Release Number: STScI-2004-35
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Navette et Hubble 08/12/04 Pour assurer la continuité de l'extraordinaire travail effectué par le télescope spatiale Hubble et préparer sa "désorbitation", la Nasa devrait envoyer une mission habitée et non robotisée, déclare un rapport pour le Congrès demandé par le National Academies' National Research Council. L'agence devrait considérer le lancement d'une mission habitée dès que possible, après la reprise des vols en mai ou juin 2005 de la Navette, parce que certains des composants du télescope pourraient être dégradés au point qu'ils ne plus seraient utilisables ou pourraient rendre la manoeuvre de désorbitation plus difficile, voire incertaine. La mission habitée permet aux astronomes de prendre des initiatives en cas d'imprévus, pas une mission robotisée, qui conduirait Hubble à une perte irrémédiable. La mission robotisée ne pourrait être utile que pour la désorbitation. Depuis 14 années passées en orbite, Hubble n'a été conçu que pour des interventions humaines. Après 4 services de maintenance, le 5e est dernier avait été programmé pour changer des batteries, des détecteurs pour un guidage fin, des gyroscopes dont 2 sont déjà en panne, et 2 instruments scientifiques. Une mission robotisée à contre elle, le fait que ce serait une première, avec les risques maximum et que d'autre part 39 mois de préparation, c'est beaucoup trop court. Pour Louis J. Lanzerotti, professeur de recherches de renom à l'Institut de Technologie du New Jersey ainsi que des consultants des laboratoires Bell et Lucent Technologies à Murray Hill New Jersey, l'étude d'une telle mission aussi bien que l'immaturité de la technologie impliquée et l'incapacité à répondre aux échecs imprévus, rendent fortement peu probable que la NASA soit capable d'augmenter la durée de vie scientifique du télescope grâce à une mission robotisée à risques. Pour Lanzerotti avec ces réparations, Hubble pourra fournir de nouvelles découvertes sur les étoiles, les exoplanètes et des mesures lointaines de l'univers, avec une sensibilité 10 fois meilleures. L'homme peut décider, pas la machine. Mars Reull Vallis 08/12/04
Mars et le méthane 08/12/04 Lors d'une conférence à la division des sciences planétaires de Louisville (Kentucky), Michael Mumma, directeur du centre d'astrobiologie au Goddard Space Flight Center de la Nasa, a annoncé que le niveau de méthane détecté sur Mars est relativement élevé. Or, le méthane sur Terre signifie avant tout la vie. Mais il peut avoir été produit par des volcans ou l'activité tectonique. Pourtant les activités volcaniques et tectoniques semblent s'être arrêtées depuis bien longtemps. Alors, pourquoi la présence de méthane ? C'est bien prudemment que les scientifiques osent soulever la question d'une activité microbienne en sous-sol ou quelque chose d'inconnu pour le moment.
Le niveau moyen de méthane se situe entre 20 et 60 parties par milliard (ppmd). Des pics furent mesurés à 250 ppmd. Ces résultats furent obtenus en mars 2003 avec l'instrument IFT (Infrared Telescope Facility) de la Nasa installé sur le télescope Gemini au Chili. La plupart des mesures furent effectuées sur les longueurs d'onde de 3,3 et 7,7 µm, spécifiques au méthane. Son équipe a pu mesurer la vapeur d'eau et le méthane dans les mêmes spectres. Mumma a constaté qu'il y avait entre 20 a 60 ppmd aux latitudes élevées, tandis qu'à l'équateur se sont 250 ppmd. Alors que le pourcentage de vapeur d'eau change avec l'altitude, le taux de méthane change peu selon l'altitude ou la température, car il ne se condense pas. Par contre des processus chimiques, comme des oxydants présents dans l'atmosphère, peuvent le convertir en hydrocarbures, tels que le méthanol ou le formaldéhyde. Une nouvelle étude par Sushil Atreya suggère que le péroxyde d'hydrogène créé par des tempêtes de poussières pourrait agir sur le méthane, hors de l'atmosphère. Le méthane serait libéré actuellement, ce qui expliquerait l'accroissement équatorial. Une libération aussi intense, dans le temps, diffuse naturellement dans l'atmosphère et est transporté partout, se répandant autour de la planète et aux pôles. Il est possible qu'il soit confiné dans une zone s'étendant à 10° de part et d'autre de l'équateur. Cela concerne une région de transition entre les hautes plateaux voire de montagnes et les plaines: Syrtis Major. Il y a beaucoup d'escarpements ou des falaises aux parois abruptes, où la topographie change brusquement. Valles marineris est un autre endroit où l'accroissement de méthane a été constaté et c'est une région de crevasses profondes (8 000 m) avec des falaises très raides. Il est possible que le méthane diffuse à travers le permafrost et sort sur les parois des falaises. Sort-il à travers d'anciennes fissures volcaniques au niveau du pergélisol ?
