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Atterrissage sur Titan

  

Jeunes trous noirs supermassifs

24/11/04


Théorie de défi de trous noirs.
 Credits: NASA/CXC/M. Weiss.

   Le télescope spatial pour rayonnement X Chandra a trouvé la preuve définitive que les quasars les plus lointains, formés moins d'un milliard d'années après le Big bang, contiennent un trou noir supermassif en pleine croissance produisant un taux d'énergie de 20 000 milliards de Soleil.

  L'existence de tels trous noirs massifs à une époque où l'univers était très jeune est un défi pour les théories sur la formation des galaxies et des trous noirs supermassifs. Les astronomes, diplômés Daniel Schwartz et Shanil Virani du Harvard-Smithsonian  Center pour l'Astrophysique de Cambridge, ont observé le quasar  SDSSp J1306, qui se trouve à 12,7 milliards al. Puisqu'on estime à que l'univers à 13,7 milliards d'al , nous
voyons le quasar milliard d'années après le Big bang.

    Ils ont constaté que la distribution de l'énergie du rayonnement X, ou le spectre des rayon X, ne se distinguait pas de celui des quasars voisins et plus anciens. De même, l'éclat relatif aux longueurs d'ondes visibles et  X de SDSSp J1306 était semblable à celui du groupe voisin de quasars. Les observations dans le visible suggèrent que la masse du trou noir est d'environ 1 milliards de masses solaires.


   La preuve d'un autre trou noir supermassif de la même époque a été publiée précédemment par une équipe de scientifiques du Caltech (California Institute of Technology) et du Royaume Uni à l'aide du télescope spatial européen pour le rayonnement X le satellite XMM-Newton. Ils ont observé le quasar SDSSp J1030 à une distance de 12,8 milliards d'années-lumière et trouvé essentiellement le même résultat pour le spectre X que les scientifiques Smithsoniens ont trouvé pour SDSSp J1306.
Le moment précis et le spectre de Chandra pour SDSSp J1306 avec presque les mêmes propriétés, éliminent n'importe quelle incertitude sur l'existence des jeunes trous noirs supermassifs.

   Ces deux résultats semblent indiquer que le chemin des trous noirs supermassifs qui produisent des rayons X  est demeuré essentiellement le même depuis une période très jeune de l'univers, ceci implique que le moteur central du trou noir dans une galaxie massive a été formé très peu après le Big bang". Il y a accord général parmi des astronomes pour que le rayonnement  X, à proximité des trous noirs supermassifs, ce soit produit pendant que le gaz était attiré vers le trou noir et chauffé à des températures s'étendant jusqu'à des millions voire des milliards de degrés.

   La majeure partie du gaz, tombant vers le trou noir, est concentrée dans un disque en rotation très rapide, dont la partie intérieure a une atmosphère ou une couronne chaude où les températures peuvent s'élever jusqu'aux milliards de degrés

   Bien que la géométrie et les détails précis de la production de rayons X nous soient inconnus, les observations de nombreux quasars ou de trous noirs supermassifs, ont prouvé que bon nombre d'entre eux ont des spectres très semblables en X, particulièrement aux très hautes énergies X. Ceci suggère que la géométrie et le mécanisme de base soient la même pour ces objets.

   La similitude remarquable entre le spectre X des jeunes trous noirs supermassifs et ceux de beaucoup plus anciens signifie que les trous noirs supermassifs et leurs disques d'accrétion, étaient déjà en place moins d'un milliard d'années après Big bang. Il est possible que les millions de trous noirs de 100 masses solaires, se soient formés par effondrement des étoiles massives dans la jeune galaxie, pour ensuite former un trou noir de plusieurs milliards de masses solaires aux centres des galaxies par des fusions et accroissement du gaz.

  Pour répondre à la question de comment et quand des trous noirs supermassifs ont été formés, les astronomes projettent employer les vues avec des poses très longues de Chandra et d'autres études pour identifier et étudier des quasars encore plus jeunes.

  Chandra a observé J1306 avec  le spectromètre imageur CCD nouvel génération pendant 33 heures en novembre 2003.

   Cet article de Schwartz et Virani sur SDSSp J1306 a été publié dans l'édition du 1er novembre 2004 de The Astrophysical Journal et l'article de Duncan Farrah et ses  collègues sur SDSS J1030  publié dans l'édition  du 10 août 2004 de The Astrophysical Journal.

  

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Chandra at Harvard
Chandra at NASA
SpaceDaily


Nouveau visage de Titan

24/11/04

Voici le visage de Titan reconstruit à partir des photos traitées,  prises lors du survol du 26 octobre 2004 entre 650 000 et 300 000 km..   Voici le visage de Titan reconstruit à partir des photos traitées,  prises lors du survol du 26 octobre 2004 entre 650 000 et 300 000 km.

    Les structures de surface sont plus visibles au centre car elles se trouvent dans l'axe du radar. Le contraste devient diminue progressivement et les caractéristiques
internes deviennent plus floues vers l'extérieur, où Cassini est gêné par la brume, qui gomme les structures.

   La région la plus brillante à droite est appelée Xanadu Regio. Les scientifiques cherchent à comprendre ce qui cause cette brillance. Les images montrent une surface jeune sans cratères. Quelle est la nature de l'activité qui renouvelle les terrains ?

http://www.spacedaily.com/

Cassini-Huygens mission at JPL


Mars, les rovers explorent.

