Andromède ou M31M31 (NGC 224) ou grande galaxie d'Andromède est la galaxie la plus proche de nous, les Nuages de Magellan appartenant à la Voie Lactée. C'est un objet prestigieux que l'œil humain peut voir sans instrument. C'est la plus connue, après la nôtre. Tout comme la Voie Lactée, elle appartient au Groupe Local qui contient quelques dizaines de membres dont M33. Mise à jour le 6/11/05 § Pour
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Distance:
2,55 (±2%) millions al. Ascension
droite : 00h42,8min La galaxie d'Andromède est le 2ième membre du Groupe Local, dont la Voie Lactée est le premier. L'analyse des données du satellite astrométrique Hipparcos a permis de corriger des erreurs de masse et d'évaluation de distance. Autrefois, elle était estimée à 2,2 millions d'al. Elle possède des galaxies satellites: M32, NGC 205, NGC 147 et NGC 185. Elle fut découverte par Al Sûfi vers 905. Ses composants, étoiles et gaz, sont scrutés dans toutes les longueurs d'onde, afin d'en découvrir les propriétés et la structure. Par contre, par rapport à la Galaxie (Voie Lactée = Galaxie, avec un grand G), elle est étudiée de l'extérieur. La Voie Lactée ne peut être explorée que de l'intérieur. C'est difficile. Imaginez vouloir décrire une forêt de l'intérieur. Il sera très difficile d'en tracer les contours. Aussi pour étudier la Voie Lactée, la galaxie d'Andromède est un très bon modèle.
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Credit & Copyright: Robert Gendler http://antwrp.gsfc.nasa.gov/apod/ap021021.html Elle est plus souvent appelée Andromède que M31, qui est sa classification dans le catalogue des objets diffus, de Messier. En cliquant sur l'image, vous obtiendrez une plus grande résolution. Nous voyons m31, au travers de notre Galaxie. Les étoiles bien distinctes sont des étoiles situées, en avant plan, dans notre Galaxie. Cette image est une mosaïque de 40 photographies prises avec un petit télescope par groupes de 10 images. Le temps cumulé d'exposition est de 40 heures. La couleur est issue de vues précédentes prises par d'autres instruments. La focale de chaque image est de 2 m. La résolution de chaque image est comprise entre 1,7 et 2,5 secondes d'arc et dépend des conditions du ciel. L'équipement utilisé fut un Cassegrain Ritchey Chrétien de 300 mm équipé de l'appareil ST10XME. Beaucoup des propriétés physiques des nuage moléculaire à l'intérieur du disque de m31 ( environ 2 kpc du centre) et la façon dont le centre galactique a obtenu ses noyaux restent inconnus. Ci-dessus, Andromède vue par Hubble. C'est une galaxie comme la nôtre, elliptique et de même taille. Sa structure spirale est de type Sb. Ses bras, plus ou moins développés, possèdent des étoiles jeunes mêlés à des poussières. Leurs dimensions sont de la taille de la galaxie. Sept ont été dénombrés, dont deux internes riches en poussières et les autres contenant des étoiles supergéantes, bleues et chaudes. Dans la structure spirale, étudiée en radio-astronomie, furent trouvées des régions H I (hydrogène neutre). Ces régions sont froides (100 à 200° K, soit -100°C environ) et moins denses (moins de quelques atomes au cm³). Ces zones émettent, dans le domaine radio, une raie intense sur 21 cm. De plus, de grands nuages moléculaires CO ont été détectés, signe que M31 évolue probablement vers la matière organique, tout comme notre Galaxie. L'abondance des éléments est similaire à ceux de la Voie Lactée, indiquant une évolution voisine. Mais les éléments lourds sont 3 fois plus abondants dans les régions internes que dans les externes, signifiant que plus on se rapproche du centre et plus la formation d'étoiles est efficace. Le disque possède de nombreuses régions H II (riches en hydrogène ionisé) qui sont visibles sous forme de tâches rouges. Ces régions chaudes (environ 8000° K) contiennent plusieurs milliers de particules par cm³, dont les 9/10 sont de l'hydrogène. Dans ces conditions l'atome d'hydrogène reste excité au niveau 2 et émet les raies lumineuses correspondant à toutes les transitions aboutissant au niveau 2, raies formant la "série de Balmer", dont la plus intense brille dans le rouge. Le disque contient de grandes zones de poussières et des associations d'étoiles chaudes de type O et B qui donnent des points bleus très lumineux. On remarque aussi des restes de supernovae (1 fut détectée le 20 août 1885 par Ernst Hartwig à l'observatoire de Dorpat en Estonie). Il y a quelques années (1995), 2 astronomes du Vermont, à l'aide d'un télescope de 600 mm installé à Kitt Peak (Arizona) et d'une caméra CCD, ont dénombré 110 restes de supernovae. C'est 10 fois plus que les estimations. Autour d'Andromède, des amas globulaires sont visibles par centaines. Ce sont les myriades de petits points jaunes.
