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Atterrissage sur Titan

  

Création des planètes

25/11/04

    Les disques protoplanétaires entourant de nouvelles étoiles semblent contenir les briques pour construire, dés le début, les planètes telluriques, selon de nouvelles recherches d'une équipe de chercheurs internationaux (voir à la fin de l'article). Les astronomes se sont servis de l'interféromètre du VLT ( Very Large Telescope), le VLTI de l'ESO (European Southern Observatory) pour étudier les disques entourant les jeunes étoiles, qui pourraient être semblables à celui qui entourait notre propre Soleil,  il y a 4,567 ( ±0,02%)  milliards années. Ils ont constaté que la partie intérieure de ces disques est très riche en sable, prêt à être regroupé en masse compacte par gravitation dans des roches de plus grandes en plus grandes  jusqu'à former des planètes.

Les astronomes ont constaté que la partie intérieure de ces disques est très riche en sable, prêt à être regroupé en masse compacte par gravitation dans des roches de plus grandes en plus grandes  jusqu'à former des planètes.    Le thème, actuellement le plus en vue en astrophysique, la chasse aux planètes comme la Terre autour de jeunes étoiles, a  reçu un petit coup de pouce de nouvelles études spectrales avec l'instrument MIDI sur l'interféromètre du VLT. L'équipe internationale d'astronomes a obtenu des spectres infrarouges uniques des poussières au coeur des régions les plus secrètes des disques protoplanétaires, autour de trois jeunes étoiles, actuellement dans un état probablement très semblable à celui de notre Système solaire, il y a 4,567 milliards d'années.

   Dans l'édition de cette semaine (fin nov 2004) du journal scientifique Nature et grâce à la vue perçante et inégalée de l'interféromètre, ils montrent que dans les trois, les bons ingrédients sont présents au bon endroit pour former des planètes telluriques autour de ces étoiles.

    Le Soleil est né il y a 4,567 milliards d'années à partir d'un nuage froid et massif de gaz  et de poussières interstellaires qui  s'est effondré sous sa propre gravitation. Après sa formation, il ne restait plus que 0,133 % du disque de départ. Ce reliquat forma un disque de poussières autour de la jeune étoile, d'où jaillit plus tard la Terre et tous les autres objets qui forment le Système solaire, planètes, astéroïdes et comètes.

    Cette époque est bien loin, mais nous pouvons être témoin du même processus en observant l'émission infrarouge des étoiles très jeunes et des disques protoplanétaires autour d'eux. Jusqu'ici l'instrumentation disponible n'avait pas permis une étude de la distribution des différents composants de la poussière dans de tels disques; même les plus connus sont trop lointains pour que les meilleurs télescopes les résolvent simplement. 

    Aujourd'hui, les nouvelles observations interféromètriques de trois jeunes étoiles par l'équipe internationale, en utilisant la puissance combinée de deux télescopes de 8,2 m du VLT, distants l'un de l'autre de 100 mètres, ont permis de réaliser une image d'environ 0,02 secondes d'arc pour mesurer l'émission infrarouge de la région interne des disques autour de trois étoiles (correspondant approximativement à la taille de l'orbite de la Terre autour du Soleil) et l'émission de la partie externe de ces disques. Les spectres infrarouges correspondants ont fourni des informations cruciales sur la composition chimique de la poussière dans les disques et également sur la taille moyenne des grumeaux.

    Ces observations pionnières montrent que la zone interne des disques est très riche en grains cristallins silicatés ("sable") et d'un diamètre moyen de 1 µm. Ils se sont constitués par coagulation de grains de poussières beaucoup plus petits et amorphes (comme de la suie) qui étaient omniprésents dans le nuage interstellaire qui a donné naissance aux étoiles et à leurs disques. Les modèles prouvent que les grains cristallins devraient être abondamment présents dans la partie intérieure du disque au moment de la formation de la Terre. En fait, les météorites dans notre propre Système solaire sont principalement composés de cette sorte de silicates.

   L'astronome hollandais Rens Waters, un membre de l'équipe de l'institut d'astronomie de l'université d'Amsterdam est enthousiaste car avec tous ces ingrédients en place et la formation de grains de poussières de plus en plus gros , la formation de blocs de pierre de plus en plus gros et finalement, la formation de planètes comme notre Terre à partir d'un tel disque est inévitable.

   Les astronomes savent que pendant un certain temps, la plupart de la poussière dans les disques autour des nouvelles étoiles, se composent de silicates. Dans le nuage primordial cette poussière est amorphe, c.-à-d. les atomes et les molécules qui composent un grain de poussière sont liés ensembles d'une manière chaotique et les grains sont doux et très petits (grains de suie), en général d'une taille d'environ 0,1 µm. Toutefois, près des jeunes étoiles où la température et la densité sont très élevées, les particules de poussières dans le disque circumstellaire ont tendance à se coller ensemble de sorte que les grains deviennent plus gros.  En conséquence, la poussière, dans les régions les plus proches de l'étoile, est bientôt transformée à partir de grains "primitifs" (petits et  amorphes) en grains "élaborés" (de plus en plus gros et cristallins).