23/11/04

Il a touché le sol à plus de 350 km/h et a certainement creusé un trou spectaculaire  Préparatifs d'Opportunity avant son départ pour Mars. 
Photo de l'AFP

   Que vont faire les rovers après avoir atteint le cratère Endurance et les collines Columbia. Un des responsables a eu un entretien avec le magazine Astrobiology sur la suite des opérations. Opportunity peut-il parcourir 5 km vers le cratère Victoria ?

   Spirit est à peu près au sommet des collines Colombia. Il a mis 5 mois pour atteindre le pied. Il a été lent en partie parce que la montée est raide, le rover étant "fatigué" et aussi que des choses intéressantes ont été étudiées. Sur le problème des roues, il semble résolu et n'aura pas d'impact sur l'avenir.

   Après avoir "couru" à travers la plaine, dont la couche, assez uniforme, est constituée de blocs de basalte de composition identique, Spirit est arrivé dans cet environnement incroyablement riche que sont les collines Colombia avec des couches de roches, indices précis de modification par activité aquatique. C'est fascinant. Cela ressemble presque au moment du retour sur le cratère Eagle avec Opportunity; c'est comme si chaque roche apportait une nouvelle révélation et lentement l'image de l'endroit se met en place.

    Quant à Opportunity, il est perché d'une manière instable au sommet du flanc sud du cratère Endurance. Il a réellement traverser tout le cratère jusqu' à cet affleurement spectaculaire appelé Burns Cliff.  Mais il ne va pas continuer son chemin vers l'est car la pente est trop importante, le terrain est instable, c'est trop risqué. Actuellement Opportunity fait des mesures sur la falaise. C'est probablement la semaine prochaine que le rover sortira du cratère.

   Beaucoup de choses attendent l'équipe très motivée. La première, est de retourner à côté du bouclier thermique. Il a touché le sol à plus de 350 km/h et a certainement creusé un trou spectaculaire, dégageant le sous-sol sur plusieurs centimètres d'épaisseur. Il doit ressembler à une soucoupe volante qui s'est écrasée dans le désert. Ce sera la première fois qu'un bouclier thermique pourra être observé après la traversée de l'atmosphère martienne. Cela permettra de l'examiner avec le microscope d'Opportunity et de tirer des conclusions pour la construction des suivants.
L'essentiel est de connaître jusqu'à quelle profondeur le matériau du bouclier a été carbonisé. Cela permettra de déterminer précisément l'épaisseur utile, pour gagner du poids lors des prochaines missions.

   Ensuite il y a des quantités de recherches scientifiques à réaliser dans la plaine. Il y a des galets dispersées qui n'ont jamais été examiné. Puis direction le sud. Il est possible qu'à 2 kilomètres, il y est des roches identiques à celles déjà vues, mais ne résultant pas d'impacts. Elles furent sûrement exposées à l'érosion de vent. C'est important car un impact perturbe trop. Pour l'instant les roches examinées près du cratère d'Eagle, par Opportunity, furent éjectées. Ainsi, si les roches examinées viennent de sédiments, au cours des millions d'années elles furent exposées au vent et non réduites en poussières comme lors d'une éjection à la formation de cratères. 

   Quant à la cible distante de 5 km, le cratère Victoria, c'est une longue escapade. Non seulement le cratère Victoria est loin, mais il est de l'autre côté d'un terrain difficile d'accès. Vu depuis une orbite, le terrain semble avoir une topographie intéressante. Actuellement les scientifiques ne savent pas comment le traverser. Ce peut être une barrière absolument impénétrable - peut-être des terres argileuses que le rover ne saura pas traverser simplement.

   Mais si la distance n'est pas un handicap, si le rover peut fonctionner aussi longtemps et s'il peut traverser la zone hostile, ce sont quand même 3 conditions importantes pour atteindre Victoria.  Il est 6 fois plus grand qu'Endurance et bien plus profond, c'est la raison qui en fait une cible intéressante.

   La traversée du terrain hostile est estimée à un mois, s'il n'y aucun arrêt. Par exemple, avec seulement 700 m entre Eagle et Endurance, un mois fut nécessaire, car il y avait beaucoup de choses à analyser. Aussi, au mieux, Victoria pourrait être atteint en 2 ou 3 mois, bien qu'il paraisse hors d'atteinte. Au-delà, les objectifs ne peuvent pas être fixés, c'est de l'utopie.

  Sur le site de Meridiani, les noms de tous les cratères furent attribués selon le nom de véhicules d'exploration. Ainsi Eagle est le nom du module lunaire d'Apollo 11 et Endurance d'après le bateau de Shackleton. Lorsque Magellan fit son tour du monde, il prit 5 bateaux et environ 270 personnes. Trois années plus tard, le seul bateau survivant, le Victoria, revint avec seulement 18 survivants.

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SpaceDaily


Swift et les sursauts gamma

20/11/04

   Un observatoire de surveillance des sursauts gamma concentrés dans des explosions les plus intenses du cosmos (explosions cataclysmiques se produisant chaque jour dans tout l'univers qui annoncent apparemment la création des trous noirs) a été lancé dans l'espace non pas le 26 octobre, comme prévu, mais le 20 novembre 2004 à 18h16 heure française. Les ouragans sont à l'origine de ce retard. 

