Dernières nouvelles du Cosmos

   Vous êtes informés dès que l'information m'est connue sur la Navette, Ariane, le Soleil, éruptions solaires, le ciel, les sondes, Eros, Cassini, l'ISS, météorites, Mir, etc.... La plupart du temps, elle est  issue directement de la Nasa, l'Esa ou autre organisme officiel et concerne l'astronautique et l'astronomie. 

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Atterrissage sur Titan

  

Huygens 

20/09/04


Huygens en vol de formation avec Cassini.  Credit: ESA

 La sonde Huygens en orbite autour de Saturne, à bord de Cassini, est en bon état et a passé avec succès son 15e contrôle. C'est le dernier contrôle avant la séparation en décembre.  Par rapport aux tests précédents, un contrôle particulier de la base de temps principale (MTU master time unit) a été réalisé, car après la séparation Huygens vivra en mode autonome et passera 3 semaines à proximité de Cassini, en route vers Titan. Le MTU se compose d'une triple redondance des circuits, car son travail le plus important sera une mise en veille quelques heures avant l'entrée dans l'atmosphère de Titan. Le contrôle a également inclus quelques activités spécifiques  exigées pour configurer les instruments de Huygens avant la séparation. La procédure a permis de tester les transmissions vers la Terre, en temps réel, via Cassini. Les signaux sont arrivés sur Terre 80 minutes plus tard, durée due à la distance Saturne - Terre. L'analyse préliminaire permit de vérifier que tout était en ordre de marche et les résultats furent conformes à ceux attendus.

http://spaceflightnow.com/cassini/040919huygens.html


INDE Spatiale

20/09/04


 Lancement du GSLV avec EDUSAT. Credit: ISRO

   Après deux lancements de développement, l'ISRO ( Indian Space Research Organization)  a annoncé que la fusée indienne GSLV (Geosynchronous Satellite Launch Vehicle) a été lancée aujourd'hui depuis le centre spatial de Satish Dhawan, plaçant ainsi le premier satellite de communication EDUSAT  en orbite géostationnaire. Il est spécialement conçu pour être utilisé pour des services éducatifs dans des sites éloignés. Il reflète fortement l'engagement de l'Inde dans la technologie spatiale pour le développement national, particulièrement pour le développement des populations dans des endroits éloignés et ruraux.

   Ce satellite de 1950 kg a été placé sur une orbite de transfert elliptique 180 km / 35 985 km incliné à 19,2° sur l'équateur. Dans les jours prochains, ses moteurs lui permettront de circulariser son orbite à 36 000 km et il sera parqué à 74° de longitude est. Il sera co-localisé avec les satellites indiens KALPANA -1 et INSAT - 3C

 Avec 5 transpondeurs, EDUSAT, arrosera de multiples régions au Nord, Nord-Est, Est, Sud et Sud-ouest et un transpondeur pour arrosé tout le continent ainsi que 6 transpondeurs en bande C pour couvrir tout le pays avec 3 zones. Pour les instances de l'ISRO, le nouveau système de l'INSAT,  qui a déjà plus de 130 transpondeurs en bande C, en bande C étendue et en bande Ku, fournit une variété de services de télécommunications et de télévision.

  Ce 3e vol du GSLV arrive après les vols de démonstration d'avril 2001 et mai 2003. La fusée à 3 étages utilise le premier étage à carburant solide et 4 boosters hypergoliques, le second étage hypergolique et le dernier étage cryogénique.

http://spaceflightnow.com/news/n0409/20gslv/


Les étoiles Mira

19/09/04


  La taille moyenne des étoiles Mira et leur couche moléculaire, comparées à la taille du Système solaire interne. Nous voyons les orbites de la Terre, de Mars et Jupiter et la position du Soleil. La figure montre l'état du Soleil lorsque le Soleil deviendra une Mira, dans ( milliards d'années. Il atteindra l'orbite de Mars et le nuage moléculaire s'étendra au-delà de Mars.

 Credit: Journal Astronomy & Astrophysics

 Pendant plus de 400 ans, les astronomes professionnels et amateurs ont manifesté un intérêt particulier à l'observation des étoiles Mira, une célèbre classe de géantes rouges variables dont les pulsations durent de 80-1 000 jours et qui changent leur éclat apparent d'un facteur dix  ou de plus au cours d'un cycle.

  Une équipe internationale d'astronomes conduite par Guy Perrin de l'observatoire de Paris à Meudon et Stephen Ridgway de l'observatoire national d'optique et d'astronomie à Tucson (Arizona) a utilisé les techniques interféromètriques pour observer le proche environnement des 5 étoiles Mira et fut surprise de découvrir que les étoiles étaient entourées par une enveloppe transparente de vapeur d'eau et avec la possibilité de monoxyde de carbone et d'autres molécules. Cette enveloppe donne aux étoiles une taille apparente trompeuse. En pénétrant cette enveloppe grâce à l'utilisation de la lumière combinée de plusieurs télescopes, l'équipe a constaté que la taille apparente des étoiles Mira, est la moitié de celle que les astronomes pensaient.

