Geostationary Earth Radiation Budget) qui mesure le bilan énergétique planétaire entre le rayonnement solaire en provenance du Soleil et celui réfléchi ou éparpillé ou bien la chaleur perdue, principal indicateur du climat terrestre. GERB est un capteur scientifique. Il est optimisé pour des prévisions opérationnelles et transmet aux scientifiques des informations sur la distribution nuageuse, la température, la vapeur atmosphérique ainsi que des images dans le visible et l'infra-rouge des continents et de la surface des océans. Lors de ce symposium, David Llewellyn-Jones de l'université de Leicester, fit part de l'utilisation des données recueillies de MSG, combinées avec les résultats atmosphériques recueillis par Envisat, pour évaluer comment les gaz à effet de serre se concentrent au sommet de l'atmosphère, causant un décalage dans le bilan radiatif.
Se tournant vers SEVIRI, des équipes indépendantes de l'université Valladolid et du King's College de Londres, utilisèrent les bandes de fréquence infrarouges pour détecter les feux de forêt ou de biomasse, brûlant sur des surfaces inférieures à 1 ha. La résolution spatiale relativement limitée de l'instrument est compensée par une résolution optique élevée, avec de nouvelles images disponibles toutes les 15 minutes, permettant d'utiliser les données comme moyen d'estimer la quantité minimale de carbone et d'aérosols émis par la biomasse brûlant à travers l'Afrique australe, information utile pour améliorer l'exactitude des modèles climatiques. SEVIRI est capable de détecter les poussières et le sable du désert africain. Une autre possibilité de SEVIRI permet d'améliorer la capacité à différencier les divers types de nuages d'eau et de glace avec un groupe de l'université de Marburg pour lequel l'instrument est un pas en avant significatif dans la télédétection du brouillard, jour et nuit. La détection et la description du brouillard sont particulièrement importantes en termes de qualité de l'air aussi bien au sol que pour la gestion de trafic aérien. Avec l'Etna, le volcan sicilien montrant actuellement des signes d'activité, Mauro Coltelli de l'université italienne de géophysique et de volcanologie (INGV) explique comment il va se servir des images au sommet du volcan et les images infrarouges issues de SERVIRI pour fournir des informations sur les nuages de cendre à l'aéroport international Catania, à l'agence nationale italienne de protection civile et aussi à l'agence de l'aviation civile. SEVIRI est l'un des nombreux capteurs satellisés, utilisé pour mesurer in-situ la température de surface des océans en temps réel dans un projet international appelé GODAE (Global Ocean Data Assimilation Experiment) qui est un projet pilote pour l'étude en haute résolution, de la surface des mers. D'ici là, le deuxième
satellite de la série, MSG-2, aura
été lancé de Kourou, en Guyane française. Son déploiement par le lanceur
Ariane 5 est actuellement programmé pour le printemps 2005. http://www.spacedaily.com/news/weather-04s.html Anneaux de Saturne 16/09/04
Les ombres des anneaux de Saturne apparaissent enveloppés dans une symphonie harmonieuse avec la planète sur cette image en couleur prise par la sonde Cassini-Huygens. Les anneaux rempliraient presque l'espace entre la Terre et la Lune. Cependant, en dépit de leur grande largeur, les anneaux ont seulement quelques mètres d'épaisseur et à certains endroits, ils sont transparents. Cette image présente une vue à travers l'anneau C, le plus proche de Saturne, et à travers la division Cassini qui est un espace de 4 800 km de large qui décrit un arc à travers le haut de l'image et sépare optiquement l'épais anneau B de l'anneau A. La partie de l'atmosphère vue à travers la division apparaît plus sombre et plus bleutée, causée par la dispersion de la longueur d'onde du bleu par les nuages de la haute atmosphère. Les différentes couleurs de l'atmosphère de Saturne sont dues aux particules dont la composition doit être déterminée. Cette image a été obtenue avec l'objectif à longue focale le 30 juillet 2004 à une distance de 7,6 millions de km.Matière sombre 14/09/04
Une série d'images de l'amas galactique Fornax révèle un vaste nuage de 10 millions de degrés entourant le centre de l'amas dont la forme fait penser à une flèche cométaire et qui s'étend sur plus d'un demi million d'années-lumière. La géométrie suggère que le chaud nuage de gaz se déplace à travers un nuage de gaz plus grand et moins dense créant une onde de pression ou vent contraire intergalactique. Le mouvement du coeur du nuage de gaz, ainsi que des observations optiques d'un groupe de galaxies se précipitant vers lui, suggère qu'une grande structure invisible s'effondre vers un centre de gravité commun. Pour Caleb Scharf de l'institut de Columbia à New-York et rapporteur d'un article sur l'étude de Chandra qu'il a présentée à une réunion de la société américaine d'astronomie, l'amas Fornax, à une distance relativement proche de 60 millions d'al, représente un laboratoire crucial pour l'étude de l'attraction mutuelle des galaxies, du gaz chaud, de la matière sombre et de l'évolution de l'amas. Il ajoute que ce que nous voyons pourrait être associé directement au gaz intergalactique entourant une structure à très grande échelle qui s'étire sur des millions d'années lumière. Le groupe galactique qui tombe, dont le déplacement a été détecté par Michael Drinkwater et ses collègues de l'université de Melbourne en Australie, est à environ 3 millions d'années-lumière du coeur de l'amas et la collision ne devrait pas se produire avant quelques milliards d'années. L'observation de la galaxie elliptique NGC 1404 plongeant dans le coeur de l'amas fournit une bonne image de ce qu'il se passera. Au cours de centaines de millions d'années, l'orbite de NGC
1404 l'emmènera plusieurs fois au coeur de l'amas où elle sera dépouillée
progressivement de la majeure partie de son gaz et la formation de nouvelles étoiles cessera.
En revanche, les galaxies qui restent en dehors du noyau maintiendront leur
gaz et de nouvelles étoiles peuvent continuer à se former. En effet, Scharf et collègues ont constaté que les galaxies situées
dans les régions en dehors du noyau montraient une activité en rayons X qui pourrait être associée à la formation active
d'étoile. |
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