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Atterrissage sur Titan

  

 

Mars et l'eau
18/10/04

   Un étudiant du Virgina Tech a publié son étude dans la revue Nature qui montre que Mars a probablement eu de l'eau liquide que jusqu'à un certain point et seulement durant peu de temps, géologiquement parlant.

   Megan Elwood Madden de Jacksonville, Illinois, étudiant diplômé en géosciences sous la direction de Donald Rimstidt, professeur de géosciences tous les deux au Collège scientifique ont publié dans l'édition de Nature du 14 octobre 2004 que la jarosite , ci-contre, (KFe3(SO4)2(OH)6 est un sulfate qui peut-être associé à l'hématite) est un indicateur de l'eau laquelle est un facteur d'érosion chimique sur Mars, selon le communiqué de Presse de Nature.

   Le rover Opportunity a récemment trouvé de la jarosite dans la roche "el capitan" à droite, et probablement du gypse sur la surface de Mars, qui seraient une preuve supplémentaire de l'existence de l'eau dans un passé lointain car ces minéraux se forment dans un environnement humide, toujours selon l'article de Nature.

  

Le rover Opportunity a récemment trouvé de la jarosite dans la roche "el capitan"

 

 

 

 

 


  El Capitan, la croix 'X' indique la cible du RAT 
Image Credit: NASA/JPL

 D'autre part pour Elwood Madden, il y a longtemps que les scientifiques savent que le basalte serait une roche commune sur Mars et les météorites. En modélisant par ordinateur les données thermodynamiques pour déterminer le type de minéraux qui se forment par réactions entre la roche et l'eau, Elwood Madden a regardé comment les basaltes survivent ou réagissent avec de l'eau, dans les conditions trouvées sur Mars et a utilisé les résultats pour interpréter comment la jarosite et le gypse pourraient avoir été formés. Ils pensent que le jarosite a probablement été formé à partir d'une réaction de basalte avec de l'eau liquide.


  Cependant, la jarosite est préservée seulement dans des régions arides. Selon Elwood Madden et Rimstidt, la jarosite ne se forme que lorsque seulement  des réactions en petites quantités  se produisent et se décompose complètement s'il y a  plus d'eau disponible. Pour Elwood Madden ceci démontre que la réaction sur Mars a manqué de l'eau. Et Rimstidt ajoute qu'il n'y avait pas assez d'eau ou bien elle a disparu rapidement. Pour
Elwood Madden, Bodnar et Rimstidt cela signifie que l'eau, dans laquelle les minéraux se sont formés, s'est rapidement évaporée ou infiltrée dans le sous-sol.

   Puisque l'eau est essentielle à la vie, la découverte pourrait avoir des implications sur son temps passé sur Mars et la probabilité de découvrir des organismes vivants. Pour Rimstidt, il n'y certainement plus aucune chance de trouver des organismes vivants aujourd'hui, mais il est impossible de dire s'il y a eu assez d'eau et pendant combien de temps.

   Quant à la quantité d'eau qui a coulé sur Mars, les chercheurs ne savent pas s'il y en avait une grande quantité pendant une courte période ou une petite pendant une plus longue période. Rimstidt ajoute que cependant, ils peuvent dire s'il y a eu une fenêtre géologiquement courte dans laquelle l'eau liquide était présente, suggérant qu'il y ait également eu une période de temps limitée où les conditions ont pu avoir été hospitalières pour la vie. Les chercheurs présenteront leurs résultats en novembre à la conférence de la Geological Society of America à Denver.

http://spaceflightnow.com/news/n0410/14marswater/

http://euromin.w3sites.net/mineraux/JAROSITE.html

http://www.lamystiquedespierres.com/photos/aff1.php3?rep=J&titre=Jarosite


 

Planètes en construction

18/10/04

 

  Les astronomes ont annoncé aujourd'hui que les planètes se forment sur de longues périodes avec des collisions massives entre des blocs dépassant la taille de hautes montagnes.

 

   De nouvelles observations du télescope spatiale infrarouge Spitzer ont révélé de grands nuages de poussières autour de plusieurs étoiles. Ces nuages s'effondreront très probablement en planétoïdes rocheux qui se percuteront violemment. Le couple Terre Lune s'est formé au cours d'une telle catastrophe. Avant ces dernières conclusions, les astronomes pensaient que la formation était moins chaotique. Aujourd'hui le Dr. George Rieke de l' University of Arizona, Tucson, premier auteur de la découverte et scientifique du télescope pense que les planètes doivent emprunter une longue route cahoteuse pleine d'embûches et de bombardements incessants avant d'être complètement développées. Spitzer a été capable de voir les lendemains poussiéreux de ces collisions grâce à sa puissante vision dans l'infrarouge. Lorsque les planétoïdes, les noyaux rocheux des planètes comme la Terre ou Mars se percutèrent, ils fusionnèrent en une planète plus grande ou bien volèrent en éclats en blocs plus ou moins gros. La poussière générée par ces événements est réchauffée par l'étoile hôte et brille en ondes infrarouges que Spitzer contemple.