La friction dynamique est un processus provoqué par les interactions mutuelles de gravitation entre les étoiles de 2 galaxies qui fusionnent. Si une étoile, un amas ou une petite galaxie traverse une grande galaxie, elle est décélérée par les perturbations gravitationnelles statiques causées par l'énergie cinétique des étoiles de la grande galaxie. Par conséquent l'étoile qui traverse ralentit, et le milieu traversé s'échauffe. Ce processus dilate la galaxie. Cela peut conduire jusqu'à la fusion, c'est-à-dire, celui ou celle qui traverse est mangé par la plus grande, ou par son noyau, lequel en tournant, absorbe l'énergie cinétique de la collision et s'étend. Ce processus explique bien pourquoi la galaxie d'Andromède, bien que moins massive que la Voie Lactée, est 2 fois plus grande. Elle a fusionné très tôt.
Comme la plupart des galaxies, Andromède possède de nombreux systèmes stellaires expulsant un rayonnement X de très haute énergie. Ce rayonnement est seulement visible à l'aide de satellites spécialisés, en orbite autour de la Terre, afin de s'affranchir de l'atmosphère terrestre. Le satellite germano-américain ROSAT (Rœntgensatellit) est un de ceux-là. Il fut lancé par une Delta II de Cap Canaveral, le 1 juin 1990. Il fut placé sur une orbite à 580 km, inclinée à 53°. Sa masse était de 2,47 tonnes. Il a fonctionné pendant 7 ans. Nous voyons ici, une mosaïque d'images des mesure effectuées pour des énergie de 0,4 et 1,6 KeV. Les sources X dans M31, sont produites dans les amas globulaires, les bras spiraux et près du centre galactique. La plupart de ces sources sont probablement issues des disques d'accrétion de systèmes binaires. Pour une raison encore inconnue Andromède a plus de sources X près de son centre que la Voie Lactée.
Le télescope spatial, Hubble, a révélé que la galaxie d'Andromède possède un noyau double. Elle serait en train de digérer une petite galaxie. Ce serait le résultat d'une collision. Son noyau atteint < 20 al de diamètre. Sa brillance de surface est très supérieure au restant de la Galaxie. C'est un puissant émetteur en infra-rouge et radio. Il ne tourne pas rond, car ses constituants ont des rapports masse / luminosité plus élevé que les autres étoiles normales.