" Cette découverte résout des contradictions entre les observations sur la taille des étoiles Mira et les modèles décrivant leur composition et pulsations, qui maintenant peuvent être observés et doivent concorder, " explique Ridgway. " l'image révisée montre que les étoiles Mira sont très lumineuses et pourtant relativement normales, de la branche asymptotique des géantes, mais elles ont une pulsation résonnante qui mène à leur grande variabilité."

  Les étoiles Mira sont particulièrement intéressantes puisqu'elles ont  la même taille que le Soleil et elles sont dans la dernière phase évolutive que toutes les étoiles de masse solaire, y compris le Soleil, connaîtront. Par conséquent, ces étoiles nous montrent le destin de notre Soleil dans cinq milliards d'années. Si de telles étoiles, incluant leur enveloppe, étaient localisées à la place du Soleil dans notre Système solaire, l'enveloppe s'étendrait au-delà de l'orbite de Mars (figure ci-dessus).

   Bien qu'elles soient d'un diamètre important (jusqu' à quelques cents rayons solaires), les géantes rouges sont des points sans intérêt pour l'oeil humain sur Terre et même les plus grands télescopes ne distinguent pas leur surface. Ce défi peut être surmonté en combinant les signaux des télescopes séparés en utilisant l'interférométrie qui offre la possibilité d'étudier de très petits détails dans le proche environnement entourant les étoiles Mira. Finalement, les scientifiques peuvent reconstruirent des images de ces étoiles.

   Les étoiles Mira sont appelées du nom de la première étoile découverte (omicron Ceti) située dans la Baleine, où une variabilité significative causée par de grandes quantités de matières, y compris poussière et molécules, est produite pendant chaque cycle. Cette matière bloque une grande partie le rayonnement stellaire sortant, jusqu'à ce que la matière soit diluée par expansion. Le proche environnement des étoiles Mira est donc très complexe et il est difficile observer les caractéristiques de l'objet central.

  Pour étudier l'environnement proche de ces étoiles, l'équipe conduite par Perrin et Rigway effectua des observations à l'aide d'un réseau de télescopes dans le visible et l'infrarouge de l'observatoire d'astrophysique Smithsonian en Arizona. IOTA est un interféromètre stellaire avec 2 de rangées en forme de L. Il fonctionne avec trois collecteurs qui peuvent être situés à différents endroits sur chaque bras. Dans la présente étude, des observations ont été faites à plusieurs longueurs d'onde en utilisant différents espacements des télescopes s'étendant de 10 à 38 mètres.

   A partir de ces observations, l'équipe a été capable de reconstruire les variations de brillance stellaire de la surface de chaque étoile. Des détails de moins de 10 millisecondes d'arc peuvent être détectés. En comparaison, cela correspond à voir sur la Lune des objets de moins de 20 m.

    Les observations dans le proche infrarouge représentent un cas intéressant permettant des études sur la vapeur d'eau et le monoxyde de carbone. Le rôle joué par ces molécules était suspecté il y a quelques années par une équipe et confirmé indépendamment par des observations du satellite ISO (observatoire spatial infrarouge). Les nouvelles observations utilisant IOTA démontrèrent clairement que les étoiles Mira sont entourées par une couche de vapeur d'eau moléculaire et au moins dans certains cas, de monoxyde de carbone. Cette couche a une température de 2 000 °K et se prolonge à environ à un rayon stellaire au-delà de la photosphère stellaire ou à peu près 50% du diamètre observé des étoiles Mira dans l'échantillon.

   Les études interféromètriques précédentes des étoiles Mira ont mené à des évaluations du diamètre influencées par la présence de la couche moléculaire et ainsi ont été surestimées. Ce nouveau résultat prouve que les étoiles Mira sont environ la moitié que ce que les scientifiques pensaient.

  Les nouvelles observations présentées par l'équipe sont interprétées dans le cadre d'un modèle qui établit le lien entre les observations et la théorie. L'espace entre la surface de l'étoile et la couche moléculaire très probable contient le gaz, comme une atmosphère, mais il est relativement transparent aux longueurs d'onde observées. En lumière visible, la couche moléculaire est plutôt opaque, donnant l'impression d'une surface, mais dans l'infrarouge, elle est mince et l'étoile peut être visible.

  Ce modèle est le premier pour expliquer la structure des étoiles Mira sur un éventail de longueurs d'onde spectrales allant du visible à l'infrarouge et à être conformé aux propriétés théoriques de leur pulsation. Cependant, la présence de la couche de molécules au-dessus de la surface stellaire est toujours quelque peu mystérieuse. La couche est trop haute et dense pour être soutenue simplement par la pression atmosphérique. Les pulsations de l'étoile jouent probablement un rôle en produisant la couche moléculaire, mais le mécanisme n'est pas encore compris.

   Puisque les étoiles Mira représentent la dernière étape de la vie d'une étoile comme le Soleil, il peut donc être très intéressant de mieux décrire le processus dans lequel et autour duquel  cela se produit, surtout que c'est l'avenir de notre Soleil qui est étudié. Les étoiles Mira éjectent de grandes quantités de gaz et de poussières dans l'espace, typiquement ¹/3 de la masse de la Terre par an, fournissant plus de 75 % des molécules dans la galaxie. Le carbone, l'azote, l'oxygène et d'autres éléments avec lesquels nous sommes faits, sont principalement produits à l'intérieur de ces étoiles (les éléments plus lourds viennent des supernovae) et se retrouvent dans l'espace par l'intermédiaire de cette perte de masse pour devenir plus tard de futures étoiles ou des planètes. Les techniques interférométriques permettent de distinguer des détails de l'atmosphère des Mira, apportant aux scientifiques des observations et la compréhension de la production, l'éjection des molécules et de la poussière et comment ces étoiles recyclent leur contenu à l'échelle astronomique.