D'autre part, sur Terre, le méthane est issu d'un processus biologique, sur Mars, c'est moins sûr. Aucune preuve n'existe pour l'instant. Une possibilité est tirée du modèle terrestre, où une plaque tectonique passe sur une autre. La plaque porte en elle le dioxyde de carbone, l'eau, matière organique, etc.... Quand elle atteint la région magmatique, ce matériau réagit avec l'olivine et le convertit en minéral différent - la magnétite - en libérant de l'hydrogène. Cet hydrogène réagit avec le carbone pour former le méthane, qui s'évade ensuite à travers la roche. Ce processus exige une tectonique active et il n'y a aucune preuve dans ce sens actuellement sur Mars. Sur Terre les plaques ont une faible épaisseur (de l'ordre de 50 km) tandis que sur Mars, l'épaisseur serait de 150 à 200 km, si elles existent. Des recherches sont entreprises pour trouver d'autres hydrocarbures en mesurant le rapport deutérium/hydrogène D/H. Dans un processus tectonique, le rapport D/H devrait être plus faible, avec de l'eau venant des origines de la jeune planète, que celui avec de l'eau actuelle. Ainsi si le méthane possède un rapport D/H plus faible, cela suggèrerait une production géothermique ou au moins issue d'un réservoir en profondeur. L'autre possibilité ferait songer à une activité biologique. Il peut y avoir une évasion biologique depuis une couche externe ou au-dessous du pergélisol. Si c'est au-dessous du pergélisol et s'il est imperméable, la diffusion du méthane devrait être latérale par exemple sur les parois des falaises. Par contre, si des "formes biologiques" ou bio formes consomment le dioxyde de carbone et l'eau beaucoup plus récente que celle en profondeur, il faut s'attendre à trouver une abondance de deutérium plus élevée. Alors les scientifiques devraient constater une diminution du C13 , carbone lourd, dans le méthane libéré par des bio formes. Il y a un défaut aux raisonnements car la seule expérience que nous ayons, est terrestre. Nous n'avons aucune idée sur ce qui existe dans le sous-sol martien. Les membres de l'équipe d'astrobiologie de la Nasa à l'université de Rhode Island ont montré que méthane et éthane sont produits en abondance de manière similaire dans les sédiments au fond des mers où la température est très froide (+ 1°). Dans cet environnement les gaz sont probablement produits par la vie. C'est important , car si la vie se forme sur Mars d'une manière similaire, l'éthane devrait être libéré avec le méthane. C'est pour cela que des recherches à partir de la Terre, font devoir être réalisées avec l'aide de télescopes, afin de rechercher d'autres hydrocarbures. Les résultats pourront être incorporés dans des modèles pour affiner les raisonnements. La mesure du rapport isotopiques du C12 et C13 ne pourront pas être faits depuis la Terre. D'autres Orbiter autour de Mars seront nécessaires. Des résultats obtenus dépendront l'avenir des programmes martiens. Mais une controverse existe entre la Nasa et l'Esa sur les quantités mesurées. Pour Michael Mumma, Mars Express a effectué ses mesures dans une atmosphère très perturbée. De décembre 2003 à juin 2004, il y avait une importante tempête de poussières, qui les a dispersées jusqu'à 20 000 m d'altitude. Or, selon Mumma, les mesures auraient été faîtes en janvier, février et mai 2003. Cela a réduit la signature spectrale de l'eau et du méthane. Cela signifie que lorsque Mars Express a mesuré le méthane, il regardait sur un fond de poussières et de glace flottant dans l'atmosphère. Cela aurait affecté leurs mesures et l'abondance des dérivés apparaîtraient plus faibles qu'ils ne seraient. Pour lui, ses