EXOPLANETES 1

  Planètes hors du Système solaire, les exoplanètes sont enfin découvertes. La liste ne cesse de s'allonger. La grande Aventure commence et les méthodes se développent.  

mise à jour le 8 octobre 2004
                 le 26 janvier 2006  


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 Si le mot trouvé ne vous convient pas, appuyez à nouveau sur "rechercher". La recherche s'incrémentera sur le 2ième mot et ainsi de suite. Essayez avec exoplanètes.  

CoKu Tau 4

Leurs caractéristiques orbitales

Toutes les découvertes

  1. Liste des premières exoplanètes:

 

BD103166 HD128311c HD179949 HD222404b
gamma Cep b
HD68988
GJ436b HD130322 HD183263 HD70642
GJ777Ab   HD186427 
(16 Cyg b)
HD222582 HD70642b
GJ876b HD 13189 b HD23079 HD72659
GJ876c   HD187123c HD23596 HD73256
Gl581b HD13445
 (GJ 86)
HD188015 HD2638b HD73526
  HD188753Ab HD27442 HD74156b
HD101930b HD134987 HD189733b HD 27894 b HD74156b
HD102117b HD136118 HD190228 HD28185 HD74156c
HD104985 HD137510 HD190360Ab HD30177 HD75289
HD106252 HD137759
(Hip75458)
GJ777Ab HD330075 HD75289b
HD10647 HD190360 Ac
GJ 777 Ac
HD33564b HD75732b 
(55 Cnc b)
HD10697 HD141937 HD33636
HD108147 HD142 HD192263 HD34445 HD75732c
 (55 Cnc c)
HD108874b HD 142022 b HD195019 HD3651
HD108874c HD142415 HD196050 HD37124 b HD75732d 
(55 Cnc d)
HD109749b HD143761
(Rho Crb)
HD196885 HD37124c
HD111232 HD19994 HD37124c HD75732e
55 Cnc e
HD114386 HD145675
 (14 Her)
HD202206 HD37124d
HD114729 HD 202206 c HD 37605 b HD76700
HD114762 HD147513 HD20367 HD38529b HD80606
HD114783 HD149026b HD2039 HD38529c HD 81040 b
HD117176
 (70 Vir)
HD149143b HD208487 HD39091 HD82943b
HD150706 HD208487b HD40979 HD82943c
HD117207 HD154857 HD209458 HD41004A HD83443
HD117618 HD160691b HD210277 HD4203 HD83443c
HD118203b HD160691c HD212301b HD4208 HD8574
HD11964b HD16141 HD213240 HD 4308 b HD 8673 b
HD11964c HD162020 HD216435 HD45350 HD88133
HD 11977 b HD168443b HD216437 HD46375 HD95128b 
(47 UMa b)
  HD168443c HD216770 HD 47536 b
HD120136
Tau Boo
HD168746 HD217014
51 Peg
HD49674 HD95128c
(47 UMa c)
HD169830 HD169830    HD50499
HD 1237 b
GJ 3021 b
HD169830c HD217107 HD50554 HD9826b
Ups And b
HD17051 HD217107c HD52265
HD121504 HD17051b
iota Hor b
HD219449
91 Aqr b
HD59686 HD9826c 
(Ups And c)
HD12661b HD63454b
HD12661c HD177830 HD22049
(Eps Eri)
HD6434 HD9826d 
(Ups And d)
HD128311b HD178911Bb HD65216

Jean Schneider Observatoire de Paris:   http://vo.obspm.fr/exoplanetes/encyclo/catalog-main.php

  1. Présentation

   Les exoplanètes sont des planètes n'appartenant pas à notre Système solaire. Leur découverte récente confirme l'idée que les astronomes avaient de la probabilité de trouver d'autres systèmes solaires, étant donné le nombre d'étoiles.

  Les quelques exemplaires découverts permettent de mettre en doute la représentation simpliste, que notre Système permettait d'expliquer, du mécanisme de formation.

  Voici les 3 étoiles des  premières exoplanètes :

  -  51 Peg B              42 al
  -  47 UMa B             42 al
  -  70 Vir B                75 al

  Aujourd'hui, octobre 2004, nous en connaissons plus de 120.