Chandra, le satellite X de la Nasa, lancé en décembre 1999, a révélé le cœur de la galaxie d'Andromède. Nous voyons une image représentant un champ de 1 mn d'arc de côté. La tache bleue, au centre, est l'image d'une source X, calme, à des millions de degrés, produite par un trou noir très massif de 140 millions de masses solaires (oct 2005). Le rayonnement X est produit par la matière tombant vers le trou noir. De nombreuses sources chaudes sont visibles sur l'image. La plupart sont provoquées par le rayonnement X d'un système binaire, dans lequel une étoile normale se trouve en orbite autour d'une étoile à neutron ou un trou noir. |
http://www.iso.vilspa.esa.es/science/galleries/nor/m31.htm Si M31 est considérée comme une galaxie spirale dans le visible, il n'en est pas de même en infra-rouge, où le satellite ISO a mis en évidence (image ci-dessus) une structure en anneaux. Andromède a été observée par une équipe germano - finlandaise avec le télescope spatial européen ISO (Infrared Space Observatory), lancé par une Ariane IV en novembre 1995. Il fut placé sur une orbite elliptique de 24 h, à 70 000 km d'apogée et à 1 000 km de périgée. Les images, obtenues dans l'infra-rouge, montrent Andromède avec une résolution 1 minute d'arc. ISO a permis de découvrir, à 175 µm de longueur d'onde, qu'elle est faite de plusieurs anneaux concentriques, dans le plan galactique, constitués de poussières très froides à 16°K (-257°C). Elles sont plus froides que celles de la Voie Lactée (19° K) ce qui pose de nouvelles interrogations aux scientifiques. Elles représentent 30 millions de masses solaires. A partir de l'image de face reconstituée par ordinateur, pour mettre en évidence les caractéristiques de la spirale, on remarque clairement un anneau froid. M31 est dominée par cet anneau de 33 000 al de rayon, complété, vers l'extérieur, par un autre plus fin de 45 000 al. La brillance décroît en s'éloignant du centre pour devenir discernable (limite de visibilité) à une distance 70 000 al. On ne reconnaît pas la spirale. A partir de ces anneaux, vaste réservoir d'étoiles en formation, la galaxie d'Andromède peut être dans une phase d'évolution la faisant passer de galaxie spirale à galaxie en anneaux, par la naissance de beaucoup d'étoiles qui rendront les anneaux visibles. Les poussières froides accompagnent des poussières plus chaudes (45° K). Pour une résolution de 2,5 mn d'arc, aux 3 longueurs d'ondes de 60/100/175 µm, le rapport varie légèrement aussi bien au travers des anneaux, qu'au travers du disque. C'est ainsi que partout dans Andromède, au moins 2 sortes de poussières sont requises pour adapter la distribution d'énergie infra-rouge. Cela met en évidence qu'il y a 2 sortes de poussières, des petits grains et des grains plus importants, similaires à ceux trouvés dans la Voie Lactée.
Subaru, le télescope terrestre japonais a pris cette splendide image de M31, à l'aide de la caméra "Suprime-Cam", de la région sud ouest de M31 (galaxie d'Andromède). Nous voyons la galaxie constituée d'une grande quantité de points qui sont autant d'étoiles résolues, ainsi que de nombreux amas et nébuleuses. C'est la première fois qu'une telle image d'Andromède est prise. Cela permettra de mieux comprendre la complexité d'une galaxie. Elle permet de répondre à la question concernant la formation d'étoiles en fonction de la distance au centre galactique. Un remarquable gradient de couleur est aperçu à travers la photographie (jaune, les plus vieilles, en haut à gauche vers le bleu, les plus jeunes, en bas à droite). Cette image fut construite à partir de 15 vues exposées pendant 2 minutes chacune à travers des filtres bleu, vert et rouge. Le filtre rouge accentue l'hydrogène. Le champ de cette image est de 18 mn d'arc par 25 mn d'arc. L'analyse des données
fut entreprise par les Drs. Satoshi Miyazaki
(NAOJ), Keiichi Kodaira (Graduate
University for Advanced Studies, Japan) et Vladas Vansevicius (Vilnius
Observatory).