   Un article sur "le dévoilement des étoiles  Mira derrière les molécules: Confirmation d'une couche moléculaire avec l'interférométrie en bande étroite dans le proche infrarouge " par Perrin et al., sortira dans le prochain tirage du Journal Astronomy & Astrophysics.
  
   Le National Optical Astronomy Observatory (Observatoire Optique National d'Astronomie) fonctionne avec Association of Universities for Research in Astronomy (AURA), Inc (Association des Universités pour la recherche Astronomique) en coopération avec la National Science Foundation (Fondation Nationale de la Science). 


Nouveau télescope

19/09/04

   Un nouveau télescope installé en Antarctique, qui veut surpasser, avec son diamètre de 16 m, le télescope spatial Hubble, pourrait être construit pour un coût minime selon un scientifique de l'observatoire anglo-australien de Sydney (Australie).

Le correcteur reçoit la lumière du ciel et la dirige vers le miroir primaire
http://spaceflightnow.com/news/n0409/17outdohubble/overview.jpg

   A droite, c'est le correcteur: un réflecteur presque plat et orientable. Il reçoit la lumière du ciel et la dirige vers le miroir primaire, à gauche, qui la focalise au foyer de l'unité principale à mi-chemin entre les 2 miroirs.  L'unité principale peut être un certain nombre de choses, telle une caméra, un dispositif à fibres optiques ou un miroir secondaire réfléchissant la lumière par un trou central vers le miroir primaire

 Credit: Andrew McGrath, AAO

  Des essais par une équipe de l'université de Nouvelle-Galles du Sud, rapportés dans Nature de cette semaine, prouvent que l'emplacement du dôme C dans l'antarctique australien est l'endroit de loin le meilleur jamais examiné sur Terre pour faire de l'astronomie dans le visible et en infrarouge. Pour le Dr. Will Saunders de l'observatoire anglo-australien, un télescope à cet endroit sera plus performant qu'à n'importe quel autre endroit sur Terre. L'endroit est presque aussi bon que dans l'espace. W. Saunders a présenté son télescope comme unique. Une grande partie pourrait être construite de blocs de neige comprimés pour former des blocs aussi durs comme le béton - tandis que ses miroirs pourraient être faits de verre utilisé pour des fenêtres de bureau. Sous les conditions atmosphériques exceptionnelles du Dôme C, ce télescope pourrait donner des images très contrastée sur de grandes surfaces du ciel. Saunders a estimé que le coût s'élèverait au 1/5 de ce que coûteront les futurs grands  télescopes, soit 700 millions $ pour des miroirs de 30 à 100 m. Le HST  a coûté 2,2 milliards $ au lancement. Et Saunders ajoute que son simple télescope permettra d'obtenir des images fantastiques pour un coût nettement inférieur et à la différence des autres, il pourra observer la totalité du ciel avec la clarté de Hubble.
http://spaceflightnow.com/news/n0409/17outdohubble/


Quintette de Stephan

16/09/04

    Le télescope Gemini a capturé cette splendide image du Quintette de Stephan situé à 300 millions d'années-lumière et qui nous montre un combat de titan entre plusieurs galaxies causé par des interactions gravitationnelles intergalactiques qui ont débuté il y a des millions d'années. Les arches de gaz et de poussières marquent les interactions comme des possibles passages rapides de fantômes d'une galaxie vers l'autre. Ce ballet cosmique continue a déformé leurs structures engendrant un prolifique  feu d'artifice de formation d'étoiles alimentées par des nuages d'hydrogène qui s'effondrèrent pour former ces pépinières stellaires.

Le télescope Gemini a capturé cette splendide image du Quintette de Stephan situé à 300 millions d'années-lumière
http://spaceflightnow.com/news/n0409/15stephansquintet/stephansquintet.jpg

   Cette spectaculaire image de l'amas fournit une combinaison unique de sensibilité, de haute résolution et champ de vision. " Cela ne prend pas beaucoup de temps pour atteindre une profondeur incroyable, quand vous avez un miroir de 8 mètres rassemblant la lumière dans d'excellentes conditions, " a déclaré Travis Rector de l'université de l'Alaska à Anchorage qui a collaboré  à l'obtention des données avec le télescope Gemini North sur le Mauna Kea à Hawaï. " Nous pouvions capturer ces galaxies à différentes longueurs d'onde. Ceci nous a permis de mettre en évidence quelques détails remarquables, dans l'image finale en couleur, qui n'avaient jamais été vus avant."

   Un élément saisissant de l'image est un ensemble de rassemblements rouges très énergétiques qui marquent des régions de formation d'étoiles dans une des galaxies appelée NGC 7320. Bien que sa relation aux autres galaxies dans l'amas ait été le sujet d'une certaine polémique, la plupart des astronomes pensent maintenant que la galaxie mène une existence de premier plan, relativement  tranquille, bien isolée des violentes querelles de l'amas le plus éloigné.