  Pour mémoire :
  - naine brune   =  10 à 30 masses joviennes (Jupiter)
  - petite étoile   =  80 masses joviennes  

  1. Paramètres des premières

   L'étoile 51 Peg B est située dans la constellation de Pégase. L'exoplanète fut découverte en octobre 1995 par 2 Suisses (Mayor et Queloz) à l'observatoire de Haute-Provence. C'est en examinant les spectres de 142 étoiles, qu'ils ont remarqué un lent balancement régulier d'une raie sur cet échantillon.

   L' exoplanète ainsi découverte tourne autour de son étoile à 7,5 millions de km en 4,23 jours, l'étoile tournant sur elle-même en 30 jours comme le Soleil. Pour mémoire, Mercure à 50 millions de km du Soleil, tourne en 88 jours. La période orbitale est si stable, qu'elle est connue à 4 décimales. Cela confirmait bien un phénomène de mécanique céleste et non pas la pulsation de l'étoile.

   Sa température de surface est estimée à 1200 °C et sa masse la moitié de celle de Jupiter. Son étoile, 51 Peg B, a un diamètre apparent de 10° soit un diamètre de 20 fois celui du Soleil. Cela explique la température élevée de surface.

   Quant aux 2 autres, elles furent découvertes par les américains Marcy et Butler. Gatewood en a découvert une autour de Lalande 21185 qui est à 2,5 UA de son étoile. Pas de confirmation.

   La 8e autour de 16 Cyg B possède une orbite très excentrique, variant de 1 à 4,5. Elle oscillerait entre Vénus et Mars. Elle doit connaître de très grandes variations de température. Sa masse serait de 1,5 fois Jupiter.

  1. Constatations

   Des anomalies que la théorie excluait, sont apparues. Ainsi l'habitude de dire que les planètes géantes se forment loin de l'étoile est battue en brèche par 51 Peg B, de même que la théorie des orbites circulaires ne prévaut pas pour 16 Cyg B, ni pour les planètes de upsilon Andromède (upsAnd)

 

  1. Difficultés de détection

   Rechercher une planète comme la Terre autour d'une étoile revient à vouloir chercher une tête d'épingle à côté d'un phare de moto allumé, situé à quelques km de nous. Optiquement ce n'est pas à la portée des moyens actuels. Par contre, la mécanique céleste a créé d'autres moyens permettant de déceler un astre perturbateur autour d'une étoile. Certes c'est délicat, mais faisable.

    Ainsi pour un système solaire situé à 30 al, sa "Jupiter" est 100 millions de fois moins brillante que son "soleil" et en est séparé par ½ seconde d'arc soit une pièce de 10 centimes à 4 km. A titre d'exemple, la Terre est 5 milliards de fois moins brillante que le Soleil et se trouve située entre lui et Jupiter.

  1. Principe de la vitesse radiale

http://library.thinkquest.org/29033/begin/barycenter.gif

  Les lois de Kepler prédisent que 2 corps liés par la gravitation tournent chacun autour du centre de masse O du système qu'ils forment. Le centre de masse se trouve proche du corps le plus massif. En décrivant une ellipse autour de ce point, l'étoile s'approche ou s'éloigne de nous. 

   Prenons l'exemple de Jupiter et du Soleil. Jupiter orbite en moyenne  à : a = 778,3 millions de km du Soleil à la vitesse de 13 km/s. Sa masse Mj est de 1,9.1027kg, tandis que celle du Soleil Ms est de 2.1030kg. La constante de gravitation K a pour valeur: 6,6873.10-11.m3.kg-1.s2.

 

  La vitesse maximale Vmax du Soleil en orbite autour du centre O est égale à:   

Vmax = Mj / Ms (K.Ms/a)½

, ce qui donne pour le Soleil une vitesse radiale de 13 m/s. La Terre par contre n'introduit qu'une perturbation de 9 cm/s.

  La période P a pour formule:   

P = 2p (a3/K.Ms)½


ce qui donne pour le Soleil:
Ps = 11,8 ans.