 

es grains de poussières se collent entre eux, accumulant graduellement plus de masse. Eventuellement des corps de la taille d'une montagne se percutent pour plus tard devenir une planète.    Ces découvertes seront publiées dans la prochaine édition de la revue The astrophysical Journal. Elles reflètent ce que nous connaissons de la formation de notre propre système planétaire. Les études récentes des cratères lunaires indiquent également un Système solaire primitif très turbulent. La lune a encaissé une série de chocs importants lorsqu'elle commença à prendre forme. Les mascons en seraient les résidus enfouis au plus profond de notre satellite. En accord avec les théories les plus populaires, les planètes rocheuses se sont formées comme des bonhommes de neige. Elles démarrent à partir d'une petite balle au milieu d'un épais disque de poussières autour d'une jeune étoile. Puis, par des interactions gravitationnelles, les grains de poussières se collent entre eux, accumulant graduellement plus de masse. Eventuellement des corps de la taille d'une montagne se percutent pour plus tard devenir une planète.


   Précédemment, les astronomes avaient envisagé une progression en douceur vers un système planétaire arrivé à maturité en quelques millions voire quelques dizaines de millions d'années. Ils pensaient que les disques proto- planétaires poussiéreux devaient s'étioler en vieillissant, avec de soudaines flambées occasionnelles de collisions entre le surplus de corps rocheux.

   Rieke et ses collègues ont observé un environnement de formation planétaire plus varié. Ils utilisent les nouvelles données de Spitzer en collaboration avec l'Agence Spatiale Européenne et son observatoire spatial infrarouge (ISO) et une association Nasa, Grande Bretagne et le satellite infrarouge hollandais (IRAS). Ils observent les disques de poussières autour de 266 étoiles proches et de taille similaire au Soleil ou bien 2 à 3 fois sa masse et d'âge varié. 71 de ces étoiles sont le refuge de ces disques présumés contenir des planètes à différents stades de leur évolution. Mais, au lieu de voir les disques disparaîtrent en étoiles plus anciennes, les astronomes ont observé l'inverse dans certains cas.

  Rieke expliqua qu'ils pensaient que des jeunes étoiles, âgées d'environ un million d'années, avaient des disques plus grands, plus lumineux et que des étoiles plus anciennes de 10 à 100 millions d'années en auraient de plus petits, mais ils avaient trouvé quelques jeunes étoiles sans disques et quelques vieilles étoiles avec des disques massifs. Cette variabilité implique que les disques protoplanétaires peuvent être obscurcis avec la poussière durant toute leur vie, jusqu'à des centaines de millions d'années après que l'étoile hôte ait été formée. De nombreuses collisions sont la seule voie pour former autant de poussières dans les vieilles étoiles.

 

  Avant Spitzer seulement quelques douzaines de disques ont été observés autour d'étoiles âgées de plus de quelques millions d'années. Seule l'unique vision très sensible en infrarouge lui permet de détecter la faible chaleur (quelques degrés kelvin) de milliers de disques d'âges divers. Pour le Dr. Michael Werner, scientifique au JPL à Pasadena, Spitzer a ouvert une porte pour l'évolution des disques et des planètes. Le Dr Anne Kinney, directeur de la division Univers à la Direction des missions scientifiques au quartier général à la NASA de Washington trouve très excitant ces nouvelles découvertes qui donnent un nouveau point de vue sur la formation des planètes et le processus qui mène à la vie. Elle ajouta que Spitzer incarne vraiment la mission pour explorer l'univers et rechercher la vie.

 

Source:   http://www.spitzer.caltech.edu/.

http://www.spitzer.caltech.edu/Media/releases/ssc2004-17/images/ssc2004-17a_200.jpg

http://spaceflightnow.com/news/n0410/18planet/


Wopmay en stéréo

18/10/04

   Munissez-vous d'une paire de lunettes stéréoscopiques équipées de 2 filtres un rouge (oeil gauche) et un bleu (oeil droite) pour admirer cette image. Disponible dans le numéro de Ciel et Espace de Novembre 2004 (4,90€). Attendre plusieurs secondes pour que les yeux s'habituent.


   Cette image vue en 3 dimensions prise par Opportunity au 250e sol de sa mission, c'est-à-dire le 6 octobre 2004, montre la roche "Wopmay" sur les pentes du cratère Endurance. Dans quelques jours Opportunity va l'ausculter avec ses instruments du bras robotisé.