   Des mesures spectroscopiques montrent que NGC 7320 a une vitesse apparente l'éloignant de nous à 800 km/s.  En revanche, le reste du groupe est emporté loin de nous par l'expansion de l'univers à plus de 6.000 km/s. En utilisant les modèles courants pour l'expansion de l'univers, ceci mettrait la majeure partie de l'amas presque 8 fois plus  loin de nous que NGC 7320.

  Les taches d'un rouge vif dispersées à travers les bras de NGC 7320 dans la nouvelle image de Gemini, fournissent une illustration spectaculaire de la façon dont ces différentes vitesses apparentes peuvent influencer notre vue. NGC 7320 et les autres galaxies de l'amas ont des régions de formations intenses d'étoiles marquées par les nuages d'hydrogène rougeoyants dans des régions appelées  HII. Ces secteurs apparaissent distinctement rouge parce qu'un filtre sélectif  dans la bande spectrale de l'hydrogène appelée lyman alpha,  produit dans les régions  HII, a été placé devant l'objectif.

NGC 7320 et les autres galaxies de l'amas ont des régions de formations intenses d'étoiles marquées par les nuages d'hydrogène rougeoyants dans des régions appelées  HII.
http://ftp.gemini.edu/gemini_Central/PR/stephanQ/



  
Parmi les membres de l'amas, filant à grande vitesse,  les rassemblements de HII dominent autour des deux galaxies centrales agissant étroitement l'un sur l'autre, mais ils ne semblent pas rouges dans l'image. Dans ces galaxies, le spectre de la lumière de HII était décalée par effet doppler au delà de la gamme du filtre sélectif et n'a donc pas été détectée.

    Les membres interagissants les uns sur les autres du Quintet de Stephan semblent destinés continuer leur danse pendant des millions d'années. Par la suite, cette danse fera probablement perdre complètement leur identité à certaines galaxies de l'amas, combinant moins d'objets que nous en voyons aujourd'hui.

    Le quintette de Stephan a été découvert en 1877 par l'astronome français Edouard Stephan utilisant le réflecteur de Foucault de 80 cm à l'observatoire de Marseille. Cet amas porte le numéro 92 dans le catalogue des groupes compactes de Hickson.  Il a été étudié intensivement à toutes les longueurs d'onde incluant les images du télescope spatial Hubble.

    L'observatoire Gemini est une collaboration internationale dont 2 télescopes furent construits à l'identique. Le télescope Gemini Frederick C. Gillett est localisé sur le Mauna Kea à  Hawaï (Gemini Nord) et le télescope Gemini Sud se trouve au Cerro Pachon au centre du Chili (Gemini Sud) et en conséquence ils couvrent le ciel des 2 hémisphères. Les deux télescopes intégrent les nouvelles technologies permettant l'utilisation de grands miroirs relativement minces, à commandes actives, compensant la turbulence de l'air, pour collecter et focaliser le rayonnement en provenance de l'espace dans les bandes  spectrales du visible et de l'infrarouge.

    L'observatoire Gemini fournit aux communautés astronomiques dans chaque pays partenaires  des moyens astronomiques alloués en fonction de la contribution budgétaire de chacun. En plus du support financier, chaque pays contribue de manière significative aux ressources scientifiques et techniques. Les agences de recherche nationales partenaires comprennent:

  •  l'US National Science Foundation (NSF), l'UK Particle Physics and Astronomy Research Council (PPARC), le Canadian National Research Council (NRC), la Chilean Comision Nacional de Investigacion Cientifica y Tecnologica (CONICYT), le Australian Research Council (ARC), l'Argentinean Consejo Nacional de Investigaciones Cientificas y Tecnicas (CONICET) et le Brazilian Conselho Nacional de Desenvolvimento Cientifico e Tecnologico (CNPq). 

   L'observatoire est dirigé par l' Association des Universités pour la Recherche Astronomique (AURA) sous agrément coopératif de l' US National Science Foundation (NSF). Le NSF sert aussi d'agence exécutive pour le partenariat international.