   Mais pour détecter la vitesse radiale Vmax, l'angle i, formé avec la perpendiculaire au plan de l'orbite du système étoile-planète, ne doit pas être nul (vu de face). Ainsi la masse minimale devient :

Mplanète.sin i

   Cela se traduit par un effet similaire entre une planète peu massive et une très massive. On se rend compte que si l'angle est inconnu, il est bien difficile de découvrir des valeurs exactes.

  1. Les méthodes

   La détection d'exoplanètes est la recherche de planètes autour d'étoiles autres que le Soleil. Plusieurs techniques différentes ont été utilisées. Heureusement que les exoplanètes se trahissent en perturbant le mouvement de leur étoile.

  1.  La spectroscopie ou méthode des vitesses radiales, permet de détecter la présence d'une planète autour d'une étoile. C'est un prisme qui étale la lumière selon les longueurs d'onde qui la composent. Chacun connaît le phénomène du train qui s'approche ou s'éloigne de l'observateur. A l'approche, la fréquence augmente, son plus aigu, et à l'éloignement, la fréquence diminue, son plus grave. C'est l'effet Doppler. La même chose se produit avec l'étoile. La planète, en tournant autour, se rapproche ou s'éloigne de nous, provoquant une modulation du spectre de l'étoile. La mesure du décalage spectrale périodique renseigne les chercheurs sur la présence de planètes. Le décalage Dl est liée à la vitesse radiale par la formule Dl = V/c 
    c est la vitesse de la lumière,  
    Dl le décalage de la longueur d'onde,
    et V la vitesse radiale.

      
    En mesurant le décalage des raies de l'étoile, il est possible d'en déduire les variations de la vitesse radiale.
       Le système AFOE (Advanced Fiber-Optic Echelle) est un   spectromètre équipé de fibres optiques montées sur le télescope de 1,5 m du Whipple Observatory, près de Tucson Arizona. Il a été reconnu capable de fournir la précision et la stabilité requises pour détecter le balancement induit par la présence de planètes autour d'une étoile.


      
En effet, l'ensemble étoile-planète tourne autour de leur centre de gravité commun, qui n'est pas celui de l'étoile. Il en est proche. Mais c'est suffisant pour que l'étoile se balance sur son axe de rotation avec la même période que la planète.
     En mesurant le décalage doppler, causé par le balancement, de la lumière émise par l'étoile, on peut détecter son mouvement périodique.

Ce balancement est très faible, par conséquent  des mesures très précises et très stables sont nécessaires pour faire de telles détections. L'amplitude du mouvement induit par Jupiter sur le Soleil n'est que de 13 m/s, alors que sa vitesse de rotation sur lui-même est de 2 km/s et orbitale 20 km/s.

 

  1.    méthode visuelle est trop difficile à réaliser. Si notre Système solaire était regardé à une distance de 30 al, Jupiter serait vu à 0,5 seconde d'arc du Soleil (une pièce de 10 centimes à 4 km) et avec une luminosité 100 millions de fois plus faible que le Soleil. Quant à la Terre sa distance au Soleil est 5 fois plus proche (0,1" ou la même pièce mais à 20 km) pour une luminosité  de 5 milliards de fois moindre. Pour mieux saisir la difficulté, voir Jupiter c'est équivalent à distinguer la nuit, le bout d'un cigare éteint à côté d'un phare côtier.

  2.     L'astrométrie est aussi délicate. C'est la mesure visuelle du balancement de l'étoile.  Le déplacement du centre de gravité dû aux perturbations gravitationnelles, est très faible. A 30 al, Jupiter induit un déplacement de 1/1000 e de seconde d'arc (1 pièce de 10 centimes à 2000 km) et la Terre 1 µs d'arc (2 mm sur la Lune). Inutile de dire que l'instrument de mesure doit avoir une précision supérieure.

  3.     L'optique adaptative compense les turbulences de l'atmosphère pour accroître la résolution. Les rayons lumineux sont déviés en traversant l'atmosphère, ce qui se traduit par le scintillement bien connu et une perte de résolution. On déforme le miroir à l'aide de vérins asservis par ordinateur, afin de supprimer les distorsions dues aux turbulences. Combiné à un coronographe, la résolution est doublée.