  Le nom fait référence à Wilfrid Reid "Wop"May, un pilote canadien. Les scientifiques pensent que les morceaux dans Wopmay, tout comme les traits d'" Escher " et d'autres roches au fond du cratère "Endurance", peuvent être liés à un  processus de fissures et d'érosion, probablement provoqués par exposition à l'eau. Les zones entre les fissures semblent avoir été érodées donnant un aspect grumeleux. Wopmay mesure environ 1 mètre.


Image Credit: NASA/JPL


Capsule chinoise et maison

17/10/04


 Photo d'une capsule chinoise après son retour sur le sol chinois

Un satellite chinois a détruit une maison dans un village chinois, au sud-ouest du Sichuan, lors de son retour sur Terre   Un satellite chinois a détruit une maison dans un village chinois, au sud-ouest du Sichuan, lors de son retour sur Terre et il n'y a eu aucune victime selon l'agence de presse chinoise Youth Daily. Ce retour malencontreux s'est produit après une mission 18 jours. La partie récupérable contenait de l'appareillage scientifique.

  Le journal raconte qu'un parachute géant avec un dessus noir de forme conique a été aperçu tombant du ciel pour traverser la toiture d'une maison villageoise aux environs du marché de Tianbeizi. La toiture a été complètement détruite ainsi que les murs qui se sont écroulés. Cependant la capsule fut retrouvée intacte et a été transportée après avoir été inspectée par des experts.

  Le rapport ne donne aucune raison sur les causes de l'accident et essaye de sous-évaluer le crash. Dans le quotidien officiel local  Ai Yuqing, les lecteurs ont pu lire que la capsule est seulement passée par le toit et personne n'a été blessé ou mort. Les experts qui l'ont inspectée, l'ont trouvée en bon état.

  Les experts chinois pour l'espace ont déclaré sans rire que la technique d'atterrissage des satellites de la Chine est très sûre et la précision du point d'atterrissage est parmi la meilleure du monde. Le public n'ont pas besoin de s'inquiéter à ce sujet.

   Le satellite, au sommet d'une fusée Longue Marche 2-D, a décollé du centre de lancement des satellites de Jiuquan dans la province du nord-ouest de Gansu. C'est la 20e mission de ce type lancée par la Chine.

 

Cependant......


CHENGDU, Oct. 15 (Xinhuanet) - 

   Le 20e satellite chinois pour la science et la technologie a été lancé du centre de lancement des satellites à Jiuquan ao nord-ouest du désert chinois, le 27 septembre et a atterri vendredi sur le sol chinois à 10h43 comme prévu. 

  Tous les appareils et instruments à bord ont fonctionné normalement lorsqu'il était en orbite autour de la Terre. Il a accompli toutes les expériences de recherches scientifiques de surveillance et cartographie selon les sources officielles.

   Le centre de mesures et de contrôles des satellites de Xi'an a piloté les mouvements du satellite en permanence pendant les 18 jours qui est retourné sur Terre vendredi matin tandis que les appareils restaient en orbite.

   En 1975 la Chine lançait son premier satellite scientifique et technologique récupérable.

 

Source: Xinhua News Agency


Envisat et la pollution

15/10/04

   Après 18 mois de mesures, voici la première carte mondiale de la pollution de l’air établie par le satellite européen Envisat.  

   Le satellite Envisat de l’ESA, avec ses dix instruments, a été lancé en février 2002 et est le plus gros satellite de surveillance de l’environnement au monde. Son spectromètre d’absorption à barrettes CCD (capteur à balayage) pour la cartographie atmosphérique (SCIAMACHY) enregistre le spectre du rayonnement solaire qui traverse l’atmosphère. Ces résultats sont alors soigneusement filtrés pour trouver les « empreintes » d’absorption spectrale des gaz à l’état de trace dans l’air.

   Sciamachy est un spectromètre qui cartographie l'atmosphère sur une très gamme de longueurs d'ondes, permettant la détection des gaz rares, de l’ozone et des gaz connexes, ainsi que des nuages et des particules de poussière contenues dans l'air. Il fonctionne par mesure du rayonnement solaire, transmis, réfléchi et diffusé par l’atmosphère ou la surface terrestre dans longueurs d’ondes allant de l’ultraviolet, du visible et du proche infrarouge. Avec un balayage de 960 km, il analyse la totalité de la planète tous les six jours.