   Les observations spectrales des grains de silicate en bande infrarouge moyenne (vers 10 µm) diront donc si les grains sont "primitifs" ou "élaborés". Des anciennes observations des disques autour de jeunes étoiles ont montré qu'un mélange de matériaux "primitifs" et "élaborés" était présent, mais il était jusqu'ici impossible de dire dans quelle partie du disque les différents grains se situés.

    Grâce à  l'augmentation d'un facteur 100 de la résolution angulaire avec le VLTI et l'instrument extrêmement sensible MIDI, des spectres détaillés infrarouges des diverses régions des disques protoplanétaires autour de trois nouvelles étoiles, âgées seulement de quelques millions d'années, prouvent maintenant que la poussière près de l'étoile est beaucoup plus "élaborée" que la poussière des régions externes du disque. Sur deux étoiles (HD 144432 et HD 163296) la poussière dans le disque interne est assez "élaborée" tandis que la poussière dans le disque externe est presque "primitive". Dans la troisième étoile (HD 142527) la poussière est "élaborée" dans le disque entier. Dans la région centrale de ce disque, elle est extrêmement "élaborée", homogène à la poussière complètement cristalline.

    Une conclusion importante, issue des observations de VLTI,  est alors énoncée: des blocs en construction, devenant des planètes telluriques, sont présents dans les disques circumstellaires dès  le début. C'est de la plus haute importance car cela indique que les planètes telluriques  (rocheuses) du type terrestre sont  probablement tout à fait banales dans les systèmes planétaires autres que le Système solaire.

   Ces observations impliquent aussi l'étude des comètes. Certaines (peut-être toutes) comètes du Système solaire semblent contenir les deux sortes de poussières: "primitives" et "élaborées". Les comètes furent formées en définitive loin du Soleil, dans les régions externes du Système solaire où il fait très froid. Toutefois, le processus qui a inclut les poussières "élaborées" dans les comètes est inconnu.

    Une théorie propose que la poussière "élaborée" est transportée à l'extérieur du jeune Soleil par turbulence dans le disque circumsolaire relativement dense. D'autres théories prétendent que la poussière "élaborée" située dans les comètes a été produite localement dans les régions froides sur une période beaucoup plus longue, peut-être par des ondes de choc ou des coups de foudre dans le disque ou par des collisions fréquentes entre de plus grands blocs.

    Actuellement, l'équipe d'astronomes concluent que la première théorie est l'explication la plus plausible pour expliquer la présence de la poussière "élaborée" dans les comètes. Cela implique également que les comètes à longue période, qui parfois nous rendent visite, proviennent des extensions externes de notre Système solaire et sont véritablement des corps primitifs, remontant à une période où la Terre et les autres planètes n'avaient pas été encore
formées. L'études de telles comètes, particulièrement in situ, fournira l'accès direct à la matière originelle de laquelle le Système solaire est issu.

    L'équipe internationale était constituée de Roy van Boekel, Michiel Min, Rens Waters, Carsten Dominik and Alex de Koter (Astronomical Institute, University of Amsterdam, The Netherlands), Christoph Leinert, Olivier Chesneau, Uwe Graser, Thomas Henning, Rainer Köhler and Frank Przygodda (Max-Planck-Institut für Astronomie, Heidelberg, Germany), Andrea Richichi, Sebastien Morel, Francesco Paresce, Markus Schöller and Markus Wittkowski (ESO), Walter Jaffe and Jeroen de Jong (Leiden Observatory, The Netherlands), Anne Dutrey and Fabien Malbet (Observatoire de Bordeaux, France), Bruno Lopez (Observatoire de la Cote d'Azur, Nice, France), Guy Perrin (LESIA, Observatoire de Paris, France) and Thomas Preibisch (Max-Planck-Institut für Radioastronomie, Bonn, Germany).

    Cet article est issu d'une collaboration avec l'Institut Astronomique de l'Université d'Amsterdam (Hollande) (NOVA PR) et de l'Institut Max Planck pour l'Astronomie à Heidelberg (Allemagne) (MPG PR).

    L'instrument  MIDI est le résultat d'une collaboration entre des instituts d'Allemagne, de Hollande et de France.

   Voir ESO PR 17/03 et ESO PR 25/02  pour plus d'informations voir les résultats dans ESO Press Release à l'article "The building blocks of planets within the "terrestrial" region of protoplanetary disks", by Roy van Boekel et co-auteurs (Nature, 25 novembre 2004). Les observations ont été faites au cours d'un programme de démonstration scientifique de l'ESO.