http://spaceflightnow.com/news/n0409/15stephansquintet/


Melas Chasma

17/09/04

dunes de sable  basaltiques dans la partie sud de Melas  Chasma    Cette vue spectaculaire n° V04622003, prise le 30/12/02 par Mars Global Surveyor lors de l'orbite 4622 à 398,447 km, de falaises ensoleillées et de dunes de sable  basaltiques montre Mars dans la partie sud de Melas  Chasma  avec un réaliste de couleur  rarement vu. Cette zone de Valles Marineris intéressa très tôt les scientifiques. L'image couvre une surface de 44,5 x 24,3 km avec une résolution de 19 m/pxl. Elle est centrée sur la latitude sud de 12,7° et  71,4° de longitude ouest. La colorisation est le résultat d'une coopération entre les membres de l'équipe THEMIS de l'université Cornell et l'artiste spatial Don Davis qui est un expert mondialement connu pour le rendu des couleurs planétaires et d'objets célestes. Davis a commencé par les fichiers multispectraux calibrés et enregistrés de brillance de l'instrument THEMIS VIS produits par le groupe de Cornell. En utilisant les images de Hubble comme guide pour les vraies couleurs et sa propre expérience au télescope du Mont Wilson et avec d'autres télescopes, il a exécuté un équilibre manuel de couleur pour assortir plus étroitement les couleurs des observations visuelles précédentes de Mars. Il a réalisé un équilibrage de couleurs beaucoup plus proche que les couleurs des observations précédentes. Il a également réalisé un certain dégradé manuellement par lissage et l'autre par traitement numérique pour minimiser les effets de la dispersion de la lumière résiduelle dans les images. Le résultat est cette vue qui invite aux comparaisons avec la Terre, une scène que l'on a pourrait presque observer au travers du hublot au cours d'un vol au-dessus du sud-ouest des Etats-Unis. Les dunes basaltiques sont banales sur Mars, mais rares sur Terre. Les bosses arrondies et les mesas ovales sur le plancher du canyon, montrent un modèle d'érosion, bien qu'exotique, dans le canyon Bryce dans l'Utah, complètement familière sur Mars. Bien que l'atmosphère inhospitalière de Mars ne puisse pas être vue, le paysage magnifique martien de cette image suggère une adaptation pour l'exploration humaine et les touristes suivront. Sur cette image, une légère brume carbonique ou de légers nuages semblent flotter.

  Le traitement et la calibration a été réalisé par l'équipe Thémis avec J. Bell, T. McConnochie et D. Savransky à l'institut Cornell; le traitement additionnel et l'équilibrage des couleurs furent réalisés par l'artiste spatial Don Davis.

http://themis.asu.edu/fullimages/20031114a.jpg

http://themis-data.asu.edu/img/V04622003.html


Valles marineris et les USA

17/09/04

vmvsus.gif

http://mars.jpl.nasa.gov/mep/science/vmvsus.gif

   Valles Marineris est un vaste canyon qui couvre une partie de l'équateur martien, juste à l'est de la région Tharsis où se situeles volcans les plus élevés du Système solaire. Valles Marineris s'étend sur plus de 4 000 km de long et atteint une profondeur de plus de 7 000 m par endroits. En comparaison, le Grand Canyon américain mesure 800 km de long pour 1600 m de profondeur. En fait, Valles Marineris est aussi longue que les Etats-Unis soit 20 pour cent (1/5) de la circonférence de Mars. Le canyon s'étend depuis la région du Noctis Labyrinthus à L'ouest aux terrains chaotiques de l'est. La plupart des chercheurs pensent que cette faille gigantesque s'est formée lors du refroidissement de Mars et du soulèvement du plateau Tharsis et s'est élargie à cause de l'érosion. L'importante épaisseur de la croûte est aussi responsable de cette immense fracture. Cependant, près des flancs orientaux de la crevasse il semble y avoir quelques canaux qui ont pu avoir été irrigués par l'eau.


Mars Express et les Yardangs

17/09/04

   Cette image des yardangs, dispositifs sculptés par le sable soufflé par le vent,  visibles près du volcan martien,Olympus Mons, a été obtenue par la caméra stéréo à haute résolution (HRSC) à bord de la sonde européenne Mars Express.


http://sci.esa.int/science-e-media/img/88/ACFTAA1NayY0.jpg

   L'image a été prise au cours de la 143e orbite avec une résolution de 20m/pxl. La scène montre une structure au sud d'Olympus Mons par 6° nord et 220° est, sculptée par le vent.

   De petits morceaux de sable effrités ont été transportés par le vent et ont frappé la roche en place, enlevant lentement des parties de la surface, comme une sableuse. Si le vent souffle dans la même direction pendant une période assez longue, des sillons plus ou moins grands, ressemblant à des rayures comme celles de l'image, peuvent se produire. Sur terre, les restes de ces dispositifs qui n'ont pas été érodés s'appellent des '"yardangs" (mot du Turkestan - Crêtes formées par l'érosion éolienne sur des sédiments meubles que l'on trouve en Chine, au Tchad, au Pérou et Amérique du nord).

    Là où la surface se compose d'un matériau plus résistant, la force du vent peut ne pas être assez puissante pour causer ce rainurage. Ceci pourrait être la raison des trois régions plates (la première au premier plan, à gauche et les autres en haut et à droite), qui mesurent environ 17 x 9 kilomètres.

   Cette photo couleur fut prise au Nadir (vertical) et les 3 couleurs par la caméra en mode stéréo. La perspective est donnée par la combinaison de ces données. La résolution a été réduite pour une utilisation sur Internet.


Genésis et expertise

16/09/04

   Les scientifiques et les ingénieurs de l'équipe Génésis travaillent maintenant dans une salle blanche spécialement construite par l'armée de l'air à Dugway dans l'Utah, sur les boîtiers de l'expérience Canister. L'équipe est très Genesis debris satisfaite. Actuellement, le boîtier scientifique, qui contient la majorité des échantillons, repose à l'envers - sur son couvercle. Les scientifiques travaillent de manière méthodique pour extraire les échantillons. L'équipe essaie d'extraire de l'intérieur du boîtier, de petits fragments potentiellement analysables. Une demie galette (wafer) en saphir a été rassemblée mardi et c'est à ce jour, la plus grande pièce du collecteur. La priorité principale de la mission est de mesurer les isotopes de l'oxygène (O17 et 018) pour déterminer lesquelles de plusieurs théories sont correctes concernant le rôle de l'oxygène dans la formation du système solaire. Les scientifiques espèrent y arriver avec les isotopes rassemblés sur les quatre galettes cibles du concentrateur de vent solaire emporté par la sonde Génésis.