mesures sont meilleures car effectuées en 2003 alors que le ciel était clair. Les mesures de la sonde Mars Express de l’ESA révèlent que, dans l’atmosphère martienne, les concentrations de vapeur d’eau et de méthane coïncident de manière importante. A une altitude comprise entre 10 et 15 kilomètres de la surface, la vapeur d’eau est présente dans l’atmosphère de manière uniforme et est intimement mélangée à ses autres composantes. Il en est de même à proximité de la surface où sa présence fut constatée sous des formes plus concentrées dans trois grandes régions équatoriales : Arabia Terra, Elysium Planum et Arcadia-Memnonia. Dans ces endroits, cette concentration est deux à trois fois supérieure à celle des autres régions observées. Comme l’indique Vittorio Formisano, responsable de recherche du spectromètre à transformée de Fourrier, ces zones de plus forte concentration de la vapeur d’eau correspondent également à celles où la sonde Odyssey de la NASA a repéré une couche de glace d'eau à quelques dizaines de centimètres sous la surface. Or, ses zones de plus forte concentration, sont les mêmes que celles où la vapeur d’eau et la glace d'eau souterraine sont également concentrées. Les chercheurs européens supposent que cette corrélation spatiale entre la vapeur d’eau et le méthane s’explique par une origine souterraine commune. Dans un premier temps, l'équipe de Mars Express s'est concentrée sur la couche de glace souterraine dont l’existence pourrait s’expliquer par la théorie de la « table de glace », selon laquelle la chaleur thermique dégagée sous la surface entraînerait une remontée de divers matériaux et d’eau, laquelle gèlerait avant d’atteindre la surface du fait de la température très négative qui y règne. D’autres études sont nécessaires pour mieux comprendre les relations entre d’une part cette table de glace et d’autre part la présence et la répartition de la vapeur d’eau et du méthane dans l’atmosphère. En d’autres termes, les processus géothermiques qui « alimentent » la table de glace peuvent-ils également transporter de la vapeur d’eau et d’autres gaz, comme le méthane, vers la surface ? Peut-il y avoir de l’eau liquide sous cette table de glace ? Des formes de vie bactérienne peuvent-elles exister dans l’eau située sous la table de glace, produire du méthane et d’autres gaz, et les libérer vers la surface puis dans l’atmosphère ? Le spectromètre a également détecté des traces d’autres gaz dans l’atmosphère martienne. Des observations in situ effectuées par de futures missions d’atterrisseurs martiens apporteront peut-être une réponse plus complète à ces énigmes. Ces résultats ont été communiqués le 20 septembre 2004 par Vittorio Formisano, à l’occasion de la Conférence internationale consacrée à Mars (19 au 23 septembre) et organisée par l’Agence spatiale italienne (ASI) à Ischia (Italie). Article de l'ESA: http://www.esa.int/esaCP/Pr_51_2004_p_FR.html Pour tout complément d’information, veuillez contacter : Liens avec les sites
concernés. 08/12/04 Bien que le ciel soit très nuageux sur une bonne partie de le France, voici pour ceux qui en auront la possibilité, les prochaines pluies de météorites, notamment les célèbres Géminides (1) avec un taux de ~ 2,6 par minutes, avec un radiant dans la constellation des Gémeaux. Le pic est attendu le 13 décembre. C'est probablement les meilleures occasions de météorites de toute l'année et cela se produit parce que la Terre traverse les poussières de l'astéroïde 3200 Phaethon à 129 000 km/h.
Les Bérénicides (2) ont leur radiant entre la chevelure de
Bérénice et le Lion et les Ursides dans la Petite Ourse.