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M51 et Spitzer

25/11/04

Spitzer a photographié les galaxies des "Chiens de chasse"
http://ipac.jpl.nasa.gov/media_images/ssc2004-19a_small.jpg

Credit: NASA/JPL-Caltech/R. Kennicutt (Univ. of Arizona)/DSS

   Le télescope spatial infrarouge Spitzer a photographié les galaxies des "Chiens de chasse"  révélant d'étranges structures établissant un lien entre les bras spiraux faits de poussières, de gaz et de populations stellaires des 2 galaxies.

   L'image composite est fabriquée à partir de la lumière invisible dans les longueurs d'onde de 3,6 µm (bleu), 4,5 µm (vert),  5,8 µm (orange) et 8,0 µm (rouge). Ces longueurs sont environ 10 fois plus grandes que celles visibles par l'oeil humain.

   L'image en lumière visible provient du télescope de 2,1 m du Kitt Peak National Observatory et a la même orientation
et la même taille sur l'image infrarouge de Spitzer, mesurée entre 9,9 et 13,7 minutes d'arc (nord en haut). En plus de l'image composite en quatre couleurs, l'image en lumière visible montre des émissions de 0,4 à 0,7 microns, y compris la structure nébuleuse en H-alpha (rouge dans l'image).

    La lumière des images provient de sources très différentes. A des longueurs d'onde plus courtes (dans la bande visible de 0,4 à 0,6 µn et dans l'infrarouge de 3,6 à 4,5 microns), la lumière vient principalement des étoiles.

    La lumière des étoiles s'atténue à de plus longues longueurs d'onde (5,8 à 8,0 microns), où nous voyons la lueur des nuages de poussières interstellaires. Cette poussière consiste principalement en une variété de molécules organiques à base de carbone connues comme les hydrocarbures aromatiques polycycliques. Partout où ces composés sont découvert, il y a également des grains de poussières et de gaz, qui fournissent un réservoir des matières premières pour une future formation d'étoile.

   La grande quantité de filaments minces vus en infrarouge, entre les bras de la grande spirale, est particulièrement inexplicable. Contrairement à la nature petite et brillante de l'émission de poussières  aperçues dans les bras eux-mêmes, ces structures comme des spokes, sont minces et régulières et répandues partout dans les espaces "vides" de la galaxie.

    En outre, il est à noter le contraste existant dans les distributions des poussières et des étoiles entre la spirale et son petit compagnon. Tandis que la spirale est riche en poussières, brillante dans les ondes plus longues de l'infrarouge et formant activement de nouvelles étoiles, son compagnon bleu montre peu d'émission infrarouge et accueille une population stellaire plus âgée. Les scientifiques pensent que la structure spectaculaire et la formation d'étoiles dans M51 sont provoquées par une collision avec son compagnon. L'observation de ce phénomène permettra de mieux comprendre l'interaction entre les galaxies et la formation d'étoiles. 

   La galaxie visée est connue sous divers noms: M51 de sa désignation dans le catalogue de Messier et également comme NGC 5194. M51 est une des découvertes originales de Charles Messier, trouvée en octobre 1773 tandis qu'il observait une faible comète. C'est lui qui l'a appelé ainsi. Familièrement, M51 est également connu en tant que la " galaxie des chiens de chasse", ou " galaxie de Rosse, " d'après lord Rosse, qui détecta le premier sa structure spirale, alors qu'il observait M51. Les anglo-saxons l'ont dénommée " Whirlpool Galaxy" la galaxie du tourbillon. Son compagnon, NGC 5195 a été découverte par Pierre Méchain en 1781.


   M51 est la cible favorite des astronomes professionnels et amateurs, tout comme elle le fut pour le télescope infrarouge ISO (Infrared Space Observatory). Découverte dans la constellation des "chiens de chasse", M51 est à 37 millions d'al.

   Les observations de M51 font partie d'un projet scientifique, connu sous le nom de "Surveillance de Galaxies dans le Proche Infrarouge", qui comprend une étude complète des 75 galaxies les plus proches avec imageur infrarouge et spectroscope. De ces données, les astronomes vérifieront les processus physiques reliant la formation d'étoiles aux propriétés des galaxies. Cette information fournira une base essentielle de données, d'outils diagnostiques et des entrées astrophysiques pour comprendre l'univers profond, les galaxies ultra lumineuses, la formation et l'évolution des galaxies.


Des sauterelles sur Mars ?

25/11/04

    Après maints efforts, Spirit  a juste réussi à traverser un terrain difficile pour atteindre les collines Colombia. Une promenade d'une heure a pris plusieurs mois. La NASA analyse une proposition de Pioneer Astronautics qui envisage un véhicule pouvant débarquer sur Mars, se réapprovisionner en combustible avec les matériaux locaux et puis survoler sur des centaines de kilomètres les zones à explorer, pouvant répéter ce processus à plusieurs reprises: l'avion sauterelle.


