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Ariane 165
18/12/04

  Lancement réussi, le 18 décembre à 16h26 GMT d'une Ariane 5G+/ AR 520. C'était le 165e vol d'une fusée européenne Ariane. Elle emportait le satellite d'observation militaire Hélios 2A ainsi que 6 micro satellites (4 Essaim, Parasol et Nanosat-1). Les 4 Essaim sont chargés d'écoute électronique. Trois formeront un triangle et le 4e est en réserve. Parasol est une continuité de l'expérience Polder pour la surveillance terrestre et climatique. Polder a volé sur 2 satellites Japonais, dont les vols furent écourtés par suite de panne. Quant au Nanosat, c'est un satellite espagnol pour une démonstration en orbite d'un satellite de télécommunications militaires. Il servira à tester les nano technologies: capteur solaire, capteur magnétique, liaisons optiques entre satellites, conception modulaire des boîtiers électroniques.

  Ce vol prévu le 10 décembre a été retardé à cause d'un défaut sur une électrovanne du constructeur américain Moog. C'est le 3e est dernier vol d'Arianespace pour 2004.

  Hélios 2 sera le premier des 2 satellites militaires (A et B). Ce sont des satellites à haute résolution (HR), 2 fois mieux qu'Hélios 1 et une capacité à champ large. De plus ils ont une capacité HR et stéréoscopique, plus un canal infrarouge pour voir la nuit. La résolution attendue est de 70 cm à 30 cm en THR (très haute résolution)

  Il arrive à point pour remplacer Hélios 1B qui est tombé en panne 43 jours avant la vie de vie prévue. C'est le 21 octobre que le ministère de la Défense a annoncé une panne du système d'alimentation. Il est en orbite depuis le 3/12/99. Quant à Hélios 1A, en orbite depuis le 7/7/95, tout va bien.

 Hélios 1B sera ramené progressivement sur une orbite plus basse pour une destruction lente dans les couches supérieures de l'atmosphère.

Air &Cosmos n° 1956, 1958 et 1962.


Le nouveau visage de Titan

18/12/04

 Voici Titan vu par Cassini lors de son approche pour le survol du 13 décembre.
http://www.nasa.gov/images/content/103921main_pia06154-497.jpg

   Voici Titan vu par Cassini lors de son approche pour le survol du 13 décembre. Cette photo a été prise à 1 746 000 km le 10/12/04. Au centre la large zone brillante appelée Xanadu. Elle fut aperçue pour la première fois par Hubble en 1990.  Quelques heures plus tard, pendant cette rencontre, cette zone a été vue à une résolution plus élevée. La région à droite (est) est aperçue pour la première fois.

   D'autres structures intéressantes dans cette image, vue par Cassini, incluent un demi-cercle brillant de 560 km de large, en bas à droite de Xanadu, et une autre structure large de 330 km avec plusieurs cercles concentriques en haut et légèrement à droite. Celles-ci peuvent être reliées à des impacts, mais sans information sur leur taille, cette interprétation ne peut pas être confirmée. Au-dessous de Xanadu, un nuage brillant peut être vu à 38 degrés de latitude sud; il avait disparu quelques heures plus tard. Surprenant, le fait qu'aucun nuage ne fut aperçu au pôle sud, alors qu'en juillet et  fin octobre, ils étaient présents.

  L'échelle est de 10,4 km/pxl. Un filtre spécial dans le proche infrarouge (938 nm) fut utilisé pour cette photo. L'image a été traitée pour augmenter les structures extérieures et pour affiner les limites. Quelques artefacts, comme une fausse ombre autour du nuage brillant sont le résultats du traitement numérique.

page Titan


Ophiuchus

17/12/04

Ophiuchus the Serpent Bearer

   Chaque année, début décembre, quelque chose se produit qui peut mettre de "mauvais poil" tous les astrologues . Le Soleil entre dans Ophiuchus, la 13ème maison peu connue du zodiaque. Or, les astrologues en ont toujours compté 12 pour se mettre en concordance avec les mois, sans tenir compte du ciel. L'exactitude n'est pas leur qualité première. Or le Soleil entre dans Ophiuchus le 30 novembre pour en sortir le 17 décembre. Donc puisqu'ils ignorent Ophiuchus au profit du Sagittaire, pourquoi ne pas ignorer les autres. S'ils ont raison la constellation d'Ophiuchus doit avoir un effet. 

   Donc si vous êtes nés entre le 30 novembre et le 17 décembre vous êtes du signe d'Ophiuchus et non pas Sagittaire.

   Mais astronomiquement parlant c'est à ce moment que la Terre est frappée par un vent interstellaire.

   C'est une brise riche en hélium issue des étoiles, flottant dans le Système solaire en direction d'Ophiuchus. La pesanteur du Soleil focalise le matière dans un cône que la Terre traverse  pendant les premières semaines de décembre. Maintenant nous sommes à l'intérieur du cône. Il n'y a aucun danger pour nous. La brise d'hélium est moins dense que la brise terrestre dans un rapport de 1021. Elle ne peut pas pénétrer à la surface de la Terre. Néanmoins, les astronomes sont enthousiastes, car la brise est un signe indicateur de ce qui se trouve en dehors du Système solaire. L'espace interstellaire, le "vide" entre les étoiles n'est pas vide. Il est rempli de nuages gigantesques de gaz et de poussières. Ces nuages sont le lieu de naissance des étoiles et des planètes; ils sont également les débris des étoiles mortes. Le Système solaire se trouve à l'intérieur de l'un d'eux. Les astronomes l'appellent le Nuage Interstellaire Local. Le champ magnétique du soleil concentre une grande partie du nuage dans un secteur, mais une partie du gaz du nuage s'en échappe, ce qui crée par conséquent la brise.