    La carte atmosphérique mondiale à haute résolution de la pollution par le dioxyde d’azote ci-dessous, montre clairement comment les activités de l’homme influent sur la qualité de l’air. La Chine est très sérieusement polluée par suite d'une utilisation massive du charbon et la montée en puissance des industries lourdes. L'augmentation du niveau de vie va accroître ce phénomène avec un plus grand nombre de véhicules à essence. La région de Hong-Kong se détache très nettement, ainsi que la Corée du Sud et le Japon. La région des grands lacs et la côte Est ne sont pas épargnées en Amérique du Nord ainsi que la côte Ouest. En Europe, la Ruhr en Allemagne, une partie de la Hollande, toute la Belgique, Londres et la Tamise, la vallée du Pô en Italie et la région parisienne en France sont très concernées. L'Europe centrale commence à suivre cette évolution. En Afrique, la région du Caire et la région de Johannesburg où existent d'importantes centrales au charbon, sont atteintes. En Asie mineure, les pays du Golfe persique, Riyad, Téhéran et Israël. En Asie du Sud-Est la Malaisie n'est pas épargnée. Mexico, en Amérique centrale ressort comme un coup d'épingle sur la carte à cause de ses centrales au charbon. Sur l'agrandissement, les routes empruntées par les navires apparaissent en certains endroits comme en Mer Rouge et dans l’Océan Indien entre la pointe sud de l’Inde et l’Indonésie. La fumée des cheminées des navires qui empruntent ce trajet rejette de grandes quantités de NO2 dans la troposphère. De plus, sur l’Asie du Sud Est et une bonne partie de l’Afrique, on peut voir le dioxyde d’azote produit par la combustion de la biomasse. 


   Steffen Beirle de l’Institut de physique de l’environnement de l’Université d’Heidelberg est l'auteur de la carte présentée ci-dessus. Cette carte donne une moyenne établie à partir de toutes les données relevées sur une période de 18 mois. Ceci a pour effet de réduire les variations saisonnières de combustion de la biomasse ainsi que celles qui sont dues aux modifications de l’activité humaine selon les périodes de l’année. Elle a permis de mettre en évidence la pollution humaine en comparant les données produites en semaine de celles produites le dimanche. Le dioxyde d’azote est produit par les émissions en provenance des centrales électriques, de l’industrie lourde et du transport routier ainsi que de la combustion de la biomasse. La foudre dans l’air produit également des oxydes d’azote, naturellement, tout comme l’activité microbienne dans le sol. Les scientifiques peuvent ainsi conclure que
le dioxyde d’azote (NO2) est essentiellement produit par l’homme et nous savons qu'une exposition excessive à ce gaz entraîne des lésions pulmonaires et des problèmes respiratoires. Le gaz joue également un rôle important dans la chimie atmosphérique puisqu’il engendre la production d’ozone dans la troposphère – qui est la couche inférieure de l’atmosphère sur huit à seize kilomètres de hauteur.  

    Des mesures sur des sites localisées du dioxyde d’azote atmosphérique sont effectuées dans bon nombre de pays occidentaux industrialisés, mais les sources de données au sol sont, dans l’ensemble, fort peu nombreuses. Seuls les capteurs spatiaux permettent de réaliser une surveillance globale efficace : la sensibilité des satellites au dioxyde d’azote de la troposphère a été démontrée pour la première fois par l’expérience GOME (Global Ozone Monitoring Experiment) sur le satellite ERS-2 de l’ESA. Cependant, GOME était seulement un précurseur à échelle réduite de Sciamachy financé par l’Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique qui a été embarqué sur Envisat. Même si les deux instruments fonctionnent de la même manière, GOME a une résolution spatiale de seulement 320 x 40 km, à comparer avec la résolution moyenne de 60 x 30 km de Sciamachy. En outre, ce dernier observe l’atmosphère sous deux angles différents – vers le bas, en visée au « nadir » tout en faisant des observations de « limbe » dans la direction de vol – et dispose d’une largeur de spectre nettement supérieure à celle de son prédécesseur.

     Des équipes des universités de Brême et d’Heidelberg en Allemagne, l’Institut d’aéronomie spatiale de Belgique (BIRA-IASB) et l’Institut météorologique royal des Pays-Bas (KNMI) ont pu traiter avec succès les données de Sciamachy pour produire les cartes les plus fines jamais réalisées des colonnes verticales du dioxyde d’azote troposphérique.

    Sciamachy est une contribution nationale à la mission Envisat de l’ESA. Il a été financé par le gouvernement allemand par le biais du Centre aérospatial allemand (DLR), par le gouvernement des Pays-Bas au travers de l’Agence néerlandaise pour les programmes aérospatiaux (NIVR) ainsi que par le gouvernement belge par l’intermédiaire du BIRA-IASB.

    John Burrows de l’Institut de physique de l’environnement de l’Université de Brême a été le concepteur d’origine de Sciamachy, et il est maintenant le Directeur de recherches de ce programme. Sciamachy fait partie de la famille des spectromètres atmosphériques qui comporte aussi GOME, embarqué sur ERS-2, et le futur instrument GOME-2 qui sera lancé l’année prochaine dans le cadre de la première mission MetOp.