  4.     L'astronomie infra-rouge permet de voir les poussières. Le contraste de ces objets froids y est plus important que dans le rayonnement visible. Le télescope ISO peut ainsi voir des objets invisibles par d'autres méthodes, comme des planètes. La combinaison de tous ces moyens augmente les chances de découvertes.

  5.     L'interférométrie ou l'art de coupler plusieurs télescopes, espacés jusqu'à des milliers de km, permet d'accroître leur possibilités. Cela consiste à combiner leur lumière. C'est très difficile, mais pas impossible. Ainsi on multiplie artificiellement les résolutions par 10.

  6.    La photométrie, qui mesure la quantité de photons en provenance de l'étoile autour de laquelle peut tourner une planète. Si celle-ci s'interpose entre l'astre et l'observateur, le signal va fléchir. Pour une planète géante la variation d'éclat sera de 1% et pour une planète tellurique de 0,01% . Mais avant de pouvoir confirmer, il faut attendre le passage suivant. Dans le cas de Jupiter, c'est 11 ans.

  7.    L'effet de lentille gravitationnelle peut être mis à profit lorsqu'une planète passe devant une étoile, selon le principe qu'un astre dévie légèrement le trajet de la lumière. Cela produit une petite amplification de celle de celui qui est éloigné. L'intensité et la durée dépendent de la masse de l'objet déflecteur.

  1.                                     
     
       Si l'on se trouve en présence d'une étoile et d'une planète, la planète aura un effet beaucoup plus faible que l'étoile. On assistera à un effet plus ou moins notable, suivi d'un autre, plus faible et plus court.
        L'idée est donc de suivre par photométrie, sur plusieurs années un large échantillonnage. Une amplification peut durer un mois pour l'étoile et 1 journée pour la planète avec une amplitude de 10 à 100 fois plus faible pour cette dernière.

 

  1.    Une méthode nouvelle sort des cartons des chercheurs européens: le projet Eddington. Il est étudié depuis mars 2000 et sera présenté ces jours-ci (fin été 2000). En transposant la technique du satellite qui observe le Soleil, SOHO, dont la stabilité est meilleure que le 1/1000e de seconde d'arc, le principe consistera à mesurer les changements de luminosité d'une étoile. Une planète comme la Terre la diminue de 1/10 000e lorsqu'elle passe devant. On compte sur la reproductivité du phénomène pour dissiper tout doute, lorsqu'au bout d'une révolution la planète repassera devant l'étoile. Les scientifiques pensent pouvoir atteindre une précision meilleure que le millionième et ainsi déceler des planètes plus petites que la Terre.
       Le point faible de cette technique réside dans l'alignement exigé d'un tel phénomène. Il se produit rarement. Dans le Système solaire, il faut parfois attendre plus d'un siècle pour observer le passage de Vénus devant le Soleil, alors que nous sommes dans le plan de l'écliptique.
        La rareté de l'événement sera compensé par la distribution statistique d'une observation sur des milliers d'étoiles.
        Ce n'est qu'à partir de
    2007
    qu' Eddington sera opérationnel au point Lagrange L2 (à 1 millions de km de la Terre), endroit où l'attraction gravitationnelle du Soleil et de la Terre se compense. Il semble hors de doute qu'à partir de ce moment, les planètes telluriques seront découvertes.

 

  1. Rôle des éléments lourds

  La plupart des étoiles autour desquelles furent découvertes des planètes géantes, montrent un excès significatif d'éléments lourds dans leur atmosphère, par rapport à la majorité des étoiles de l'environnement solaire. Les indications sur le taux anormal de cette chimie stellaire dotée de planètes géantes nous permet de croire en une meilleure compréhension du mécanisme de formation des systèmes planétaires. 

  1. Description

   Les planètes vont proliférer. Mais en fait elles ne seront que signalées. Pour les décrire il faudra déployer des moyens d'une autre nature, par exemple repérer les raies de l'ozone  ou celle du méthane pour déceler une activité chimique élaborée pouvant être reliée à de la matière vivante, genre algues ou plantes.