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Les astronomes utilisant le télescope spatial Hubble ont identifié la source d'une mystérieuse couleur bleue entourant un trou noir super massif au coeur d'Andromède. Bien que la lumière ait étonné les astronomes pendant plus d'une dizaine d'années, la nouvelle découverte rend cette histoire encore plus mystérieuse. La lueur
bleue provient d'un disque de jeunes étoiles chaudes. Ces étoiles sont
rassemblées autour du trou noir tout comme les planètes autour du
Soleil. Les astronomes sont perplexes sur la manière dont un disque
d'étoiles en forme de crêpe pourrait se former si près d'un trou noir
géant. Dans un tel environnement hostile, les forces gravitationnelles
devraient disloquer la matière, rendant très difficile l'effondrement
des gaz et poussières et la formation d'étoiles. Les observations,
selon les astronomes, peuvent fournir des indices sur l'activité dans les noyaux des galaxies plus
lointaines. "Voir ces étoiles c'est comme observer un magicien sortant un lapin de son chapeau. Vous savez que cela s'est produit, mais vous ne savez pas comment cela s'est produit" a déclaré Tod Lauer du National Optical Astronomy Observatory à Tucson, Arizona. Lui et son équipe d'astronomes dirigés par Ralf Bender du Max Planck Institute pour la physique extraterrestre à Garching, Allemagne et John Kormendy de l' University of Texas à Austin, ont fait ces observations avec Hubble. Les résultats furent publiés le 20 septembre 2005 dans l'édition de l' Astrophysical Journal. |
Aujourd'hui (oct 2005) de nouvelles observations spectroscopiques avec l'imageur STIS (Hubble's Space Telescope Imaging Spectrograph) révèlent que cette lueur bleue est provoquée par plus de 400 étoiles qui se sont formées il y a environ 200 millions d'années. Ces étoiles sont concentrées dans un disque de seulement 1 année-lumière de diamètre. Le disque est enfoui dans un cocon formé d'un anneau elliptique constitué de vieilles étoiles rouges très froides, qui avait déjà été observé lors de précédentes observations avec Hubble. Les astronomes utilisèrent le STIS pour mesurer la vitesse de ces étoiles. Ils obtinrent la vitesse en calculant la manière dont les ondes lumineuses sont étirées et compressées lorsqu'elles contournent le trou noir. Sous l'influence gravitationnelle de ce dernier elles filent à 1 000 km/s. A cette vitesse, elles feraient le tour de la Terre en 40 s et mettraient 6 minutes pour atteindre la Lune. Les étoiles les plus rapides parcourent une orbite complète en 100 ans. Le
noyau actif de M31 Andromède a probablement fabriqué des disques semblables
dans le passé et peut tout aussi bien continuer à les produire.
Pour Kormendy " il y a des raisons convaincantes pour croire en ces trous noirs super massifs. Mais les revendications extrêmes exigent des preuves extraordinairement fortes. Nous devons être certains que ce sont des trous noirs et non pas des amas sombres constitués d'étoiles mortes ".
Les observations de M31 avec le STIS sont si précises que les
astronomes ont éliminé toutes les autres possibilités donnant un
objet central sombre. Ils ont calculé que le trou noir aurait une masse
de 140 millions de masses solaires, ce qui est 4 fois plus que la masse
supposée auparavant. Pour Bender
" maintenant que nous avons prouvé que
le trou noir est au centre d'un disque d'étoiles bleues, la
compréhension de la formation de ces étoiles sera plus difficile. Le
gaz qui pourrait former des étoiles doit tourner autour du trou noir tellement rapidement
- et plus rapidement au bord intérieur proche du trou noir que vers
l'extérieur - que la formation d'étoiles est presque impossible. Mais
les étoiles sont là ! "
Bien que des astronomes soient étonnés de trouver un disque d'étoiles bleues tourbillonnant autour d'un trou noir super massif, ils disent également que l'étonnante architecture peut ne pas être insolite.
Lauer explique que "la dynamique à l'intérieur du noyau de
notre voisine peut être plus commun que ce que nous pensons. La Voie
Lactée a elle-même de jeunes étoiles proches de son trou noir.
Il semble peu probable que seules les deux grandes galaxies les plus
proches, devraient avoir cette activité singulière. Ainsi ce comportement peut ne pas être l'exception mais la règle.