  Actuellement, les scientifiques croient que trois de ces galettes sont relativement intactes et que la dernière a pu avoir  une ou plusieurs brisures.

   Il n'y a aucun plan concret concernant la date d'expédition de la capsule ou de son contenu de Dugway au centre spatial Johnson à Houston.

   L'équipe continue son travail méticuleux et pense qu'un dépôt significatif de matériaux solaires a pu avoir survécu, ce qui maintiendra la communauté scientifique occupée pendant un certain temps.

   Pour plus d'informations concernant le rétablissement et les analyses des échantillons ,conctater Bill Jeffs au Johnson Space Center de la NASA au 281-483-5035 ou via email william.p.jeffs@nasa.gov.


http://www.nasa.gov/mission_pages/genesis/media/genesis-091604.html


Lafayette, la météorite martienne

16/09/04

  La plus célèbre des météorites martiennes, découverte dans les Allen Hills en Antarctique, a engendré une polémique sur les différents fossiles martiens et sur le fait de savoir si Mars avait eu des conditions plus favorables qu'aujourd'hui.

   La plupart des météorites martiennes étudiées dans des laboratoires terrestres ont de toute évidence été exposées à des moisissures et de l'eau salée, selon le Dr William Hartmann, artiste, écrivain et travaillant avec l'équipe de Mars Global Surveyor. Il ajoute: " une (appelée Lafayette) a suffisamment de minerais érodés qu'ils durent être datés par deux laboratoires (en Californie et en Arizona) et l'exposition à l'eau s'est avérée s'être produite il y a environ 670 millions d'années". L'échantillon a été baptisé du nom de Lafayette, Indiana, où en 1935 il a été identifié dans une collection géologique de Purdue (université de l'Indiana). D'une masse de 800 g, il a la forme d'un tronc de cône et mesure entre 4 et 5 cm. La forme conique de la roche est liée à sa fonte et sa solidification lors de l'entrée dans l'atmosphère. Les parties de sa surface ont commencé à couler sur une croûte visqueuse lisse. A première vue, le météore pourrait être confondu avec un chapeau de champignon.

   En 1992, l'eau analysée dans Lafayette pourrait être extraterrestre comme dans la plupart des météorites martiennes avec un taux de 0,387%. Plus intéressant, sa composition a été enrichie en eau lourde, ou deutérium, comme on le mesure quand une roche a été chauffée par étapes. Après qu'il ait été formé comme une roche volcanique riche en fer, Lafayette aurait été apparemment altéré par de l'eau. L'olivine trouvé à l'intérieur de l'échantillon a plus évolué que tous les minéraux  riches en fer, or, l'olivine change en présence d'eau.

    Une fois examiné dans les plus petits recoins, le météore a montré des grains de rouille entourés par des veines noires, parfois appelées "structures fibreuses". Cette composition volcanique a évolué remarquablement alors que Lafayette était toujours sur Mars, où beaucoup de scientifiques présumèrent que des roches modifiées n'étaient pas susceptibles de ontenir de l'eau. La conclusion des minéralogistes américains est devenue étonnamment définitive. Il y a des centaines de millions d'années, Lafayette aurait  résidé dans de l'eau de mer. Environ une sur 300 y demeure toujours emprisonnée comme l'eau dans le météore. La chronologie proposée pour Lafayette a montré une lignée qui a commencé il y a environ 700 millions d'années sur Mars, quand une certaine solution saline a commencé à s'infiltrer à l'intérieur et à changer la teneur en minéraux de la roche.

   Il y a 11 millions d'années, le fragment fut éjecté de Mars et atterrit sur Terre, dans l'Illinois, il y a 2 900 ans. Lafayette est arrivé relativement récemment sur Terre, au moment des pyramides égyptiennes.


Gros plan sur les formes mesurant de 20 à 200 nm dans la météorite martienne ALH84001,trouvé dans les Allen Hills en Antarctique. Environ 28 météorites martiennes y furent identifiées.  
Image Credit: NAS
A

   En 2000, les scientifiques conclurent que les " sels " identifiés dans Lafayette (basé principalement sur le minerai, l'iddingsite - MgO.Fe2O3.3SiO2·4(H2O)) furent constitués par évaporation partielle d'une saumure acide sur Mars. Une fois intégré avec la découverte récente de saumures riches en soufre imprégnant le site d'Opportunity, les découvertes de la météorite Lafayette présentent une mystérieuse image qui autrement n'aurait pas trouvé de contexte pour être située dans une chronologie géologique martienne, bien qu' isolée et qui, autrefois, aurait étonné.

   Ces questions contextuelles permettront les comparaisons entre les collections de météorites du monde entier avec ce que les rovers analysent sur le sol martien.