   Image de Robert Simmon, selon les données du Tropospheric Emission Monitoring Internet Service (TEMIS)

http://www.esa.int/


Hubble et le robot

15/10/04

   Le Canada va venir au secours de Hubble. La Nasa étudie une mission robotisée avec la firme canadienne MD Robotics. Actuellement elle a fourni le bras robotisé de la Navette. La mission utilisera un engin baptisé HRV (Hubble Robotic Vehicle) qui sera lancé fin 2007 ou début 2008. Cela prolongerait de 5 ans la vie de Hubble, jusqu'en 2012. La NASA dispose de 39 mois pour les préparatifs. Cela permettra un recouvrement avec son remplaçant, le télescope James Webb.

Air & Cosmos n° 1954 -15/10/04


Cassini/Huygens et le survol de Titan

15/10/04

  La sonde Cassini/Huygens qui a été lancé depuis le centre spatial  Cap Kennedy en 1997, produit d'une collaboration entre 3 agences spatiales (NASA, ESA - Europe et ISA - Italie) comprenant la contribution de 17 pays. Elle est arrivée le 1 juillet 2004 dans la banlieue de Saturne. Commence alors une mission de 4 ans qui a débuté par le survol de Phoebé et des vues des anneaux. Le 26 octobre 2004 ce sera le survol de Titan à 1 000 km. Ce survol permettra peut-être d'éclaircir l'atmosphère de Titan. Voir ci-dessous, ce que l'on en sait. Ce sera un grand moment avant l'atterrissage de la sonde européenne. Le temps restant avant ce grand moment figure en tête de cette page. C'est le 25 décembre que Huygens se détachera de Cassini.


http://www.nasa.gov/images/content/63662main_earth_titan_62.jpg

 Avec une atmosphère plus épaisse que celle de la Terre et composée d'intéressantes molécules biochimiques (méthane, hydrogène et carbone) la riche chimie de Titan continue à intéresser les astrobiologistes en attendant de débarquer sur sa surface. 


Genésis, la raison du crash

15/10/04

  Le MIB (bureau d'enquêtes) en analysant la capsule Genésis a indiqué que la cause probable du crash serait due a une erreur de conception. Une mauvaise orientation d'un commutateur de détection de gravité serait en cause. Les commutateurs détectent le freinage provoqué par la rentrée à très grande vitesse dans l'atmosphère et puis initialise la séquence conduisant au déploiement du parachute et du parafoil.

   Le dr. Michael G. Ryschkewitsch du MIB a déclaré que cette cause simple n'avait pas encore été entièrement confirmée et ils ne savent pas si c'était le seul problème dans les systèmes de Genésis.


ISS et l'Expédition 10

14/10/04


 

Le 10e équipage à destination de l'ISS a décollé ce matin à bord d'une fusée Soyouz depuis Baikomour, au Kazakhstan. Partis pour un séjour de 6 mois, il y a le commandant Leroy Chia officier scientifiques de la Nasa et l'ingénieur de vol Salizhan Sharipov et Yuri Shargin cosmonaute chargé des tests dans les forces spatiales russes. Ce dernier retournera sur Terre avec l'équipage 9 dans une semaine. Le Soyouz s'est arrimé à l'ISS samedi 16 octobre à 6h25 heure européenne. Jusqu'au 23 octobre, il y aura 5 personnes dans l'ISS pour faire la transition. 

Chiao et Sharipov resteront à bord jusqu'à la mi-avril 2005. C'est le premier équipage asiatique. Leroy Chiao (44 ans) est d'origine taïwanaise et Salizhan Charipov (40 ans) est d'origine Kirghize. Shargin passera huit jours à bord et s'occupera des expériences scientifiques.  Le commandant Gennady Padalka de l'expédition 9, ingénieur de vol avec l'officier scientifique Mike Fincke retourneront sur Terre avec Shargin le 23 octobre. Ils se trouvaient à bord de l'ISS depuis le 21 avril.

    Le programme de l'expédition 10 prévoit la préparation à l'arrimage de 2 Progress (23/12 et 28/02/05), 2 sorties extravéhiculaires (janvier et mars) et la préparation de l'arrivée de la Navette (STS 114). Le retour en vol est prévu pour mai 2005. La seconde EVA servira à préparer l'arrivée de l'ATV dont le lancement est prévu pour octobre 2005.
http://spaceflight.nasa.gov/


Opportunity et Wopmay

14/10/04

   Opportunity est en excellente santé et à trouver une bonne exposition solaire, lui permettant de récupérer, à l'aide de ses panneaux solaires, une moyenne de plus de 660 watts-heure par sol. Le rover est prêt pour l'approche finale " Wopmay", une fascinante roche crevassée ressemblant à un cerveau (voir ci-dessous).