   Les sursauts gamma sont des phénomènes éphémères, énigmatiques et très violents qui vont bientôt livrer leurs secrets à Swift Gamma Ray Burst Explorer, un satellite scientifique de 1,47 tonnes . Il est doté de 3 télescopes: Burst Alert Telescope (BAT), X-Ray telescope (XRT) et Ultra-Violet/ Optical Telescope (Uvot). Il devrait détecter 200 sursauts gamma (GRB) au cours de ses 2 années de vie. Ce sont les explosions les plus puissantes après le Big-bang. Elles se produisent au rythme de 1 par jour. De 1991 à 2000, le satellite GRO-Compton en a détecté 2704 sans pouvoir les localiser. Jusqu'en 1997, les scientifiques ne comprenaient pas grand chose à ce phénomène violent, le plus mystérieux de l'univers. Pourtant, le 14 décembre 1997, le satellite Beppo-Sax a enregistré pour la première fois un sursaut qui a pu être localisé. L'astre éphémère se trouve à 12,5 milliards d'années-lumière, époque où l'univers n'avait que le 1/7e de son âge actuel. C'était le début des observations qui ont aidé à la création de Swift.

   En orbite autour de la terre à une altitude de 600 km, la sonde Swift de la  NASA détectera et étudiera les sursauts de rayons gamma se produisant à des distances cosmologiques, qui, sans prévenir, jaillissent aléatoirement partout dans l'univers. Les données scientifiques permettront de déterminer la distance et la brillance de l'explosion, fourniront un aperçu de la rémanence et donneront des indices sur ce qui a provoqué l'allumage. Avec Swift, le temps entre la détection et l'observation sera réduit entre 20 et 75 secondes.

   Pour le  Dr. Neil Gehrels, responsable scientifique de Swift au sein du centre spatial Goddard de la NASA à Greenbelt, Maryland, les sursauts gamma sont classés parmi les plus grands mystères de l'astronomie depuis leurs découvertes, il y a 35 ans. Les sursauts gamma durent entre quelques millisecondes et quelques minutes et n'apparaissent  jamais au même endroit. Ils émettent 100 milliards de fois plus d'énergie que le Soleil en une année.

  Une rémanence prolongée, phénomène découvert il y a juste 7 ans, peut durer des heures ou des semaines en rayonnement X et visible ou en ondes radio, mais étrangement tous les sursauts non pas une rémanence.

  Les astrophysiciens ont 2 sortes de théorie pour expliquer l'origine des sursauts gamma et les 2 aboutissent aux trous noirs. La mort d'étoiles massives dans d'extraordinaire explosions, appelées hypernovae, qui mènent à la naissance des trous noirs et 2 étoiles à neutrons orbitant l'une autour de l'autre qui entrent éventuellement en collision en créant un trou noir sont les 2 scénarios qui pourrait produire de tels sursauts gamma.

  Les chercheurs pensent que lors de la création des trous noirs, 2 jets de matière diamétralement opposés s'échappent à des vitesses proches de la lumière. Dans certains cas, ils réussissent à traverser l'enveloppe dense qui entoure l'astre. Ils pensent que cette enveloppe est amoindrie, par la vitesse de rotation rapide aux pôles, ce qui faciliterait le passage des jets ou bien, si l'étoile a explosé en supernova une journée avant l'émission relativiste, le gaz en expansion devenu moins dense, serait plus perméable.

  Le sursaut gamma se produirait à quelques heures-lumière du résidu de l'étoile, où se forment les photons gamma collectés par les satellites tels que Swift, Rotse, Beppo-Sax ou Compton. Dans les jets se sont des paquets de matière qui sont expulsés à des vitesses différentes. quand les plus rapides rattrapent les plus lents, des chocs se produisent émettant des rayons gamma. Lorsque les chocs cessent, le sursaut disparaît.

   Les scientifiques veulent expliquer pourquoi certains sursauts sont plus brefs que d'autres, pourquoi certains non pas de rémanence et répondre à la question fondamentale sur ce qui déclenche l'explosion. Swift pourrait découvrir qu'il y a différents types de sursauts gamma, prouvant une des théories mises en avant par les astronomes.

   Gehrels explique que Swift est l'outil qu'ils attendaient pour résoudre le mystère. Un des instruments détectera rapidement l'explosion, tandis qu'en moins d'une minute, 2 télescope à haute résolution pivoteront vers la source pour une étude approfondie. En même temps, Swift enverra un E-mail aux scientifiques et à tous les observatoires pour suivre l'événement en direct.

   Le Swift tire son nom de l'analogie avec l'oiseau agile parce que le satellite peut se retourner rapidement  pour attraper un sursaut ou une rémanence en plein vol. Le télescope d'alerte des sursauts, (BAT - Burst Alert Telescope) peut observer 1/6 du ciel en une seule fois et ainsi détecter et localiser les flashes. Cette localisation de l'information permet au satellite de se réorienter lui-même en un instant, pour positionner le télescope X et le télescope visible et infrarouge pour conduire des observations complètes sur l'enveloppe et peut-être la source brillante si le souffle dure suffisamment longtemps. 

   Le professeur Alan Wells de l'université de Leicester, G.B, responsable du télescope X explique que Swift est une mission qui inspire le respect: localiser les événements les plus rapides et les plus violents dans l'univers. Ces télescopes fourniront des informations uniques sur ces sursauts et aideront à démêler ces événements cosmologiques stupéfiants.