De plus, nous avons trouvé d'autres galaxies qui possèdent un noyau
double, alors !...." |
Toutes les étoiles que nous voyons à l'œil nu, se situent dans la Voie Lactée. Seule, 1 galaxie est visible pour ceux qui ont une bonne vue et dans des conditions excellentes. Elle est localisée à l'aplomb de Mirak et à proximité de n d'Andromède. M31 est visible, au moins, à l'œil nu et dans des jumelles de 7 X 50 ou 11 x 80 avec un ciel parfaitement clair. Elle ressemble à une petite tache ovale laiteuse de 2° pour le plus grand axe et inclinée de 13° entre son plan et la ligne de visée. Une lunette montre une condensation centrale d'aspect stellaire. Un truc très connu, consiste à rester dans l'obscurité au moins 20 mn, afin que la pupille se dilate et d'utiliser sa vision décalée, celle où les bâtonnets, situés sur la partie latérale de l'œil, servent à la vision de nuit. Son diamètre passera de 5 mm à 7 mm, avec pour conséquence un accroissement de la sensibilité, la surface de la pupille ayant doublé. |
L'observation devient
extraordinaire dans un instrument de 400 mm. Les amas globulaires, petites
taches floues, deviennent discernables. Toutefois, un grossissement de 300 sera
utile afin d'éviter la confusion avec des étoiles. Mais c'est un vrai
challenge de vouloir les observer, compte tenu de leur faible magnitude (>14)
et de leurs faible dimensions (quelques secondes d'arc).
Découverte par Messier le 10 août 1773, c'est la 2e plus brillante galaxie satellite d'Andromède. Elle se trouve à peu près à la même distance de nous que M31. Située à 0,6 ° au NW du bulbe d' Andromède, elle est entourée d'un halo extérieur. Au centre, zones de poussières où des étoiles pourraient se former. Des étoiles très bleues et un trio amas ouverts bleus et jeunes. 8 amas globulaires ont été trouvés dans le halo. Cette galaxie sphéroïde particulière, de type E5 ou 6, contient des étoiles jeunes qui donne une couleur bleue au centre. De larges bandes de poussières sont situées dans les mêmes zones que ces étoiles jeunes qui s'étendent sur 600 al. Le centre de la région active n'est pas en concordance avec le centre optique. Elle contient de l'hydrogène neutre à raison de 300 000 masses solaires, pour une masse totale estimée entre 3,6 et 15 milliards de masses solaires. Par contre la molécule CO n'a pas été détectée. Le gaz doit être peu dense pour que des molécules s'y forment. Le rapport masse de gaz / étoiles jeunes est le même que pour le Grand Nuage de Magellan. magnitude visuelle:
8,5. AD: 0h 40,3 mn Dec: 41° 42'
M32 fut découverte en 1749 par Le Gentil. Située au voisinage immédiat (en haut de la photo ci-contre), elle est en interaction forte avec M31. Hélas, l'inclinaison trop forte masque le phénomène. Les étoiles externes de M32 ont été arrachées par l'attraction gravitationnelle de M31. Située à ½ degré au sud de M31, un petit télescope en donne l'image d'un corps légèrement ovale et de 3' de long. C'est une galaxie elliptique, compacte avec une forte brillance de surface. On n'y a pas encore trouvé d'amas globulaires. Les galaxies elliptiques sont connues pour leur vieilles étoiles rouges. Récemment, des centres galactiques furent découverts émettant une quantité inattendue de lumière bleue et ultra-violette. La plupart de cette lumière bleue provenait de jeunes étoiles chaudes, contrairement à la lumière rouge qui provient de vieilles étoiles rouges qui composent les elliptiques. Dans la vue ci-contre, réalisée en fausse couleur par le HST, le centre de M32 a été résolu et montre à l'intérieur des milliers d'étoiles bleues. La réponse à la question qui vient tout de suite à l'esprit est que probablement ses étoiles vieillissantes et bleutées, atteignent en leur cœur des températures relativement hautes par un processus avancé de fusion de l'hélium, plutôt que de l'hydrogène. Sa proximité toute relative de nous, a tout de même permis de voir que sa métallicité solaire était en moyenne inférieure aux galaxies elliptiques normales. La formation d'étoiles a dû s'arrêter il y a 8 milliards d'années, selon l'âge de ses étoiles, après avoir duré pendant plusieurs milliards d'années. Son noyau est estimé à 100 millions de masse solaire, à raison de 5000 Soleil par pc³ (parsec au cube), ces étoiles sont en rotation rapide autour d'un objet central très massif. Il présente des similitudes avec celui de M31. Magnitude:
8,7 AD: 0h 42,8 mn Dec: 40° 53' Credit: Thomas M. Brown (GSFC)
et al., NASA
William Herschel avait repéré un nuage brillant, à 0,7° au SW du noyau, au sein d'Andromède, dans la partie gauche, sous une nébuleuse obscure. De ce fait, il l'avait répertorié sous le numéro HV 36. Il s'agit d'un immense amas de supergéantes bleues, repérées dans le catalogue de Dreyer sous le numéro NGC 206, qui s'étend sur 4000 al. Un télescope de 200 mm permet d'observer cette masse plus claire et de forme à peu près rectangulaire. Avec un 300 mm, la région apparaît marbrée de gaz et de poussières et d'un aspect granuleux.