   Le sol 245 fut une petite journée. Opportunity a seulement fait de la télédétection. Le rover a pris des images dans toutes les directions avec la caméra de navigation. Il utilisa son spectromètre miniature pour faire des observations di ciel et du sol. Puis il entra en sommeil profond pour la nuit du sol 245 au sol 246.


Image de Wopmay sur les pentes du cratère Endurance

   Les sol 246 au sol 248 furent considérés comme des jours de week-end. L'équipe des liaisons montantes a accompli un travail herculéen  complétant avec succès et  chargeant 3 journées de travaux scientifiques en plus de quelques résultats produits dans la journée.

  Opportunity commença au sol 246 à faire des mesures avec le spectromètre Moessbauer et entreprit un long examen de la cible appelée "Void". Cela dura jusqu'au sol 248. Tout en rassemblant les données de Moessbauer, Opportunity a également effectué deux heures d'observations avec sa caméra panoramique et son spectromètre thermique miniature à émission. Puis le sol 249, le spectromètre à rayons X compléta l'intégration des particules alpha.

   Opportunity exécuta alors une série images microscopiques, rangea le dispositif de déploiement de l'instrument et commença à avancer vers la cible suivante: Wopmay. Le parcours de 19,98 m s'effectua correctement, mais avec plus de patinage que prévu. A la fin du parcours, Wopmay était à 2 m, assez loin ne pas avoir été un risque pendant la commande, mais plus proche que prévu. Les évaluations de glissade donnent un risque de patinage radial à 64 pour cent. 

   Au sol 250, qui se termina le 7 octobre, Opportunity avait effectué la première partie de son approche programmée sur 2 jours. Cette progression d'environ 7 m se déroula bien. La fin de la commande a inclus les arcs conditionnels à exécuter seulement si le rover était en position appropriée. La commande a mis le rover en bonne position  pour l'approche finale du sol 251.

   Après 250 sols, Opportunity avait parcouru 1 611,99 mètres.

 


Mars, Tetl et Escher

08/10/04

les scientifiques ont  remarqué des couches de roches horizontales appelées "tetl".   Opérant pendant 3 fois plus de temps que prévu à l'origine, les rovers montrent toujours une fraîcheur insolente, tout en révélant des preuves d'un passé humide où l'eau aurait circulé sur Mars.

  Après avoir parcouru plus de 3 km dans le cratère Gusev pour atteindre "Columbia Hills", Spirit grimpa sur les collines, hautes de 50 m. Sur l'image composite de droite, prise par la caméra panoramique, les scientifiques ont  remarqué des couches de roches horizontales appelées "Tetl". Ils  souhaitent examiner cette roche plus en détail afin de déterminer son origine. Est-elle volcanique ou sédimentaire ? Si pour quelque raison, cette roche particulière n'est pas favorablement positionnée pour le meulage et l'examen par les outils montés sur le bras robotique, une autre roche semblable, appelée "Coba" se trouve à proximité. 

    Après avoir découvert que le socle rocheux avait été beaucoup modifié par l'eau, les scientifiques utilisèrent le rover pour chercher une roche relativement inchangée afin de les comparer et mieux comprendre les changements environnementaux de la totalité du secteur. Au lieu de cela, même les roches les plus récentes dans les "Columbia Hills",  examinées par Spirit, ont montré des signes de modification dominée par l'eau. Spirit a pris cette image le 29 septembre 2004, soit au 264e sol.