Paris le 9 décembre à l'EST à 2H mag max 5,5
Opportunity sort d'Endurance 07/12/04
Opportunity a été poussé dans ses limites transversales, mais continue à exécuter tout ce qui lui a été demandé. Opportunity demeure en l'excellente santé. L'énergie solaire est presque maximale maintenant, au niveau qu'elle était au début de la mission. Sur l'itinéraire du chemin
de sortie, prévu à l'origine par "Keratepe, " où
Opportunity est entrée dans le cratère il y a six mois, la pente moyenne est seulement
de 22 degrés et il n'y a aucun grand obstacle à éviter. Ainsi la décision a été prise
d'éviter le raccourci prévu, trop raide et accidenté, et de continuer vers Karatepe. http://www.jpl.nasa.gov/images/mer/2004-03-02/pia05163-150.jpg
Preuve
de l'eau martienne
Lemmon explique que les preuves existent sous plusieurs formes. Des sulfates ont été découverts. Ils furent déposés quand l'eau s'est évaporée, ainsi que d'autres sels qui indiquent, de toute évidence, la présence de l'eau, il y a bien longtemps. ![]() Lemmon dit aussi que l'atmosphère contient de l'eau, mais en infime quantité, soit moins de 100 µm d'épaisseur, si elle était précipitée sur le sol. L'absence d'eau rend l'atmosphère très sèche avec beaucoup de poussières. Une petite tempête de poussières, un mois avant l'arrivée des rovers, a diffusé une petite quantité de poussières autour de la planète. Les deux rovers ont d'abord vu des cieux très poussiéreux . Ce n'est qu'après que la poussière fut retombée, que Spirit a vu quelques mois plus tard les bords du cratère Gusev (à 80 km) dans lequel il a atterri. Les scientifiques britanniques pensent que Beagle 2 s'est crashé car l'atmosphère martienne était plus diluée que d'habitude par suite d'un échauffement provoqué par la tempête de décembre, juste avant son arrivée. Lemmon continue en disant que l'autre principale question est de savoir à quel moment l'eau a disparu. Est-elle restée 1 000 ans ou 1 milliard d'années ? Apparemment, selon les échantillons de roche et les dépôts de minerai, l'eau aurait couvert un grand lac voire une mer. Mais rien n'est certain. Les indices découverts semblent indiqués une eau stagnante. Pour Opportunity, la prochaine phase sera l'auscultation du bouclier thermique afin dans tirer des conclusions pour les futurs engins. Un autre cratère sera ensuite examiné. Puisque les rovers emploient l'énergie solaire et que la lumière du Soleil est actuellement limitée sur Mars, les rovers ne peuvent parcourir que 15 à 30 m par jour. Spirit continuera de s'élever jusqu'au sommet de la colline Husband, officieusement baptisé du nom du commandant de la Navette Columbia Rick Husband et c'est à la colline la plus grande du secteur. Spirit avait parcouru 3 849 m le 04/12/04.
Vue en orbite: http://marsrovers.jpl.nasa.gov/gallery/press/spirit/20041207a/sol324_travDEM-A332R1_br.jpg Les rovers vont bientôt fêter leur premier anniversaire (340 j au 08/12/04) alors que leur durée de vie programmée était de 3 mois. Lemmon participe à la prochaine mission Phoenix, en 2007. Le but sera d'aller au pôle Nord et de creuser dans une couche de pergélisol à la recherche de la preuve que le pergélisol était liquide.
Related Links dépôts sédimentaires: http://www.jpl.nasa.gov/mer2004/rover-images/mar-23-2004/Dells_A_JG10-B058R1-300-167.jpg Cassini, Huygens: les préparatifs 07/12/04
Après une 1ère approche le 3 juillet,
une 2e le 26 octobre, c'est le 13 décembre que s'effectuera un 3e
passage à 1 200 km d'altitude de Titan.
Cela
donnera des données supplémentaires pour optimiser les conditions
d'entrée dans l'atmosphère de Huygens. Le 17 décembre Cassini sera placée sur
orbite de collision avec Titan afin de libérer Huygens sur la trajectoire
appropriée. Le 21 décembre
(le moment précis est sujet à
quelques modifications mineures pour des raisons opérationnelles, sauf
l'arrivée du 14 janvier dans l'atmosphère qui est connue à moins de 2
minutes) tous les systèmes seront
prêts pour la séparation et l'horloge interne de Huygens réveillera la sonde quelques heures avant son arrivée
sur Titan. Huygens dormira jusqu'à quelques heures avant son arrivée sur Titan le 14 janvier. L'entrée dans l'atmosphère est fixée à 11h15mn. La descente de Huygens est estimée à 2h15mn tout en renvoyant ses données à Cassini qui sert de relais vers la Terre. Si Huygens, qui est conçu comme sonde atmosphérique plutôt que lander, survit à l'atterrissage, elle pourrait fournir des données pendant 2 heures max avant que la liaison avec Cassini soit perdue.