  Les scientifiques pensent que les sursauts se produisent dans les premières générations d'étoiles et Swift devra prouver ou infirmer cette théorie. En regardant des milliards d'années dans le passé, les recherches de Swift vont aider à comprendre les premiers instants de l'univers et trouver des indices sur le taux de formation des trous noirs. En comptant le nombre de sursauts en fonction de leur éloignement cela permet de déterminer combien d'étoiles massives meurent (donc se sont formées) à chaque période de l'univers. Du fait de leur incroyable luminosité, ils sont vus avec un décalage spectral de 10, contre 6 pour les galaxies les plus lointaines détectées.

   John Nousek directeur de la mission, professeur d'astronomie et d'astrophysique à Penn State explique que quelques sursauts proviennent des galaxies les plus lointaines et par conséquent eurent lieu très tôt dans l'âge de l'univers. Ils agissent comme des balises tout le long de leurs parcours, traversant le gaz entre et dans les galaxies en suivant la ligne de la visée avec la Terre. Il sera ainsi possible d'étudier la composition de l'environnement immédiat du sursaut, de sa galaxie d'origine et de l'espace intergalactique.

   En deux ans d'activité, les scientifiques espèrent découvrir plus de 200 sursauts gamma. C'est un explorateur de classe moyenne incluant des partenaires en Grande-Bretagne et en Italie.

   Le BAT télescope d'alerte  a été construit par le centre spatial Goddard,  le télescope X par l'université de Penn State à Leicester et  l'observatoire italien d'astronomie de Brera, le télescope dans le visible et l'infrarouge par l'université de Penn State et le laboratoire des sciences spatiales Mullard de Grande Bretagne. La structure de Swift est l'oeuvre de Spectrum Astro. Boeing est responsable du lanceur Delta II. Le lancement aura lieu depuis le pad 17 A à Cap Canaveral le 26 octobre 2004, à 19h heure française.

  En conclusion, si Swift ne peut pas aider à la réponse dans les 3 prochaines années, dans l'immédiat le mystère restera entier jusqu'au prochain satellite.

BY JUSTIN RAY

http://spaceflightnow.com/delta/d309/040923preview.html

  Ciel&Espace N° 1362 d'octobre 2004 p 28


Galaxie galaxivore

20/11/04

    Avec le télescope Subaru, les Japonais ont découvert une grande galaxie mangeant une plus petite sur des images obtenues par .Yoshiaki Taniguchi (Tohoku University), Shunji Sasaki (Tohoku University), Nicolas Scoville du Caltech (California Institute of Technology) et son équipe. Sur l'image ci-contre nous voyons une bande ténue d'étoiles qui s'étire sur plus de 500 000 al. C'est la plus longue et la plus fine que les astronomes n'ont jamais vue.

    Les théories courantes sur la formation de galaxies suggèrent que les grandes galaxies comme la Voie Lactée se développent en consommant de plus petites galaxies naines. Nous pouvons trouver ce genre de phénomène dans notre voisinage galactique. Quelques étoiles de la Voie Lactée semblent avoir appartenues une fois  à une petite galaxie voisine appelée la naine du Sagittaire.

    Andromède, la galaxie la plus proche  de la Voie Lactée, montre également des preuves sur l'astronomie galactiqueles Japonais ont découvert une grande galaxie mangeant une plus petite passée. Cependant, dans les deux cas ces conclusions sont déduites  d'observations "après digestion". Les théories les plus courantes sur la formation des galaxies suggèrent que les grandes galaxies comme la Voie Lactée se développent en "avalant" des galaxies naines, plus petites. Les victimes sont généralement de petites galaxies naines. Il est difficile de les observer  parce qu'elles sont  faibles et leur lumière est de plus en plus diffuse comme les étoiles qui s'éloignent d'une plus grande galaxie. Seul le télescope spatiale Hubble a photographié un tel phénomène avec sa caméra ACS (Advanced Camera for Surveys). Nous avons seulement une preuve indirecte du phénomène, dans notre propre Galaxie, par des groupes d'étoiles voyageant sur une trajectoire peu commune.


Le Sextan

   Tandis qu'ils observaient une zone de ciel dans la constellation du Sextan, à gauche, pour étudier les propriétés des galaxies à grande distance, Taniguchi, Sasaki, Scoville et leur équipe ont découvert la grande galaxie elliptique (COSMOS J100003+020146) attirant la galaxie naine (COSMOS J095959+020206). Le couple de galaxies est à environ un milliard d'années-lumière de nous et la distance entre les deux galaxies est d'environ 330 000 al.

   Le mince filet d'étoiles s'étendant de part et d'autre de la galaxie naine révèle l'influence de la gravité, par effet de marée, de la grande galaxie elliptique. Les étoiles de la grande galaxie qui sont les plus proches du pont galactique sont beaucoup plus étirées que les étoiles au centre de la galaxie naine et les étoiles du côté opposé le sont plus faiblement . En conséquence, la galaxie naine est étirée de part et d'autre  comme si elle était tiraillée de deux directions opposées bien qu'une seule galaxie l'attire. Cet effet est comparable à la présence des 2 marées terrestres bien qu'il n'y ait qu'une Lune. Le filet d'étoiles est cinq fois plus étendu et possède une brillance trois fois plus faible que celui observé avec le télescope  Hubble. La capacité du télescope japonais Subaru à recueillir de grandes quantités de lumière et de les focaliser pour former une image bien contrastée, était essentielle pour cette nouvelle découverte.