   L'étude d'alpha du centaure est un exemple de ce qui sera fait.

 

  1. Caractéristiques orbitales

   L'unité de masses utilisées pour les exoplanètes est 1 masse jovienne = 3,35 masses saturniennes = 318 masses terrestres, la masse de Saturne = 95 masses terrestres.

    Alors que toutes les planètes géantes de notre Système solaire ont des orbites circulaires, la plupart de celles des exoplanètes, qui ont été détectées, ayant des périodes en mois ou années, sont allongées. L'origine de ce phénomène est débattu actuellement.

   Tableau au 1 février 2006

  

  1. Les premières découvertes

    Extraordinaire, des astronomes US viennent d'assister (fin 1999) au transit d'une exoplanète devant son étoile, HD209458. Cette étoile, dans la constellation de Pégase est située à 153 al de nous. Elle a la taille, l'âge et la température de notre Soleil. La masse de cette exoplanète est de 63% de celle de Jupiter, tandis que son diamètre est 60% supérieur. C'est une boule de gaz. Sa densité est estimée à 0,2 g/cm³. Sa température de surface serait de 1800°C. Très proche de son étoile, elle orbite en 3,523 jours. Elle est proche de 51 Pégasi. A partir de cette découverte, on entrevoit la possibilité qu' une étoile sur deux possède des planètes. 

    Cette possibilité confirme bien l'existence de milliers de planètes, ce qui avait déjà été  entrevu avec la découverte d'une planète autour d'une naine rouge. Cette naine rouge, Gliese 876 (GJ876), découverte par l'Observatoire de Haute-Provence, se trouve à 15 al de nous. Si les naines rouge, qui sont la population d'étoiles la plus importante, en possèdent, alors, le phénomène "planète" est une banalité. Il y a 200 milliards d'étoiles dans notre Galaxie et des milliards de galaxies.

       En 3 ans notre connaissance est passée de nulle à satisfaite. Aujourd'hui il est acquis que les planètes existent ailleurs que dans le Système Solaire. Pourtant cette découverte ne concerne qu'un cercle restreint de spécialiste. Ce sont des nouveaux mondes que l'homme va pouvoir découvrir. Autant nos contemporains s'emballent pour des hypothétiques extraterrestres, autant pour ce qui est, au combien extraordinaire, ils boudent le fait scientifique. D'ailleurs les médias font la sourde oreille sur ces découvertes. Dommage....


25 janvier 2000

GJ3021

  La planète a été détectée par la vitesse radiale. Elle a une masse de 3,32 Jupiter. Son 1/2 grand axe fait 0,49 UA, tandis que sa période orbitale est de 133,82 ±2 jours . Quant à l'excentricité, elle est de 0,505±0,018.
    L'étoile se trouve à 57,44 al de nous. Son spectre est de type G6. Sa magnitude apparente est de 6,59.     
   Ses coordonnées:
     - ascension droite : 00h 16mn 12,6775s
     - déclinaison         : - 79° 51' 04,254"

 


Le 14 fev 2000

 HD12661

  La planète a été détectée par la vitesse radiale. Elle a une masse de 2,83 Jupiter. Son 1/2 grand axe fait 0,789 UA, tandis que sa période orbitale est de 264,5 jours. Quant à l'excentricité elle est de 0,33.
  L'étoile se trouve à 120,6 al de nous. Elle est de type KO. Sa magnitude apparente est de 7,44. 
  Ses coordonnées:
     - ascension droite : 02h 04mn 34,29s
     - déclinaison         : + 25° 24' 51,5"


Le 9 fev 2000

 HD89744 

   La planète a été détectée par la vitesse radiale. Elle a une masse de 7,2 Jupiter. Son 1/2 grand axe fait 0,88 UA, tandis que sa période orbitale est de 256 jours ± 0,7. Quant à l'excentricité, elle est de 0,7±0,2.
    L'étoile se trouve à 130,4 al de nous. Elle a une masse de 1,4 fois le Soleil. Sa température de 6166°K lui donne un spectre de type F7. Sa magnitude apparente est de 5,741.        
   Son âge est de 2 milliards d'années et sa métallicité, de 0,18 (Fe/H).
   La périodicité du balancement est de 256 jours, pour une amplitude de K=257 m/s et une excentricité de 0,7.