    A l'autre bout, Opportunity a pris, le 24 août 2004 au 208e sol, une image en fausse couleur d'une roche (gauche) surnommée "Escher", sur les pentes image en fausse couleur de la roche surnommée "Escher", sur les pentes sud-ouest du cratère Endurance. sud-ouest du cratère Endurance.  Les scientifiques pensent que les fractures de la roche, qui divisent la surface en polygones, peuvent avoir été provoquées par un ou plusieurs processus. Par exemple, par l'impact qui a créé le cratère Endurance ou bien elles peuvent avoir été produites quand le reste de l'eau s'est évaporée. Une troisième possibilité est que beaucoup plus tard, après que la roche se soit formée et après que le cratère fut créé, la roche s'est humidifiée, puis l'eau s'est évaporée et la roche s'est fissurée. Opportunity a passé les 14 derniers sols à étudier Escher et d'autres roches semblables avec ses instruments scientifiques. Les scientifiques, après avoir découvert que les roches au fond du cratère furent plus modifiées que les roches avoisinantes, en ont déduit que l'eau pourrait en être la cause. La roche "Escher" a été comparée à la roche" Virginia". Avant que le rover ait creusé un trou dans les roches, les niveaux relatifs de chlore d'Escher sont plus élevés que ceux de Virginia, tandis que le soufre est à un niveau plus bas. Ceci implique que la surface d'Escher a été plus modifiée chimiquement que celle de Virginia. Actuellement les scientifiques étudient le rôle que l'eau aurait pu joué. Les scientifiques espèrent que l'étude de la prochaine roche appelée "Wopmay" aidera à trouver une explication. Une sorte de preuve que Wopmay pourrait ajouter, en cas de conditions humides après que le cratère fut formé, serait une croûte de minerais hydrosolubles. Après avoir examiné cette roche, l'équipe d'Opportunity  envisage une vue rapprochée sur un grand empilement de couches surnommées "Burn Cliffs " à la base de la falaise. Le rover ressortira au sud du cratère vers l'endroit où est tombé le bouclier thermique de la sonde, au voisinage de terrain accidenté, là où des couches profondes de roches purent être exposées. L'accumulation de gel fondant partiellement pendant des changements climatiques serait une source possible d'humidité, Mars ayant vacillé plusieurs fois sur son axe de rotation au cours de cycles millénaires. Selon Grotzinger, la fonte de la glace ou bien un dégagement d'eau souterraine en assez grande quantité pour créer un petit lac dans le cratère serait possible.

   Les caméra des 2 rovers sont équipés de filtres à 430 nm (bleu), 530 nm (vert) et 750 nm (rouge).

   Après presque 9 mois passés sur le sol martien, Spirit et Opportunity ont seulement des problèmes mineurs.  Mais il n'y a vraiment aucun moyen de savoir combien de temps ils continueront à fonctionner. Cependant les scientifiques sont optimistes après une deuxième prolongation de 6 mois, débutant le 1er octobre. L'approvisionnement en électricité à partir de l'énergie solaire est meilleur que prévu. La couche de poussière semble moins épaisse sur les panneaux solaires. De toute façon, le contrat est bien rempli et les rovers sont en sursis depuis 6 mois. Paradoxalement, les équipes au sol sont limitées par les moyens financiers. Le financement pour une durée si longue n'avait pas été prévu.

http://marsrovers.jpl.nasa.gov/home/index.html

.http://marsrovers.jpl.nasa.gov/gallery/press/opportunity/20041007a/07-SS2-02-Escher-B251R1_br.jpg

http://marsrovers.jpl.nasa.gov/gallery/press/spirit/20041007a/04-SS1-04-Color_Rock-A268R1_br.jpg


ISS et ammoniaque

07/10/04

    A bord de la station spatiale internationale (ISS), les astronautes sont entourés d'ammoniaque. Il circule dans des tuyaux, évacuant  la chaleur produite à l'intérieur de la station (par les personnes et l'appareillage) vers l'espace. L'ammoniaque permet de rendre la station habitable.

L'astronaute Mike Fincke dans l'ISS

 fait, les astronautes ont besoin de connaître ces fuites rapidement. L'ammoniaque devient dangereux à une concentration de quelques parties par million (ppm). Les humains ne le sentiraient qu'à partir d'environ 50 ppm par minute.

   L'ammoniaque est juste l'un des quarante ou cinquante composés
nécessaires sur la navette et la station spatiale, qu'il n'est pas permis de voir s'accumuler dans un environnement fermé.

  Il y a donc urgence. Avant qu'un feu électrique n'éclate, l'augmentation de la chaleur libère une variété de molécules dont la signature indique la nature du produit qui se consume. Les humains ne peuvent pas les sentir jusqu'à ce que leurs concentrations deviennent importantes.

  Les astronautes ont donc besoin d'un meilleur nez. C'est pourquoi la Nasa a développé un nez électronique ou ENose (Electronic Nose). C'est un dispositif qui peut apprendre à reconnaître la plupart de chaque composé ou combinaison de divers mélanges. Il peut être entraîné à reconnaître la différence entre Pepsi Cola ou Coca Cola. Comme le nez humain, le ENose est étonnamment versatile, pourtant il est beaucoup plus sensible.

  Selon le Dr Amy Ryan ((ci-contre) qui pilote le projet au JPL, le ENose peut détecter un changement électronique de 1 ppm. Avec ses collègues, elle apprend au nez électronique à identifier des composés comme l'ammoniaque, qui devient dangereux au-delà d'une certaine valeur.