Mi-atterrisseur, mi-avion, l'avion sauterelle est une conception unique que la Nasa considère comme possible pour les futures  explorations martiennes.
Image credit: Pioneer Astro

   Mi-atterrisseur, mi-avion, l'avion sauterelle est une conception unique que la Nasa considère comme possible pour les futures  explorations martiennes. À la différence des atterrisseurs, tels que Viking, Beagle 2, ou le prochain lander  Phoenix, qui peuvent seulement examiner quelques mètres carrés de terrain, l'avion sauterelle pourrait débarquer, exécuter des analyses scientifiques et s'élancer à nouveau pour voler sur des centaines de kilomètres et se poser à un autre endroit.

  L'avion sauterelle (ci-contre, à droite) obtiendrait son électricité d'un grand ensemble de panneaux solaires construits sur ses ailes. Il utiliserait l'électricité pour extraire le gaz carbonique de l'atmosphère et le stocker sous forme liquide à l'intérieur de l'avion. Si la quantité de gaz stockée était trop faible pour faire un vol, il réchaufferait une couche de granules pour faire passer le CO2 à travers. Une fois chauffé, le gaz agirait comme un combustible et permettrait à la "sauterelle" de s'élever verticalement. Une fois en l'air, il pourrait alors allumer un moteur arrière et commencer à voler comme avion, à l'aide de ses grandes ailes pour monter et manoeuvrer. Quand il est prêt à atterrir, l'avion pourrait ralentir sa vitesse et atterrit doucement comme un hélicoptère. L'idée vient de Robert Zubrin (voir aussi
homme sur Mars), auteur du The Case for Mars, President de la Mars Society et aussi President de Pioneer Astronautics. C'est un des 219 projets de recherches sélectionnés par la Nasa dans la phase 1 du Small Business Research And Technology Projects . Nous le voyons ci-cdontre avec une maquette pour les tests afin de vérifier le concept.
 Zubrin voit dans la "sauterelle" non seulement  une technique pour l'exploration de Mars, mais aussi une démonstration du concept pour plusieurs défis techniques que la Nasa aura à surmonter dans de futures missions robotisées ou humaines.
Image credit: Pioneer Astro

    Zubrin voit dans la "sauterelle" non seulement  une technique pour l'exploration de Mars, mais aussi une démonstration du concept pour plusieurs défis techniques que la Nasa aura à surmonter dans de futures missions robotisées ou humaines. Zubrin explique que s'ils doivent concevoir une mission de retour d'échantillons, il faudra savoir comment faire un combustible pour le voyage de retour et la "sauterelle"  permettra également de tester plusieurs décollages et atterrissages dans le but de vérifier toutes sortes de terrain.

    Zubrin ajoute que la "sauterelle" utilisera comme carburant le dioxyde de carbone (CO2) indigène, ainsi il ne souillera pas le sol avec des hydrocarbures. C'est important car la sonde en provenance de la Terre utilisera des hydrocarbures qui contamineront le sol lors de l'atterrissage, ce qui sera gênant pour une recherche de vie. Une fois que la sauterelle pourra se déplacera, elle trouvera une surface martienne vierge à explorer et non perturbée par ses atterrissages et décollages successifs.

    La "sauterelle" récupère le CO2 de l'atmosphère martienne et le stocke sous forme liquide à une pression de 10 bars. Lorsqu'il y aura suffisamment de CO2 pour obtenir une trajectoire balistique intéressante, afin d'atteindre un site digne d'intérêt, le réservoir de CO2 sera modérément chauffé pour le porter à 70 bars. Le carburant traverse ensuite une couche de granules chauffée, pour élever la température du gaz qui sort sous forme de jet créant la poussée. La "sauterelle" emploie le système de propulsion au CO2 pour le décollage, le contrôle d'attitude et l'atterrissage. A la différence des fusées chimiques, l'éjection du gaz ne souillera pas le lieu d'atterrissage avec des produits organiques ou de l'eau. Les capacités de vol s'étendront de 10 à 100 km. La "sauterelle" pourrait voler impassible au-dessus du terrain des rovers, photographiant tout ce qu'elle verra, fera de la reconnaissance sur un site éloigné et revolera.

     La "sauterelle" la plus simple sera réellement légère, moins de 50 kilogrammes, comparé aux rovers actuels d'une masse de 185 kg. Avec plus de poids, la sauterelle pourrait emporter quelques mini-rovers, comme le minuscule Sojourner  qui a visité Mars lors de la mission Pathfinder. Ceux-ci pourrait choisir des cibles plus intéressantes en utilisant les "sauterelles" pour une reconnaissance aérienne de la zone.

    L'ignorance totale du terrain est un autre avantage de la "sauterelle". Lorsque la NASA choisit les emplacements d'atterrissage pour ses landers martiens, elle a, à bon escient, choisi les endroits qui étaient relativement plats, ainsi les rovers peuvent avancer à une vitesse optimale. La "sauterelle" pourrait débarquer au bord d'un profond chasma, examiner la zone, sauter au fond et revenir. Cela donnera aux scientifiques une flexibilité sans précédent pour rechercher la preuve du passé aquatique de la planète rouge.