  Puisque les astronomes trouvent de plus en plus d'exemples de cannibalisme galactique en action, notre connaissance sur l'histoire des galaxies devrait s'accroître rapidement.

Original Source: Subaru News Release

http://www.astr.tohoku.ac.jp/~sasaki/images/Fig4-E.jpg

http://www.astr.tohoku.ac.jp/~sasaki/thresh-E.html


Messenger, 2e correction

20/11/04

    MESSENGER (MErcury Surface, Space ENvironment, GEochemistry, and Ranging) est une mission scientifique de la Nasa à destination de Mercure qu'elle atteindra en survolant la Terre et Vénus.

    Messenger était à 36,7 millions de km de la Terre lors de sa 3e correction de trajectoire le 18 novembre 2004 afin d'adapter sa vitesse et sa trajectoire pour survoler la Terre le 2 août 2005 à 2 842 km. Ainsi Messenger sera renvoyé par réaction de gravitation sur une orbite de survol de Vénus le 24 octobre 2006 à 3 612 km.

   L'allumage pendant  48 secondes des moteurs à hydrazine de 2,2 kg de poussée a permis de réduire la vitesse relative par rapport au Soleil du vaisseau spatial de près de 3,2 m/s, à l'aide de petites tuyères au nombre de 8 à 12 . Sa vitesse de croisière est passée à 99 827 km/h. La prochaine correction est prévue pour le 10 mars 2005.

    Un deuxième survol de Vénus, à 300 km, est prévu pour le 6 juin 2007. Grâce à son rôle de fronde astronomique, Vénus enverra Messenger vers Mercure. Premier survol le 15 janvier 2008. Puis 2 autres se produiront le 6 octobre 2008 et le 30 septembre 2009. Les 3 survols se feront à 200 km. Chaque survol sera suivi environ deux mois plus tard d'une manoeuvre de correction, permettant de placer Messenger sur une orbite d'insertion le 18 mars 2011. Une mission d'une année autour de Mercure est envisagée.

     Les contrôles détaillés des instruments et des sous-ensembles scientifiques continuent. Le vaisseau spatial, alimenté par des panneaux solaires, continue à voler sans parasol, lui permettant de garder ses systèmes principaux à la bonne température sans utiliser de chauffage. La sonde est toujours en bonne santé et fonctionne normalement. Depuis son lancement le 3 août 2004, l'ordinateur de bord a exécuté plus de 15 000 commandes de contrôle. 

MESSENGER Web site 

http://messenger.jhuapl.edu/the_mission/trajectory.html


Spirit: 300 sols sur Mars

19/11/04



Vue sur les collines Columbia par MER A en mai 2004.
 
format 1024 ou 1280


   Spirit, ex MER A pour Mars ExploreR A,
reste en excellentes conditions après avoir passé 300 sols (1 sol = 1 journée martienne de 24h 39mn 25s) à la surface de Mars. Avec un Soleil relativement bas sur l'horizon en ce début de printemps, les pilotes doivent chercher un itinéraire pour que le rover  avance en gardant ses panneaux solaires dirigés en permanence vers le Nord, face au Soleil, pour avoir suffisamment d'énergie. C'est une contrainte importante car elle s'ajoute au terrain rocailleux.

   Au cours des dernières semaines, les " freins " électriques sur les roues avant droite et arrière gauche de Spirit actionnés par les actuateurs  (moteurs), apparemment, n'ont pas pu être libérés durant les diverses tentatives.

   La cause la plus probable de cette anomalie serait le type d'isolant sur les contacts électriques du relais qui indiqueraient que les freins sont libérés. Pour aider à assurer une suite favorable au programme, les ingénieurs ont décidé d'ignorer de manière permanente l'indication de " frein libéré ". Si leur théorie est correct, les freins pourrait être actuellement libérés en dépit d'une indication de défaut dans la libération des freins. Si c'est faux, ils pourrait faire sauter un fusible dans le circuit de freinage, sans risque lorsqu'ils actionneront les vérins de guidage.  De toute manière, dans l'un ou l'autre cas, la conduite des opérations ne sera pas compromise.

   Il y a quelques sols (jours martiens), l'équipe technique de Spirit a découvert un problème de masse (le 0 volt) dans le circuit électrique entre le châssis du rover et le retour de l'alimentation de puissance. L'incident s'est produit au moment précis où les ingénieurs inspectaient le déploiement du bras robotisé. Lors de l'inspection, une des articulations du bras fut envoyée au-delà de la position précédente. L'articulation en cause, la 5, est la tourelle du bras du rover, qui positionne les quatre instruments correctement. Cet incident peut indiquer que le mouvement de l'articulation 5 a créé de façon ou d'une autre un court-circuit; c'est peut être une coïncidence !... L'équipe n'a trouvé aucune raison suspecte sur le câblage. Pour en être certaine, l'équipe technique a forcé l'articulation 5 de Spirit et Opportunity, vers cette position extrême. Rien d'anormal n'a été décelé. Le court-circuit apparent peut être un défaut du circuit de mesures. S'il existe, ce court-circuit n'a pas d'effet immédiat sur le rover, mais supprime une sécurité en cas de courts-circuits futurs qui pourraient se produire.