Une expérience a été mise en place par les scientifiques qui utiliseront une rangée de
radio télescopes autour du Pacifique pour essayer de détecter les faibles
signaux de Huygens. Si c'est réussi, la détection n'est pas prévue avant
11h30.
Du rock a été enregistré et Huygens pourra émettre la musique.
Anneaux ou joyaux de l'astronomie 06/12/04 C'est en 1649 que Huygens déclare que Saturne est entouré d'un anneau fin qui ne touche pas la planète. En 1675 Cassini découvre une division et Bond en découvre une autre en 1850. Les centaines d'anneaux orbitant autour de Saturne sont faits de milliards de particules de glace et de roches allant de la particules à des gros blocs de glace de plusieurs km. Les scientifiques pensent que ces anneaux sont faits de résidus de comètes, astéroïdes ou planétoïde qui auraient franchi la limite de Roche. La formation des anneaux de Saturne consiste en un nombre très élevé d'éléments chacun ayant son mouvement propre avec une période de révolutions comprise entre 4h54 pour les plus proches et 45h18 pour les plus lointain. Ces particules tournent autour de Saturne selon les lois de Kepler. La régularité de ces annelets n'a d'égal que leur finesse mise en évidence sur le cliché ci-dessous. Avec Cassini, tous les doutes au sujet de la splendeur des anneaux de Saturne seront dissipés avec un portrait comme celui-ci. Cette image aux détails somptueux, embrasse presque tout le système des anneaux -- du mince anneau externe F jusqu'aux structures fines de l'anneau de D, intérieur à l'anneau C. Le long du plan des anneaux, les différences de brillance indiquent des concentrations variables de particules qui les composent. Ces particules irrégulières montrent des courbes de lumière très différentes et très variées. L'épaisseur du système est très faible, variable de quelques mètres à quelques kilomètres. Cassini regarde les anneaux
par dessous. La partie visible au haut de l'image est plus proche de la
sonde et la partie inférieure plus lointaine.
Le système d'anneaux a un diamètre extérieur de 282 000 km (distance Terre-Lune). Nommés dans l'ordre de leur découverte, les anneaux sont relativement proches les uns des autres, avec une exception pour la division Cassini qui fait 4 700 km. Lors de son insertion en orbite autour de Saturne, Cassini est passé entre les anneaux F et G. De l'extérieur vers l'intérieur nous trouvons:
Ils existent des divisions sombres où aucune particules ne semblent circuler, ce sont des zones de résonance gravitationnelle où toute orbite est instable. Ces zones sont créées par les satellites de Saturne: Encelade, Mimas, Janus, Epiméthée, Prométhée, Pandora, Pan, Atlas.
Une très jeune galaxie dans un univers adulte 01/12/04
La découverte a été relaté dans Astrophysical Journal du 1/12/04. Elle jette un nouveau regard sur la manière dont se forme les galaxies. La galaxie I Zwicky 18 offre un aperçu sur la jeunesse de la Voie Lactée. La "bébé galaxie" est parvenue à rester dans un état embryonnaire en tant que nuage froid d'hydrogène et d'hélium primitifs pendant la majeure partie de l'évolution de l'univers. Tandis que d'innombrables galaxies fleurissaient partout l'espace, cette attardée n'a pas eu de formations actives d'étoiles depuis environ 13 milliards d'années après le Big bang. Sa première explosion d'étoiles s'est produite soudainement il y a seulement environ 500 millions d'années et la dernière il y a seulement 4 millions d'années.
Puisqu'elle est située à 45 millions al de nous - beaucoup
plus proche que d'autres jeunes galaxies dans un rayon de presque 14 milliards
d'années-lumière - I Zwicky 18 pourrait représenter la seule opportunité pour que les astronomes
puissent étudier en détail les composantes grâce auxquelles les galaxies se
sont formées.