Hubble a photographié l'amas globulaire G1, le plus brillant des amas d'Andromède et il est aussi le plus lumineux du Groupe Local. Il peut être visible par des amateurs bien équipé, dans des conditions favorables d'observation et avec un télescope d'au moins 250mm d'ouverture. C'est une grande boule de lumière rassemblant quelques 300 000 vieilles étoiles. G1 est aussi connu sous le nom de Mayal II. Il orbite autour d'Andromède, à 130 000 années-lumière de son noyau. L'image est comparable aux images, prises par des télescopes sur Terre, d'amas similaires orbitant dans la Voie Lactée. Mayal II est cependant 100 fois plus loin et donc 10 000 fois plus petit. Une vision des détails les plus fins permet aux astronomes de voir les plus petites étoiles brûlant leur hélium et dont les températures et brillances de cet amas G1 montrent que les plus vieux amas de la Voie Lactée ont approximativement le même âge. Ils se sont formés probablement peu de temps après le début de l'univers, fournissant aux astronomes un enregistrement précoce de la période de formation des galaxies. Durant les 2 prochaines années (2001 - 2002), les scientifiques vont étudier plus d'une vingtaine d'amas de M31. Sa magnitude visuel est de 13,7. http://hubblesite.org/newscenter/archive/1996/11/
Selon leur forme, les galaxies sont classées en 3 grandes catégories et en sous-catégories, représentées dans le schéma ci-dessous:
Elles peuvent être aussi un mélange de spirales et spirales barrées, telle la Voie Lactée.
Depuis quelques temps, les chercheurs ont découvert que M31 et la Voie Lactée se rapprochaient à la vitesse de 1 200 km/s. Pendant longtemps, on a crû que la Voie Lactée tombait sur Andromède. Sa masse n'avait pas été estimée exactement. La découverte, par Wyn Evans (physique théorique à Oxford) et Mark Wilkinson (Institut d'Astronomie à Cambridge), de 10 galaxies, 17 amas globulaires et 9 nébuleuses planétaires dans le halo de M31 ont permis d'étudier leurs vitesses pour en déduire la masse d'Andromède. Plus la force de gravitation est élevée, plus grande est la vitesse (loi de Newton). Autrefois, l'évaluation était faite à partir de la rotation des nuages de gaz. Or ces nuages ne sont présents que dans le disque et à une distance limitée du centre. L'erreur commise est imputable à la différence des 2 bulbes. Celui d'Andromède est plus grand que celui de la Voie Lactée. Il pèse de tout son poids sur le centre, ce qui fausse la mesure. Leurs travaux furent publiés dans le bulletin mensuel de la Société Royale Britannique. Elle est plus légère que la Galaxie. Mais qu'elle soit plus légère ou plus lourde que la Voie Lactée, cela ne change rien au fait que la gravitation de la plus lourde attire la plus . faible Selon John Dubinski (Institut Canadien d'Astrophysique) et Lars Hernquist (Centre Astrophysique du Harvard-Smithsonian),la rencontre se produira dans 3 milliards d'années, pour se terminer en une elliptique géante des centaines de millions d'années plus tard. D'après leurs simulations, 2 issues possibles: ou bien la Terre sera éjectée, ou bien expédiée au centre de la Galaxie. Si la distance entre chaque étoiles est considérable, pour qu'elles puissent se rencontrer (pour mémoire, si le Soleil mesurait 1 mm de diamètre, Proxima du Centaure serait à 30 km), il