   Naturellement, il y a une complication. L'électricité est un élément  limiteur de performance de la "sauterelle". L'électricité est nécessaire à la pressurisation et au chauffage du propulseur à dioxyde de carbone. Ce procédé consomme beaucoup de puissance et la "sauterelle" aurait besoin d'un mois pour recharger ses batteries en utilisant ses panneaux solaires.

   Dans ce concept, l'énergie est stockée dans des batteries et est alors utilisé pour chauffer le propulseur tandis qu'il traverse la chambre. Un résistojet  à très haute puissance est utilisé pour stocker l'énergie, c'est très simple, et a l'avantage que l'énergie requise pour manoeuvrer les tuyères peut être stockée sur une longue période réduisant de ce fait l'alimentation électrique pour les autres systèmes, tels que le système pour réchauffer le lit de granules.  

   Un résistojet est la forme la plus simple de propulsion électrique. Il suffit de chauffé le carburant, de l'eau ou du protoxyde d'azote, à l'aide d'une résistance électrique. La pression augmente permettant au gaz surchauffé de sortir par la tuyère. La poussée et l'impulsion spécifique sont limitées par les propriétés matérielles de la résistance. Des satellites furent lancés avec ce système qui donna entière satisfaction. Par exemple avec 2,06 g d'eau chauffée à 200°C la vapeur éjectée a fourni une poussée de 0,003 N pendant 30 secondes. Ce résistojet miniature a une masse de 13 g et a utilisé 3 W pour le chauffage. C'est un système économique non polluant, qui permet des micro impulsions.

    Cependant, la puissance requise, libérée des batteries, est très élevée. Par exemple, une "sauterelle" avec une poussée de 668 N, un niveau raisonnable, donnerait un engin d'une masse de 80 kilogrammes avec un rapport, au décollage, masse/poussée de 2,25 sur Mars.  Une impulsion spécifique de 130 s (~700° C), donnera un écoulement de 0,52 kg/s. Si le combustible a été préchauffé, dans son réservoir, à 30°C, 911 kJ/kg de chauffage seraient requis pour chauffer le carburant dans le moteur. Avec un débit de 0,52 kg/s, cela implique une puissance de 474 kW. Il n'est pas certain que nous sachions un jour fabriquer des batteries supportant un tel taux de décharges répétées. En outre, il convient noter que les batteries courantes, telles que ion - lithium ont seulement une capacité de stockage de ~125 Wh/kg (450 kJ/kg). Ainsi 2 kilogrammes de batteries seraient nécessaires pour chauffer chaque kilogramme de CO2 à 700° C. Ce qui rendrait la conception d'un  véhicule avec un rapport de masse attrayant, impossible. Si la température du propulseur est abaissée à 600 K (327° C), alors seulement 468 kJ seraient nécessaires pour chauffer chaque kilogramme de CO2 et les masses batterie et propulseur seraient égales. Quand la charge utile et la masse des autres systèmes seront prises en considération, ceci permettra probablement à un véhicule électrique d'être construit avec un rapport de masse d'environ 1,35 et une impulsion spécifique d'environ 90 s. Un vol de 3,5 km sera possible. Ce n'est pas particulièrement attrayant, car c'est presque équivalent à une "sauterelle" froide, beaucoup plus simple. Cependant, de nouvelles technologies pour les batteries  sont actuellement à l'étude qui pourraient fournir le double ou le triple de la puissance fournie par les batteries actuelles ion - lithium. Ainsi le vol pourrait être porté à 7 ou 10 km, ce qui serait une nette amélioration. 

   Pour produire plus d'électricité, la NASA pourrait employer un générateur thermique à radio-isotope, semblable à ceux transporté par Cassini, les landers de Viking, ou le laboratoire scientifique de la prochaine mission pour Mars 2009. Avec un système électrique plus puissant, la "sauterelle" pourrait décoller tous les jours et serait capable de parcourir la planète entière.

  Ainsi, tout en posant quelques problèmes, la "sauterelle" électrique offre beaucoup d'espoir. Ce projet a donc été choisi pour l'examen expérimental lors de la phase I

   Pioneer Astronautics, la compagnie de Zubrin a déjà effectué une série de tests et de recherches sur le concept et ils ont développé un prototype pour le JPL (Jet Propulsion Laboratory) en 2000. Le moteur fonctionne correctement en laboratoire et ils sont capables d'obtenir un contrôle à distance du véhicule d'une masse de 50 kg pour voler dans une gravité martienne simulée (en utilisant un ballon à l'hélium pour assurer la stabilité).