Il reste une énigme: pourquoi le gaz dans cette galaxie, contrairement à d'autres, a pris
si longtemps - presque l'âge de l'univers - pour s'effondrer sous l'influence de
sa pesanteur et former les premières étoiles. Pour montrer que I Zwicky 18 est une nouvelle galaxie, Thuan et Izotov ont dû prouver qu'elle était exempte d'étoiles de premières générations ou nées au cours des premiers milliards des années qui suivirent le Big bang, période où une grande partie des étoiles dans l'univers furent formées. Bien qu'auparavant les astronomes aient suspecté que la galaxie était exceptionnellement jeune, Thuan et Izotov ont dû attendre Hubble pour obtenir la sensibilité nécessaire afin de détecter si des étoiles plus anciennes existaient dans la jeune galaxie. La caméra ACS (Advanced Camera for Surveys) de Hubble a besoin d'un temps d'exposition très long, ce qui exigea 25 orbites pour rechercher les étoiles les plus faibles dans I Zwicky 18. La présence d'étoiles vieilles aurait indiqué que la galaxie elle-même était vieille, semblable à toutes les autres connues dans l'univers. Les
chercheurs pensaient que pour se développer de grandes galaxies telles que la
Voie Lactée fusionnaient avec de plus petites, semblables aux
affluents qui forment les grands fleuves. I Zwicky 18 est le prototype
d'une ancienne population de petites galaxies naines. Pour Thuan ces
galaxies naines sont beaucoup trop faibles et trop petites pour être
étudier sans un instrument très sensible, même dans l'univers local, encore moins
au fin fond du cosmos. http://hubblesite.org/newscenter/newsdesk/archive/releases/2004/35/ UNIVERSITY OF VIRGINIA NEWS RELEASE
Release Date: 12:01AM (EST) December 1, 2004
Release Number: STScI-2004-35
Cassini, ombres et transparences 29/11/04 Un splendide portrait créé par la lumière et la pesanteur, du satellite isolé Mimas, devant le glacial hémisphère nord de Saturne, strié de bandes bleutées, en arrière-plan. Des ombres délicates projetées par les anneaux courbés avec élégance à travers la planète, s'atténuent dans l'obscurité du côté nuit de Saturne.
La partie de l'atmosphère vue ici semble plus foncée et plus bleutée que les chaudes nuances brunes et or visibles sur les images de l'hémisphère sud de Cassini, provoquées par la dispersion préférentielle des longueurs d'onde dans le bleu par l'atmosphère supérieure libre de nuage. La
brillance bleutée proche de Mimas (398 km) est Des images prises avec les filtres rouges, verts et bleus ont été combinées pour créer cette vue en couleur. Les images ont été obtenues avec la caméra à longue focale de Cassini le 7 novembre 2004, à une distance de 3,7 millions de kilomètres de Saturne. L'échelle est de 22 km/pxl. http://photojournal.jpl.nasa.gov/targetFamily/Saturn http://solarsystem.nasa.gov/planets/images/inset-sat_mimas.gif 26/11/04
Cassini a pris cette image spectaculaire, montrant principalement la poupe de Dioné, le 27 octobre lors de son approche de Titan. Cassini était à 1,2 millions de km. Il y a 24 ans, Voyager nous faisait voir pour la première fois les cratères et des stries brillantes et blanchâtres. Les variations subtiles de brillance à travers la surface de ce satellite de Saturne sont ici bien mises en évidentes. A la mi-décembre 2004, d'autres images plus détaillées sont attendues lors d'un passage à proximité. Le diamètre de Dioné est de 1 118 km. L'attention des chercheurs est attirée par une curieuse dissymétrie entre les 2 hémisphères. Comme tous les satellites proches d'une grosse planète, il est stabilisé par gradient de gravité, c'est-à-dire qu'il présente toujours la même face à Saturne. La disparité porte sur l'hémisphère avant ou proue (leading) celui qui se trouve dans le sens du déplacement sur son orbite. L'autre hémisphère est baptisé arrière ou poupe (trailing) il est opposé au sens de la marche. La proue est beaucoup plus brillante et cratérisée que la poupe. La partie sombre de la poupe apparaît çà et là coupée de stries blanches dans lesquelles. Elles se mêlent à la partie foncée de la surface et sont d'origine incertaine mais peuvent être des failles liées aux défauts de surface par lesquelles la glace d'eau a jailli.
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