    Entre les sols 292 et 298, Spirit a achevé ses recherches sur la roche appelée " Uchben " et a progressé à l'ouest d'environ 2 mètres en direction de la roche appelée " Lutefisk". Entre les sols 299 et 303, Spirit termina ses investigations sur Lutefisk. Lutefisk, une roche avec d'intéressants nodules, est à environ 40 m d'altitude et à 2 700 m du lieu d'atterrissage dans la plaine du cratère Gusev.

    Les membres de l'équipe devraient en savoir plus sur la chimie de Lutefisk et de ses nodules, quand ils recevront les résultats du spectromètre X à particules d'alpha et du spectromètre de Moessbauer.

    Pour les sols qui viennent, Spirit en mode exploration et découvertes, continuera à progresser vers le "Machu Picchu" dans les collines Colombia. Spirit s'arrêtera en cours de route si une roche intéressante est découverte. 

 

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SpaceDaily


Vie martienne et le désert d'Atacama

19/11/04

   Le désert d'Atacama  est en endroit si stérile que la Nasa l'utilise comme modèle martien. Il y pleut entre 1 et 4 fois tous les 10 ans. En 2003, des scientifiques ont déclaré qu'un endroit si sec devait être stérile. Pas si sûr a rétorqué une autre équipe de scientifiques de l'université d'Arizona. Bien qu'elle puisse être morne, la vie microbienne se cache sous la surface aride du désert de l'Atacama.


http://www.spacedaily.com/images/
atacama-desert-2-bg.jpg

Bien qu'elle puisse être morne, la vie microbienne serait présente sous la surface aride de l'Atacama .

   L'équipe de l'Arizona, emmenée par Raina Maier professeur des sciences environnementales à l'université de Tucson, y a trouvé la vie, a pu la cultiver et en extraire l'ADN.

   Le travail de son équipe contredit l'étude largement rapportée l'année dernière, en affirmant que le coeur de l'Atacama, équivalent au sol martien, se trouvait à la limite de la vie microbienne. Maier a dit qu'ils savaient où était la limite de la vie, mais qu'ils ne l'avaient pas encore atteinte. Maier et ses co-auteurs de l'université d'Arizona, ainsi que Kevin Drees, Julie Neilson, David Henderson, Jay Quade et le paléoécologiste de l'U.S. Geological Survey Julio Betancourt ont publié leurs découvertes dans un article paru dans Science le 19 novembre 2004. 

    Le projet n'a pas commencé par une recherche sur la vie courante mais plutôt pour une tentative pour regarder dans le passé et de reconstruire l'histoire des plantes de la région. Betancourt et Quade, un professeur des sciences de la Terre à l'université de l'Arizona ont mené des recherches dans l'Atacama pendant les 7 dernières années.

    Dans certains secteurs de l'Atacama, il y a encore de la végétation, mais au coeur, Betancourt décrit l'endroit comme rocheux et plein de saletés, sans aucune végétation. Le secteur n'a pas de falaises avec d'anciens amoncellements de végétations,
rassemblés et stockés par les rongeurs. Les chercheurs emploient de telles plantes fossiles qui indiquent ce qui s'est développé, quelque part, il y a bien longtemps.

    Pour comprendre si la zone avait de la végétation, Quade et Betancourt ont dû rechercher dans le sol les minerais
biologiquement produits tels que des carbonates.
Pour éliminer la possibilité que de tels minerais soient produits par des micro-organismes d'aujourd'hui, les deux scientifiques se sont associés avec Raina Maier.

    En octobre 2002, les chercheurs ont recueilli des échantillons stériles le long d'une coupe transversale de 200 kilomètres à une altitude de 4 500 mètres. Tous les 300 mètres le long de cette coupe, l'équipe a fait un carottage et a récupéré deux échantillons du sous-sol à une profondeur de 20 à 30 centimètres. Pour s'assurer de leur stérilité, à chaque fois qu'il prenait un échantillon, Betancourt nettoyait sa truelle avec du lysol, un désinfectant. Le plus difficile ne fut pas d'accepter la stérilité des échantillons, mais de combattre un vent permanent de plus de 60 km/h. Ils mirent leurs échantillons dans des tubes à essai et les amenèrent au laboratoire de Maier, où son équipe les a mouillés avec de l'eau stérile avant de les laisser se reposer pendant 10 jours. Des bactéries apparurent après ce délai. Betancourt s'écria qu'ils leur avaient donné la vie. Ils n'ont pas encore identifié le type de bactéries issues du désert d'Atacama. Ils savent seulement qu'elles sont inhabituelles. Ont-ils découvert une nouvelle activité microbienne dans un tel environnement extrême ? Pourront-ils l'exploiter ? Autant de questions qui peuvent en appeler d'autres concernant la vie martienne. 

   Les conclusions négatives précédentes étaient issues de carottages moins profonds. Cela amène les scientifiques à revoir le protocole des expériences similaires prévues lors de l'expédition martienne Phoenix de l'été 2008, afin de ne pas passer à côté d'une découverte. En effet des membres de l'équipe font partis des responsables d'instruments de la future mission. Ils suspectent que certaines régions martiennes seraient semblables au désert d'Atacama, propices à la vie microbienne. 