   Ses coordonnées:
     - ascension droite : 10h 22mn 10,5621s
     - déclinaison         : + 41° 13' 46,308"


  upsilon And  (UpsAnd) uAnd

  La brillante u Andromède était auparavant connue pour avoir un balancement périodique de 4,6 jours et ceci en accord avec un compagnon orbitant à 0,059 UA (UpsAndb).
  Faisant suite aux observations, les systèmes de surveillance des planètes, Lick et AFOE, ont confirmé la périodicité et ont trouvé 2 périodes supplémentaires de 242 et 1269 jours.
  Cela implique la présence de 2 compagnons supplémentaires orbitant à 0,83 UA (UpsAndc) et 2,5 UA (UpsAndd) avec une masse respective de 2 et 4,1 masses de Jupiter.


30 mars 2000.

  Une nouvelle grande découverte vient d'être effectuée par les chercheurs américains de l'équipe Marcy et Butler, avec le Keck telescope. Ils ont découvert 2 planètes de 0,2 masse de Jupiter à proximité des étoiles HD46375 et HD16141 (79 Céti). Ainsi la liste s'allonge. L'existence de planètes inférieures à la taille de Saturne , renforce l'idée que la création de planètes est un phénomène courant et qu'elles naissent par accrétion des poussières se trouvant autour d'une étoile. Cette théorie vieille de plusieurs décennies se trouve ainsi renforcée et l'on s'attend à trouver des planètes plus petites. Maintenant l'équipe de Marcy parle du sommet d'un iceberg que nous apercevons aujourd'hui. L'équipe en est à sa 21ème découverte.

  Leur rotation rapide autour de leur étoile a permis la découverte. La planète de HD46375 tourne en 3 jours et celle de HD16141 en 76 jours. L'année y est vraiment très courte. Elles sont probablement constituées d'hydrogène et d'hélium plutôt que de roches. Leur température devrait être élevée, de l'ordre de 800 à 1000 degrés. Elles se sont probablement formées loin de leur étoile où elles ont récupéré leurs gaz, puis ont migré vers l'étoile parent. 

   La planète de HD46375 se trouve a 5 millions de km de son étoile. L'ensemble se trouve dans la Licorne (entre le Petit Chien et le Grand Chien) et à 109 al de nous.

   La planète de HD16141 se trouve à 50 millions de km de son étoile. L'ensemble se trouve dans la Baleine et à 117 al de nous.

  Il semble certain que dans un rayon de 300 al, d'autres planètes seront découvertes parmi les 1100 étoiles répertoriées.

 


30 mars 2000

HD46375

  La planète a été détectée par la vitesse radiale. Elle a une masse de 0,249 (± 0,03) Jupiter, soit 80% de Saturne. Son 1/2 grand axe fait 0,041 UA, tandis que sa période orbitale est de 3,024 ±0,0005 jours . Quant à l'excentricité, elle est de 0,04 ±0,04.
    L'étoile se trouve à 33,4 pc de nous. Son spectre est de type K1  IV. Sa magnitude apparente est de 7,94.     
   Ses coordonnées:
     - ascension droite : 06h 3mn 12,6237s
     - déclinaison         : +05° 27' 46,532"


30 mars 2000

HD16141 (79 Céti)

 

  La planète a été détectée par la vitesse radiale. Elle a une masse de 0,215 (± 0,03) Jupiter. Soit 70% de Saturne. Son 1/2 grand axe fait 0,35 UA, tandis que sa période orbitale est de 75,82 ±0,4 jours . Quant à l'excentricité, elle est de 0,28 ±0,15.
    L'étoile se trouve à 35,9 pc de nous. Son spectre est de type G5  IV. Sa magnitude apparente est de 6,78.     
   Ses coordonnées:
     - ascension droite : 02h 35mn 19,9283s
     - déclinaison         : -03° 33' 38,167"

  

Toutes les découvertes

CoKu Tau 4

Caractéristiques orbitales

 

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