  Au lieu de rester dans un endroit ou de progresser lentement à la surface de Mars, les futurs robots explorateurs pourront s'élever dans les cieux pour visiter la planète rouge. Ils offriront ainsi des capacités uniques pour explorer la surface martienne.

De  Fraser Cain et du dossier complet:   http://www.pioneerastro.com/MGH/Gashopper_final_report.doc

Les projets de Zubrin:   http://www.pioneerastro.com/projects.html


USA sur la Lune en 2010

25/11/04

une mission lunaire dans le plus grand bassin et le plus ancien des cratères au pôle sud: Aitken
Image du pôle sud et du bassin Aitken. Credits: Clementine mission, NASA, DoD.

    Selon un scientifique, les USA pourrait lancé une mission en 2010 où débarqueraient deux robots fixes sur la Lune pour rassembler des échantillons de roches et les retourner sur Terre.

   Carle Pieters du département des sciences géologiques de l'université Brown, impliqué dans le programme spatial américain, a déclaré qu'ils avaient l'intention d'une mission lunaire dans le plus grand bassin et le plus ancien des cratères au pôle sud: Aitken. Le but est d'étudier l'âge de formation de ce bassin et de ramener sur Terre, des matériaux issus des profondeurs pour les analyser et comprendre la manière dont ce sont formés les bassins.

   Pieters est également la présidente du groupe de travail pour l'exploration lunaire internationale, une organisation formée pour encourager la coopération entre les nations.   

   Plus de 200 délégués de 16 pays participèrent à la conférence internationale sur l'exploration et l'utilisation de la Lune dans la ville d'Udaipur au nord de l'Inde qui dura cinq jours et qui prit fin le vendredi 19 novembre 2004.

   Carle Pieters a déclaré à la fin de la conférence que les scientifiques des USA  pensaient que des d'atterrissages dans le bassin Aitken seraient intéressants pour recueillir des échantillons issus des profondeurs. Chaque robot recueillera 1 kg de roches et de fragments qui donneront un aperçu de l'histoire géologique du bassin.
SpaceDaily


Beaucoup veulent la Lune

24/11/04

    La décennie suivante verra des nations se "battre" pour construire des avant-postes sur la Lune ayant chacune une stratégie différente s'adaptant pour l'utiliser comme une base pour explorer l'espace, selon des scientifiques présents à la conférence sur l'exploration lunaire.

   Les Etats-Unis font bon accueil à la concurrence, tandis que les Européens et d'autres programmes nationaux favorisent une base lunaire comme un village robotique coopératif, avec un règlement où chaque nation aurait son propre endroit sur la Lune.

   Les Indiens, comme les Japonais, comptent sur une mission lunaire pour galvaniser la communauté scientifique alors que les plans de la Chine ne sont pas très clairs.

   S'ils veulent concourir, alors laissez-les concourir, cela stimule l'innovation a déclaré Paul Spudis, scientifique planétaire à l'université John Hopkins et conseiller à la Nasa,
à la conférence internationale sur l'exploration et l'utilisation de la Lune dans la ville d'Udaipur au nord de l'Inde qui dura cinq jours et qui prit fin le vendredi 19 novembre 2004.

   Les Etats-Unis projettent un orbiter lunaire en 2008 suivi, peut-être suivi l'année suivante par un atterrissage. Un homme serait prévu pour 2015.

   Spudis continua en disant que le but de cette nouvelle vision est de couper le cordon qui nous relie à la Terre et de créer la capacité d'aller ailleurs dans le Système solaire qu'importe les possibilités et pas seulement avec des hommes, mais aussi avec des robots ou de radars.

   Le dernier homme à être allé sur la Lune fut l'astronaute Eugène Cernan  le 11 décembre 1972, 3 ans après Neil Armstrong qui fut le premier le 21 juillet 1969.

   D'autres puissances spatiales, telle l'Europe, ont des plans pour bâtir un village robotique sur la Lune en 2014 avec une base lunaire permanente afin d'exploiter des ressources et projeter un voyage à Mars.

   A un certain moment la Lune sera une grande place pour faire des choses ensemble. C'est un concept que nous proposons pour l'avenir explique Foing, dont le groupe coordonne les plans parmi les agences internationales comprenant les USA, la Russie, le Japon, la Chine et l'Inde et l'Europe. Il est aussi responsable scientifique de l'ESA.

   Le Japon sera le premier à envoyer un Orbiter autour de la Lune en 2006. La Chine pourrait suivre avec une mission lunaire inhabitée, suivi de l'Inde en 2007 ou 2008.

   L'ESA (Agence spatiale européenne) a planifié le lancement d'un Orbiter autour de la Lune pour 2008 et une deuxième mission, un Lander (atterrisseur) en 2009 ou 2010 suivi d'un vol humain en 2020.