   Maier suspecte que les microbes puissent persister dans un état de vie suspendue dans le désert d'Atacama où la sécheresse perdure pendant des décades. L'équipe prévoit d'y retourner pour continuer les études. Maier propose de "faire notre propre pluie"  en ajoutant de l'eau aux terrains de l'Atacama pour vérifier l'existence d'une activité microbienne .

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Raina Maier homesite
Jay Quade
Julio Betancourt
SpaceDaily


ISS, une semaine ordinaire 

19/11/04

  L'équipage de l'expédition 10, qui vient d'entamer son deuxième mois d'un séjour de six mois à bord de la station spatiale internationale, ISS, travaille aux expériences scientifiques et à la préparation de l'arrivée d'un nouveau cargo spatial russe, Progress, fin décembre. L'équipage a commencé des préparations désarrimage du Progress fixé à la station. L'équipage a réinstallé un mécanisme d'amarrage sur le véhicule de réapprovisionnement, qui sera désarrimé et désorbité quelques jours avant Noël.

   La station orbite à 357 km. C'est à peu près 3,3 km plus haut qu'au début de la semaine, car un ordre du contrôle russe a permis de rehausser la station vendredi. Pour cela le moteur du Progress TMA-5, accouplé au module Zvezda, a été allumé pour fournir la poussée nécessaire pendant 9mn09s. Cependant, l'utilisation du carburant d'un des deux réservoirs de carburant du Progress plutôt que du réservoir de carburant sur Zvezda, a eu comme conséquence une poussée légèrement moins performante des moteurs. C'est pour cela que la station est légèrement au-dessous de son altitude finale prévue. 

   Cette altitude plus basse n'aura pas de conséquence sur la suite du vol. Cependant, une équipe d'experts du système russe a enquêté pour étudier la cause et pour déterminer si une action est requise pour compenser cette altitude. Les options à l'étude incluent un deuxième rehaussement au cours du mois ou bien avancer d'une journée le prochain lancement du cargo de réapprovisionnement. Le départ du Progress suivant, est prévu pour le 23 décembre de Baïkonour au Kazakhstan.

    En outre pendant la semaine, le commandant de l'expédition 10 et officier scientifique de l'ISS Leroy Chiao et l'ingénieur de vol Salizhan Sharipov ont mené des expériences scientifiques, vérifié les combinaisons spatiales russes Orlan et se sont occupés des activités courantes d'entretien de la station.

   Lundi, l'équipage a réalisé des scanner à ultrasons pour l'expérience ADUM (Advanced Diagnostic Ultrasound in Microgravity). Cette expérience, réalisée pour la première fois avec l'expédition 5, est conçue pour déterminer la capacité des astronautes à faire des examens dans l'espace en utilisant ce matériel médical. Si c'est une réussite, l'expérience pourrait avoir des applications étendues en cas d'urgence et dans les coins les plus reculés de la planète.

   Une seconde expérience a été menée dans le laboratoire Destiny. L'expérience, connue sous l'acronyme SNFM (Serial Network Flow Monitor), est un software installé par l'équipage pour piloter les communications et analyser les quantités de flux de données entre les divers appareils.

  Dans une autre expérience, Sharipov a collecté des échantillons pour l'expérience PLANT et a participé à 2 programmes russes:

  • une opération médicale appelée HEMATOKRIT  qui mesure les globules rouges. 

  • SRUT une étude des fluides du corps humain.

  Tout au long de la semaine Sharipov a également travaillé sur les deux combinaisons spatiales russes Orlan. Il a enlevé des pièces d'une combinaison qui ont dépassé leur durée de vie en orbite et qui seront évacuées le mois prochain, quand le Progress, accouplé actuellement à la station, repartira avec les ordures. Il a également examiné un nouveau scaphandre Orlan qu'il portera pendant les sorties avec Chiao en janvier et mars.

   Mardi, l'équipage a parlé avec les étudiants d'un collège de Gaithersburg, Maryland. L'événement a été réalisé avec le département de l'éducation pour mettre en valeur les avantages de la coopération et des rapports internationaux durant la cinquième semaine internationale d'éducation .  


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Le Soyouz TMA-5 quelques secondes après la séparation du module PIRS.
 Credits: NASA
.

 Les deux  équipage ont entretenu la station en procédant au nettoyage d'un boîtier électronique de filtrage de l'atmosphère et des racks d'expériences dans la zone du laboratoire de Destiny. Chiao a également participé à la formation de qualifications d'officier médical. Il a aussi effectué l'inventaire des objets américains qui seront déposés dans le Progress, le mois prochain.

   L'équipage a terminé la semaine par une liaison avec des étudiants radio-amateur de Mare, Italie. Au cours du week-end, l'équipage a apprécié quelques heure de congés, conférences privées avec les familles et quelques petites tâches telles que la recharge des batteries et le ménage.

    Mercredi prochain (24/11/04) les moteurs du Soyouz, accouplé au module d'amarrage Pirs, feront un test de mise à feu avant le décrochage prévu pour le lundi 29 novembre, afin de l'amarrer au module Zarya. Le bref vol de relocalisation libérera Pirs qui servira uniquement de sas lors des deux sorties extravéhiculaires prévues au début de l'année prochaine. Ne pas oublier que ce changement de port d'amarrage s'effectue à la vitesse de 28 000 km/h par rapport au sol terrestre.   