  Si Allen Hills (ALH84001) est la plus vieille et Lafayette la plus humide, dans ce trafic remarquable de météores entre la planète rouge et la Terre, notre planète voisine semble avoir laissée plus que quelques indices intrigants sur son histoire géologique..
http://www.spacedaily.com/news/mars-meteorite-04c.html


Un nouveau Météosat

16/09/04

    Le premier  satellite météorologique MSG (Météosat de Seconde Génération) est opérationnel depuis aujourd'hui sous l'appellation de Météosat 8. Il représente une évolution très importante permettant de mieux comprendre notre planète et surtout de pouvoir effectuer des mesures sur les océans, où le nombre de stations météo ne peut s'accroître. Il faut se souvenir que la surface des océans recouvrent 70% de notre planète, d'où leur rôle considérable dans l'évolution de notre climat. Or, paradoxalement, c'est là que le nombre de mesures est le plus faible. Aussi l'arrivée des MSG va résoudre un casse-tête que les météorologistes et les scientifiques supportaient depuis de nombreuses années et permettre une collaboration indispensable. Les données qui arrivent depuis 36 000 km, au-dessus du golfe de Guinée, ne sont pas réservées exclusivement aux prévisionnistes européens mais aussi à bon nombre d'équipes scientifiques. Cet échange a été accentué pendant une annonce, la semaine dernière, au cours d'un symposium d'Envisat (satellite de l'ESA pour étudier l'environnement) de deux jours sur les recherches des Météosat de seconde génération, à Salzbourg en Autriche. C'est ainsi que la directrice de la mission MSG, Eva Oriol-Pibernat, fit part qu'un certain nombre de projets exploitent les synergies entre les MSG, les Envisat ou ERS.

   Développé par l'ESA en coopération avec l'opérateur EUMETSAT (organisation européenne pour l'exploitation de satellites météorologiques), MSG est le successeur d'une série à succès, les satellites Météosat qui ont fourni des informations, à partir de l'orbite géostationnaire, pour les prévisionnistes européens depuis le premier lancement en 1977.

   MSG 1 a été lancé par EUMETSAT en août 2002. Après qualification en orbite au début de cette année, il a débuté sa vie opérationnelle.

  Le satellite est beaucoup plus grand que ses prédécesseurs et sa caméra principale SEVIRI (Spinning Enhanced Visible and Infra-red Imager - capteur à balayage rotatif amélioré, dont le spectre s'étale dans le visible et l'infra rouge ) acquiert des images plus fréquemment avec une résolution accrue dans une large gamme de longueurs d'onde.

  Il possède aussi un instrument appelé GERB (Geostationary Earth Radiation Budget) qui mesure le bilan énergétique planétaire entre le rayonnement solaire en provenance du Soleil et celui réfléchi ou éparpillé ou bien la chaleur perdue, principal indicateur du climat terrestre. GERB est un capteur scientifique. Il est optimisé pour des prévisions opérationnelles et transmet aux scientifiques des informations sur la distribution nuageuse, la température, la vapeur atmosphérique ainsi que des images dans le visible et l'infra-rouge des continents et de la surface des océans.

  Lors de ce symposium, David Llewellyn-Jones de l'université de Leicester, fit part de l'utilisation des données recueillies de MSG, combinées avec les résultats atmosphériques recueillis par  Envisat,  pour évaluer comment les gaz à effet de serre se concentrent au sommet de l'atmosphère, causant un décalage dans le bilan radiatif.


Le coeur du nouveau satellite météo MSG (météosat seconde génération) s'appelle SEVIRI. Ce radiomètre imageur balaie en permanence l'atmosphère et la surface terrestre dans le domaine spectral visible et infrarouge. En utilisant un système breveté d'un télescope à 3 miroirs et un système de refroidisseur, il génère une image en haute résolution toutes les 15 mn. Les radiations lumineuses sont sélectionnées sur 12 longueurs d'onde différentes puis détectées par le capteur. Chaque canal représente un type d'informations différentes. SEVIRI a été développé par l'ESA et fabriqué par Astrium Space. Credits: Astrium 2002

   Se tournant vers SEVIRI, des équipes indépendantes de l'université Valladolid et du King's College de Londres, utilisèrent les bandes de fréquence infrarouges  pour détecter les feux de forêt ou de biomasse, brûlant sur des surfaces inférieures à 1 ha.

   La résolution spatiale relativement limitée de l'instrument est compensée par une résolution optique élevée, avec de nouvelles images disponibles toutes les 15 minutes, permettant d'utiliser les données comme moyen d'estimer la quantité minimale de carbone et d'aérosols émis par la biomasse brûlant à travers l'Afrique australe, information utile pour améliorer l'exactitude des modèles climatiques. SEVIRI est capable de détecter les poussières et le sable du désert africain.

   Une autre possibilité de SEVIRI permet d'améliorer la capacité à différencier les divers types de nuages d'eau et de glace  avec un groupe de l'université de Marburg pour lequel l'instrument est un pas en avant significatif dans la télédétection du brouillard, jour et nuit. La détection et la description du brouillard sont particulièrement importantes en termes de qualité de l'air aussi bien au sol que pour la gestion de trafic aérien.