n'en est pas de même pour les immenses nuages de gaz et de poussières. Bien que ne comptant qu'une poignée de particules par cm³, la rencontre ne sera pas anodine, car les marées gravitationnelles vont entraîner des flambées de nouvelles étoiles, des supernovae et des bouleversements au sein de la Voie Lactée, en quelques millions d'années. Les explosions spectaculaires entraîneront des rayonnements X et gammas intenses qui risqueront de faire disparaître la vie sur Terre. Si une supernova (voir Géminca)peut se produire beaucoup plus loin qu'une étoile, ses effets peuvent tout de même être ressentis sur Terre. Pour se convaincre des changements que cela engendrera, il suffit de regarder le comportement des Antennes NGC 4038/4039 (image ci-contre), où les marées gravitationnelles ont profondément bouleversé les 2 galaxies. Pour d'autres, tout aussi convaincant, la rencontre aura lieu en douceur. Ouf !... Nous avons eu chaud..... John Dubinski a réalisé une simulation de rencontres galactiques à l'aide d'un nouveau calculateur d'IBM: Blue Horizon. Pour cela il a entré 100 millions d'étoiles qu'il a fait réagir gravitationnellement. L'ordinateur, en calculant 1000 milliards d'opérations à la seconde, a rendu son verdict dont vous voyez quelques images. Les autres, et la simulation, sont visibles sur sa page: |
Ce nom fut choisi en souvenir d'Hipparque, le
premier arpenteur du ciel. Hipparcos c'est l'acronyme de High
Precision Parallax Collecting
Satellite. Ce satellite fonctionna du 11 septembre 1989 au 15 août
1993. Un problème sur le moteur d'apogée, qui devait le transférer sur une
orbite circulaire à 36 000 km, le transféra sur une orbite elliptique
d'environ 500/36000 km. Les logiciels furent reconfigurés permettant à la
sonde de cartographier 118 218 étoiles pour une très grande précision et 1
million d'étoiles avec une précision moindre. Le télescope de 300 mm fut un bijou de précision. Son miroir fut taillé à l/60, soit une précision 9 nm, autrement dit des ondulations de 9 mm sur une surface de 300 km de diamètre. |
En 1923, Edwin Hubble examinait des plaques photographiques prises de la galaxie d'Andromède avec son télescope de 2,5 m. Il recherchait des novæ, qui sont des étoiles d'une brillance instantanée considérable, causée par une violente explosion. En cette nuit du 5 au 6 octobre 1923, Hubble localisa 3 novæ, qu'il marqua d'une lettre N. Cependant l'une d'elles s'avéra une variable Céphéide, une étoile qui change d'éclat d'une manière prévisible, et le N fut barré pour être remplacé par "VAR". Cette Céphéide et d'autres par la suite, permirent à Edwin Hubble de prouver que M31 n'était pas un amas d'étoiles à l'intérieur de la Voie Lactée, mais une galaxie située à un million d'années-lumière. (extrait de la page historique de l'observatoire du Mont Wilson) retour à galaxie , univers , Images (Voie lactée)
Sujet traité d'après les notes de l'observatoire de Paris, du SEDS, de Ciel et Espace, de Sciences et Avenir, de l'Astronomie Populaire, Astronomie Universalis, de l'Astronomie, de l'Atlas de l'astronomie, du monde des étoiles, de la couleur des étoiles, de la NASA, d'Apod, NASA/Chandra, ESA/ISO et ESA/Rosat.Les Antennes: B. Whitmore (STScI), F. Schweizer
(DTM), NASA |
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