   Wu Ji un scientifique du centre spatial chinois et de recherches appliquées a indiqué que le programme lunaire de son pays serait la 3e étape importante après avoir envoyé des satellites et, l'année dernière, effectué un vol habité autour de la Terre. Il a déclaré que la mission lunaire sera le point de départ d'une exploration de l'espace lointain. Nous ne parlons pas d'une mission habitée. Elle est hors de question actuellement.

  Madhavan Nair, chef de l'ISRO (organisation indienne de recherches spatiales), a indiqué qu'une mission lunaire automatique améliorerait les possibilités technologiques du pays et fournirait des opportunités aux scientifiques planétaires.
En attendant, l'ancien directeur de l'institut  Tata de recherche fondamentale à Bombay, M. G. K. Menon, avertis les scientifiques de ne pas coloniser la Lune. On ne devra pas traiter la Lune comme un objet où nous nous affronterons pour le prestige et pour être juste le premier à l'occuper.

   Le Traité de 1979 sur la  Lune, pour empêcher qu'elle ne devienne un secteur de conflit international, a été seulement ratifié par neuf nations. Il a été rejeté par les Etats-Unis et la Russie.

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SpaceDaily


Galaxie de Seyfert   M106  ou NGC 4258

24/11/04

[m106.jpg]   Les galaxies de Seyfert doivent leur nom à Carl K. Seyfertqui en 1943, les décrivit comme possédant des régions centrales ayant des spectres particuliers avec lignes d'émission notables. Elles ont un noyau actif dont les composants non stellaires émettent en puissance. Des jets de particules relativistes bien collimatées jaillissent du centre de nombreux noyaux actifs et se prolongent sur des kiloparsecs. Les chercheurs pensent que généralement " les moteurs centraux " de ces galaxies sont des trous noirs supermassifs accrétés, avec les masses chiffrées en millions de masses solaires. Ces trous noirs peuvent en fait être les restes de quasars, qui étaient nombreux il y a bien longtemps et aujourd'hui sont observés seulement à de grands décalages vers le rouge (redshift). http://www.seds.org/messier/JpgSm/m106.jpg

   En 1995, des recherches entreprises à l'aide du Radio Télescope Very Large Baseline Array ont apporté des informations tendant à prouver que NGC 4258 (M106) abriterait un objet sombre et massif, qui pourrait nous amener à une distance du centre la plus faible possible à ce jour : apparemment 36 millions de masses solaires se trouveraient dans un volume de rayon compris entre 1/24 et 1/12 d'année-lumière (27 000 et 54 000 UA). Ce serait alors la concentration de matière la plus dense jamais détectée.

  Une équipe de radio-astronomes du centre d'astrophysique du Harvard-Smithsonian, de l'Observatoire National de Radio Astronomie et de l'Observatoire National d'Astronomie du Japon ont fait des recherches sur une galaxie de Seyfert proche, NGC 4258 (M16), type SBbc, dans les Chiens de Chasse. Cette galaxie a un disque de matière dense entourant cet objet agit comme un "maser" (Microwave Amplifier by Stimulated Emission of Radiation), c'est à dire un laser à micro-ondes. Elle montre aussi des micro-ondes émises par de la vapeur d'eau profondément enfouie au coeur du noyau. L'émission micro-onde n'est pas atténuée par la poussière et le gaz qui enveloppent les noyaux galactiques et rend souvent l'étude avec les télescopes optiques très difficile. Quant à la vitesse de galaxie, le spectre d'émission de l'eau dans NGC 4258 (M16) trahit la majorité du mouvement du gaz dans le noyau à des vitesses d'à peu près 1 000 km/s. Ce résultat saisissant a incité une observation coordonnée avec le réseau de radiotélescopes à longue base qui a permis de cartographier l'émission de l'eau avec une résolution angulaire sur la voûte céleste inférieure à 0,001 seconde d'arc.

   Depuis les années 1950, NGC 4258 (M106) est réputée pour avoir une extension plus importante en rayonnement radio qu'en lumière visible.

   L'image ci-dessous est une vue d'artiste sur le noyau de NGC 4258 (M16). Le "moteur central" du présumé trou noir est entouré par un disque moléculaire très mince et légèrement vrillé. Les faisceaux bleus jaillissant du trou noir le long de l'axe de rotation du disque représentent des jets de particules relativistes. Le dessin a été préparé pour M. Inoue (NAO) par J. Kagaya (Hoshi No Techou).

 

http://cfa-www.harvard.edu/figs/ngc4258.jpg

    L'image du milieu, vue d'artiste, montre le spectre réel (ligne et  continuum des données à la longueur d'onde de 1 centimètre, avec une superposition bien adaptée au modèle de disque). L'information de vitesse de position et ligne de visée fournie par l'émission maser de l'eau (taches rouge, vertes, bleues) détermine la géométrie et la dynamique du disque. La courbe de rotation est képlérienne, d'une précision inférieure à 1 % et indique que la masse obligatoire est équivalente à environ 35 millions de masses solaires. L'épaisseur du disque (< 0,3 % de son rayon) et le vrillage prononcé (de l'ordre de 10°) sont déduits directement.