   Avec l'Etna, le volcan sicilien montrant actuellement des signes d'activité, Mauro Coltelli de l'université italienne de géophysique et de volcanologie (INGV) explique comment il va se servir des images au sommet du volcan et les images infrarouges issues de SERVIRI pour fournir des informations sur les nuages de cendre à l'aéroport international Catania, à l'agence nationale italienne de protection civile et aussi à l'agence de l'aviation civile.

    SEVIRI est l'un des nombreux capteurs satellisés, utilisé pour mesurer in-situ la température de surface des océans en temps réel dans un projet international appelé GODAE (Global Ocean Data Assimilation Experiment) qui est un projet pilote pour l'étude en haute résolution, de la surface des mers.

    D'ici là, le deuxième satellite de la série, MSG-2, aura été lancé de Kourou, en Guyane française. Son déploiement par le lanceur Ariane 5 est actuellement programmé pour le printemps 2005.

     Il sera suivi du lancement du premier d'une nouvelle série de satellites météo en orbite polaire, MetOp, prévu pour la fin de 2005. 

http://www.spacedaily.com/news/weather-04s.html


Anneaux de Saturne

16/09/04


Cette image présente une vue à travers l'anneau C, le plus proche de Saturne, et à travers la division Cassini qui est un espace de 4 800 km de large qui décrit un arc à travers le haut de l'image et sépare optiquement l'épais anneau B de l'anneau A.
http://saturn.jpl.nasa.gov/multimedia/images/rings/images/PIA06114.jpg

  Les ombres des anneaux de Saturne apparaissent enveloppés dans une symphonie harmonieuse avec la planète sur cette image en couleur prise par la sonde Cassini-Huygens. Les anneaux  rempliraient presque l'espace entre la Terre et la Lune. Cependant, en dépit de leur grande largeur, les anneaux ont seulement quelques mètres d'épaisseur et à certains endroits, ils sont transparents. Cette image présente une vue à travers l'anneau C, le plus proche de Saturne, et à travers la division Cassini qui est un espace de 4 800 km de large qui décrit un arc à travers le haut de l'image et sépare optiquement l'épais anneau B de l'anneau A. La partie de l'atmosphère vue à travers la division apparaît plus sombre et plus bleutée, causée par la dispersion de la longueur d'onde du bleu par les nuages de la haute atmosphère. Les différentes couleurs de l'atmosphère de Saturne sont dues aux particules dont la composition doit être déterminée. Cette image a été obtenue avec l'objectif à longue focale le 30 juillet 2004 à une distance de 7,6 millions de km.

http://saturn.jpl.nasa.gov/


Matière sombre

14/09/04

amas galactique Fornax   Un amas voisin de galaxies fait face à un vent contraire intergalactique pendant qu'il est tiré par une superstructure cachée de matière sombre, selon une nouvelle enquête de Chandra, le télescope X de la NASA. Les astronomes pensent que la majeure partie de la matière dans l'univers est concentrée dans de gigantesques filaments de matière sombre et que les amas de galaxies sont formés à l'intersection de ces filaments.

   Une série d'images de l'amas galactique Fornax révèle un vaste nuage de 10 millions de degrés entourant le centre de l'amas dont  la forme fait penser à une flèche cométaire et qui s'étend sur plus d'un demi million d'années-lumière. La géométrie suggère que le chaud nuage de gaz se déplace à travers un nuage de gaz plus grand et moins dense créant une onde de pression ou vent contraire intergalactique. Le mouvement du coeur du nuage de gaz, ainsi que des observations optiques d'un groupe de galaxies se précipitant vers lui, suggère qu'une grande structure invisible s'effondre vers un centre de gravité commun. Pour Caleb Scharf de l'institut de Columbia à New-York et rapporteur d'un article sur l'étude de Chandra qu'il a présentée à une réunion de la société américaine d'astronomie, l'amas Fornax, à une distance relativement proche de 60 millions d'al,  représente un laboratoire crucial pour l'étude de l'attraction mutuelle des galaxies, du gaz chaud, de la matière sombre et de l'évolution de l'amas. Il ajoute que ce que nous voyons pourrait être associé directement au gaz intergalactique entourant une structure à très grande échelle qui s'étire sur des millions d'années lumière. 

   Le groupe galactique qui tombe, dont le déplacement  a été détecté par Michael Drinkwater et ses collègues de l'université de Melbourne en Australie, est à environ 3 millions d'années-lumière du coeur de l'amas et la collision ne devrait pas se produire avant quelques milliards d'années. L'observation de la galaxie elliptique NGC 1404 plongeant dans le coeur de l'amas fournit une bonne image de ce qu'il se passera.

   Au cours de centaines de millions d'années, l'orbite de NGC 1404 l'emmènera plusieurs fois au coeur de l'amas où elle sera dépouillée progressivement de la majeure partie de son gaz et la formation de nouvelles étoiles cessera. En revanche, les galaxies qui restent en dehors du noyau maintiendront leur gaz et de nouvelles étoiles peuvent continuer à se former. En effet, Scharf et collègues ont constaté que les galaxies situées dans les régions en dehors du noyau  montraient une activité en rayons X qui pourrait être associée à la formation active d'étoile.

   Les images à champ large du rayonnement X autour de Fornax ont été obtenues en 10 séances de 14 heures chacune.


 

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