  Voici comment cela fonctionne: ENose emploie une collection de 16 films différents de polymère. Ces films sont particulièrement conçus pour conduire l'électricité. Quand une substance -- comme les molécules parasites d'un verre de soda -- est absorbée dans ces films, les films s'étend légèrement en modifiant sa résistance électrique, qu'il suffit alors de mesurer avec une très grande précision.

http://science.nasa.gov/headlines/y2004/06oct_enose.htm?list1164951


NGC 1604

07/10/04

Les grands observatoires de la NASA peuvent-ils démêler le mystère de la supernova vieille de 400 ans ?

 Le 9 Octobre1604 une nouvelle étoile est apparue dans le ciel occidental rivalisant avec la luminosité des planètes voisines Mars, Jupiter ou Saturne. Johannes Kepler, qui a découvert les lois de la mécanique céleste, fut l'un des astronomes qui essaya d'étudier cette supernova, bien avant que des télescopes aient été inventés. Il fut surpris par la soudaineté de cette apparition. Aujourd'hui la NASA a tourné ses grands observatoires (Hubble, Chandra, et Spitzer) vers les restes de cette supernova et a fourni une image composite réalisée à partir d'expositions à différentes longueurs d'onde: visible, X et Infrarouge. L'image montre une bulle de gaz et de lumière s'étendant sur 14 années-lumière. Cette supernova est localisée dans notre galaxie à 13 000 al.

 

Credit: NASA, ESA, R. Sankrit and W. Blair (Johns Hopkins University)


Bilan des rovers martiens

07/10/04

   Les ingénieurs de l'équipe Mars Exploration Rover (MER) de la NASA étudient des causes et des remèdes possibles à un problème affectant la direction du Spirit. Le relais pour les vérins de direction sur les roues avant droite et arrière gauche de Spirit n'a pas fonctionné comme prévu le 1 octobre 2004. Chaque roue avant ou arrière possède un vérin de direction ou un moteur, qui ajuste la direction dans laquelle les roues sont dirigées indépendamment du moteur qui les fait  rouler. Quand les vérins ne sont pas en service, les relais électriques sont fermés et le moteur agit comme un frein pour empêcher les changements fortuits de la direction.

   Les ingénieurs ont reçu les résultats d'une première série de tests sur le relais de Spirit, le 5 octobre. " Nous interprétons les données et la planification des essais additionnels, " a déclaré Rick Welch, directeur de la mission au JPL (Jet Propulsion Laboratory) à Pasadena en Californie. "Nous espérons déterminer la meilleure parade si le problème persiste.

   Spirit et son jumeau, Opportunity, ont accompli avec succès leur mission primaire suivi de 3 mois en avril ainsi qu'une mission étendue de 5 mois en septembre. Ils débutèrent le 1 octobre la seconde mission étendue. Spirit a roulé plus de 3,6 kilomètres, six fois la distance fixée comme but pour le succès de mission. Il a grimpé dans les montagnes appelées les "Columbia Hills".

  Jim Erickson du JPL, directeur du projet rover a déclaré "Si nous n'identifions pas d'autres solutions, les freins pourraient être libérés par une commande désactivant le relais en faisant sauter son fusible, bien que cela rende ces deux freins indisponibles pour le reste de la mission". Sans frein, si une roue rencontre une petite bosse ou descente pendant le parcours cela pourrait tordre la roue loin du lieu de destination prévue. Il ajoute: " Si nous devons neutraliser les freins, les erreurs de direction pourraient augmenter. Cependant, les erreurs pourraient être minimisées en continuant à employer les freins sur les roues avant gauche et arrière droite et par la conduite dans de plus petits segments de parcours et aussi en modifiant le logiciel pour remettre périodiquement à zéro la direction  pendant une commande".

   En attendant, l'équipe continue à employer le bras robotisé de Spirit et le mât équipé de la caméra pour étudier des roches et le sol autour du rover, sans déplacer le véhicule jusqu'à ce que la cause de l'anomalie soit comprise et des mesures correctives mises en application.

Guy Webster (818) 354-6278
Jet Propulsion Laboratory, Pasadena, Calif.

Don Savage (202) 358-1727
NASA Headquarters, Washington

News Release: 2004-249            


Les tourbillons de Saturne 

06/10/04


Image Credit: NASA/JPL/Space Science Institute

 
   Cette image montre des détails fascinants des remous et tourbillons dans l'atmosphère de Saturne. Cette vue a été obtenue à une distance de 8,5 millions de km de Saturne et donne un avant goût des possibilités des caméras à proximité de la planète géante. le limbe est visible en bas à droite.  Cette image a été prise par la caméra longue focale de Cassini - Huygens le 15 septembre 2004, à travers un filtre sensible dans les longueurs d'onde infrarouge. La résolution est de 101 km/pxl.

   L'image a été amplifiée d'un facteur deux avec une légère augmentation du contraste pour accroître la visibilité des détails.

Pasadena CA (SPX)

SpaceDaily

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