   Une comparaison des spectres maser et des cartes maser réalisés sur plusieurs années a fourni des mesures des accélérations centripètes et des mouvements propres des masers pendant qu'ils sont balayées le long par la rotation du disque à environ 1000 km/s (~ 35.10-6 secondes d'arc/an). Il est important de noter que ces mesures sont suffisantes pour estimer une distance "géométrique" de NGC 4258 (M16), est complètement indépendantes des indicateurs astronomiques traditionnels de distance et des calibrages relatifs.

    Le moteur central se trouve au centre dynamique mesuré du disque. Il est représenté ici par une tache noire. Les contours de couleur montrent une émission synchrotron non thermique observée qui correspond vraisemblablement à la base du jet connu en radio (à la longueur d'onde de 1 centimètre). L'émission maximale du jet nord est seulement à environ 4 000 rayons de Schwarzschild du moteur central et domine l'émission du continuum radio du noyau. Il varie à l'échelle d'une semaine. La présence du jet derrière une partie du disque, comme les chercheurs l'ont remarqué, est probablement responsable de la force relative des masers sur la face frontale du disque. La précision à laquelle le moteur central peut être localisé astrométriquement en ce qui concerne la matière moléculaire et le jet est unique à NGC 4258. (Les incertitudes sont inférieures à la taille de la tache noire).

   L'image du dessous est une carte à grande échelle de NGC 4258 à 20 cm de longueur d'onde et avec une résolution de 1 seconde d'arc. Elle est souvent dominée par ce qui est souvent appelé "anomalie des bras spiraux", qui ne correspond pas aux bras stellaires de la galaxie. Vers le centre de la galaxie les bras apparaissent se joindre à l'action du jet nord-sud, vu en radio, qui se prolonge vraisemblablement vers le bas à l'échelle du disque maser et finalement au moteur central. Bien que de récents travaux aient suggéré une autre interprétation, des chercheurs pensent que généralement les bras anormaux sont une prolongation des jets relativistes provenant du moteur central. L'image à 20 centimètres est une image non publiée de C. De Pree (Agnes Scott College).

    De récents articles sur  NGC 4258 préparés par le groupe  CfA VLBI et les collaborateurs y compris Miyoshi et al. (1995) dans Nature, Moran et al. (1995) dans Proc. Nat. Acad. Sci, Herrnstein et al. (1996, 1997) dans ApJ Letters, and Greenhill et al. (1995) dans A & A. La premùière cartographie VLBI  des lignes principales du MASER dans NGC 4258 sont relatés par Greenhill et al. (1995) dans ApJ. Les efforts de recherche du CfA ont été menés par Lincoln Greenhill, James Herrnstein (maintenant  NRAO), et James Moran au NRAO par Phil Diamond et au NAO par Makoto Inoue, Makoto Miyoshi et Naomasa Nakai.

   La brillante galaxie spirale NGC 4258 (M106) devrait être à une distance de 21 ou 25 millions d'années-lumière. Elle s'éloigne de nous à 537 km/sec. Selon Sandage elle pourrait être un membre du nuage de la Grande Ourse, une agglomération assez lâche de galaxies qui abrite probablement aussi M108 et M109, mais Tully de son côté place NGC 4258  (M106) dans le nuage Coma-Sculpteur. 

 

NGC R.A. Déclination B mag V mag Brillance de Surface  Dimension Taille a Taille b PA Type Synonyme
minutes d'arc
4258 12 18 57.8 +47 18 25 9.1 8.3 13.5 25.106 al 18.60 7.2 150 SBbc M 106


http://www.spiral-galaxies.com/Pictures/Canes%20Venatici/pictures-ngc-4258.jpg
http://www.noao.edu/outreach/aop/observers/m106slotnick.jpg

 

    Comme son plan équatorial est incliné de la même manière par rapport à notre ligne de visée, beaucoup de ses caractéristiques ressemblent à ce que nous connaissons de la galaxie d'Andromède. Elles forment un motif spiral qui se prolonge bien à l'intérieur de la région centrale, jusqu'au coeur. Les bras spiraux se terminent apparemment par de jeunes amas d'étoiles, dominés par les plus massives, très chaudes et très brillantes ; la présence de ces étoiles est le signe que les amas ne peuvent pas être très vieux, puisque de telles étoiles massives ont une courte durée de vie de quelques millions d'années. Ainsi les points bleus nous montrent les régions où la formation d'étoiles est récente.

CfA Home Page

http://cfa-www.harvard.edu/cfa/hotimage/ngc4258.html

http://www.spiral-galaxies.com/NGC/NGC-4258.html

http://luth2.obspm.fr/Compress/dec02_hure.fr.html

Hartmut Frommert (spider@seds.org)


 

 

 

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