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Sergei Krikalev ingénieur
 de vol à bord de l'ISS

    Le prochain équipage de l'expédition 11 sera composé de John Phillips un vétéran de la Nasa, qui sera l'ingénieur de vol et l'officier scientifique et le cosmonaute russe expérimenté Sergei Krikalev, qui sera le commandant. Leur mission de 6 mois débutera en avril 2005. Ce sera l'équipage qui accueillera la Navette dont le retour en vol s'effectuera en mai 2005.

    Les deux membres de l'équipe 11 ont déjà volé dans la station spatiale internationale. Phillips a volé vers la station à bord de la navette sur la mission STS-100 en 2001. Pendant la mission de 12 jours, l'équipage a installé le bras robotisé Canadarm2 sur la station.

    En 2000, Krikalev fut membre de l'Expédition 1, le premier équipage de l'ISS. L'expédition 11 sera le 6e vol spatial et la 4e mission de longue durée. C'est le cosmonaute russe qui a le plus volé. Sélectionné en 1985, Krikalev vola sur Mir en 1988/89, 1991/92 et l'ISS en 2000/01. Il vola à bord du Shuttle lors de la première mission STS 60 en 1994 et sur la première mission d'assemblage de l'ISS sur STS 88 en 1998. Il a ainsi accumulé 625 jours dans l'espace. En accumulant le vol de l'équipage 11, il aura le plus d'heures passées dans l'espace que n'importe quelle autre personne.

   L'équipage de remplacement de l'Expédition 11 sera composé de  Daniel Tani and cosmonaut Mikhail Tyurin.

  Pour en savoir plus: http://spaceflight1.nasa.gov/station/

 


Regard sur les trous noirs

18/11/04

  Une équipe internationale emmenée par un astronome d'Edimbourg, a découvert qu'en étudiant la lumière polarisée émise par les trous noirs, ils peuvent concentrer beaucoup plus autour d'eux. Leur travail est publié dans les notifications mensuelles de la Société Royale d'Astronomie.

   Il est très difficile d'étudier les trous noirs au centre des galaxies. Une énorme quantité de matière tombe vers le centre dans un système de trou noir actif et cette matière en tombant met en marche le trou noir, mais les scientifiques ne comprennent toujours pas ce qui enclenche le mécanisme. Une raison importante en est la cause: ces trous noirs sont simplement trop loin pour que les astronomes isolent leur lumière, ou plus exactement, la lumière de la région compacte où les trous noirs produisent réellement leur énergie.

  Toutefois, Kishimoto à l'Université d'Edimbourg et l'équipe internationale d'Antonucci à l'Université de Californie à Santa Barbara, Boisson à l'Observatoire de Paris et Blaes aussi de l'Université de Californie à Santa Barbara ont utilisé le télescope Keck I à Hawaii et le VLT (Very Large Telescope) de l'ESO (European Southern Observatory) au Chili pour isoler la lumière. Ils ont regardé une petite partie de la lumière émise des trous noirs, lumière qui a été dispersée en traversant les nuages très proches. Cette lumière dispersée peut habilement être prise en regardant à travers un filtre polarisé qui bloque essentiellement la lumière non désirée venant de toute la galaxie. Le filtre ne laisse passer que les ondes lumineuses polarisées et fait barrage aux autres ondes.

   Le Dr Kishimoto, qui conduit l'équipe, explique l'importance de la nouvelle méthode: " Pour la première fois, nous pouvons utiliser la lumière visible pour concentrer sur une partie de la galaxie qui est très proche du trou noir. Nous nous sommes intéressés à une zone de seulement 1 al de large. Jusqu'à maintenant, sans filtre polarisé, nous ne pouvions pas séparer la lumière visible du trou noir de celle venant d'une région beaucoup plus grande de 100 al de large". Pour remettre cela dans le contexte, les galaxies entourant des trous noirs font environ 30 000 al.

    En raison de cette observation plus proche, l'équipe a trouvé un nouveau signal dans la lumière observée qui peut fournir des informations sur la matière entourant un trou noir. Le signal, appelé front de Balmer, révèle les propriétés de la matière et permettra à l'équipe d'effectuer une modélisation plus détaillée de la température et de la densité de la région proche des trous noirs qu'auparavant. Ce dispositif est généralement employé pour diagnostiquer la nature de la surface du Soleil et d'autres étoiles, mais n' a jamais été utilisé sur la lumière visible des trous noirs.

   La prochaine étape pour  Kishimoto et son équipe est de jeter un coup d'oeil aux trous noirs, en utilisant cette technique pour vérifier s'ils voient la même chose des trous noirs au centre des différentes sortes de galaxies. Ils pourront alors essayer de comprendre le mécanisme qui actionne un trou noir. Kishimoto et l'équipe observent maintenant beaucoup d'autres trous noirs à l'aide des grands télescopes.

  La Société Royale d'Astronomie est
le principal corps professionnel du Royaume Uni pour l'astronomie et l'astrophysique, la géophysique, la physique solaire et terrestre et les sciences planétaires. La société édite deux publications scientifiques spécialisées, des notifications mensuelles et un journal géophysique internationale, des nouvelles et les revues et Astronomy & Geophysics.

http://spaceflightnow.com/news/n0411/18blackhole/

 

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