  C'est un nuage chaud dont la température est de 6 000° C, la même température que la surface du Soleil. Mais il ne contient que 0,24 atome par cm3. Le champ magnétique du Soleil a peu de difficultés pour concentrer  cette matière diaphane (translucide) avant qu'elle ne croise l'orbite de Pluton. Seul un léger filet de 15 atomes par dm3 (1 litre) pénètre le Système solaire inférieur. C'est à comparer aux milliers d'atomes qui restent dans un vide poussé, sur Terre.

  La sonde ACE (Advanced Composition Explorer) de la Nasa, calée sur le point Lagrange L1 entre la Terre et le Soleil, à 1,5 millions de km de la Terre, est bien placée pour étudier le phénomène. Elle a été lancée en 1997.

 

http://science.nasa.gov/headlines/y2004/17dec_heliumstream.htm?list1164951


Disparition des anneaux extérieurs de Saturne

17/12/04

Saturne gouverne le monde dynamique des anneaux complexes et ondulés, faits de glace et de roches.
 La complexité des anneaux.

    En dépit d'une apparence placide depuis la Terre, Saturne est tout sauf cela. Les premières images UV détaillées de la mission Cassini prouvent que Saturne gouverne le monde dynamique des anneaux complexes et ondulés, faits de glace et de roches, des satellites "cannibales", des vents de 1 600 km/h et des aurores polaires hauts dans les cieux nocturnes. Saturne, ses satellites et les anneaux fortement structurés, vivent à l'intérieur d'une cavité énorme dans le vent solaire créé par l'intense champ magnétique de la planète. La magnétosphère est une bulle de particules comprenant des électrons, diverses sortes d'ions, des atomes et des molécules  neutres, plusieurs populations de particules chargées très énergiques comme celles trouvées dans les ceintures de Van Allen  entourant la Terre et des particules de gaz  ionisées, formant un  plasma. Cependant, à la différence de la magnétosphère de Jupiter, Donald Shemansky, professeur en génie aérospatial et en génie mécanique, a indiqué que le cocon magnétique de Saturne, qui est plus petit, est rempli principalement de gaz neutre plutôt que d'ions. La magnétosphère de Saturne s'avère être très différente de celle de Jupiter. Elle est dominée par un gaz neutre et des ingrédients riches en eau produits par les anneaux, tels que les débris glacés des collisions entre satellites ou issus de violentes collisions de météorites. Il n'y a presque pas autant de particules chargées et bon nombre d'entre elles sont absorbées par les anneaux, ainsi les processus de plasma que nous observons, sont entièrement différents.  

   Une forte éruption d'oxygène atomique en provenance des anneaux extérieurs de Saturne, vue en ultraviolet par la caméra de Cassini lorsque la sonde s'approchait de son but, peut être une indication sur le mince anneau E . Il s'érode si rapidement qu'il pourrait disparaître dans 100 millions d'années si aucun processus de renouvellement n'intervient.  Le spectrographe imageur  ultraviolet (UVIS) de Cassini a détecté des atomes d'oxygène se répandant dans un énorme nuage du côté sombre des anneaux de Saturne pendant que Cassini se préparait à se mettre en orbite autour de Saturne en janvier 2004 ont déclaré Donald Shemansky et à un co-responsable de l'équipe UVIS. 

   Deux mois après les observations initiales, Shemansky et son équipe ont signalé que le grand nuage d'atomes d'oxygène s'était dissipé aussi rapidement qu'il était apparu. Shemansky a émis une théorie sur la perte rapide de matière qui pourrait être expliquée par "le ratissage par satellite" un processus par lequel les minuscules satellites "chiens de garde" absorbent les débris ou les repoussent en  formant ainsi des espaces entre les anneaux. Le taux d'évasion de la matière des anneaux externes de Saturne implique que cette masse est équivalente à tout l'anneau E,  y compris les plus gros fragments et des corps parents.   

   Les données ont indiqué qu'environ 125 kilotonnes d'oxygène ont été soudainement libérés pendant une courte période. Ce fut la première grande découverte des scientifiques ont expliqué Shemansky, qui analysera les données des images en ultraviolet pendant les quatre années de Cassini autour de Saturne et Janet Hallett, un associé postdoctorant en recherches aérospatiales à l'école USC Viterbi. Ils ont ajouté qu'ils n'étaient pas encore certains  si c'était un événement ou le phénomène passager d'un processus de recyclage courant dans la  magnétosphère de Saturne. En ce moment, les scientifiques spéculent sur le fait que l'éruption d'oxygène pourrait avoir été provoquée par une collision de particules de glace de l'anneau E  avec de la matière d'un des anneaux A, B ou C. Ou bien cela pourrait avoir été provoquée par une collision de météorites ou une éruption de glace sale sur Encelade, un satellite qui gravite dans l'anneau de E.

   Les anneaux se composent de débris rocheux des satellites qui ont éclaté par effet de marée ou par une collision d'astéroïdes ou de comètes pendant les période de bombardements intenses aux premières heures du Système solaire. Les anneaux sont considérés comme éphémères et disparaîtront sur des périodes s'étalant sur des milliards d'années. Mais les anneaux semblent être plus jeunes. Les scientifiques pensent que les anneaux sont beaucoup plus jeunes que la planète elle-même. Ils sont peut-être âgés de 100 millions d'années, ce qui est jeune à l'échelle cosmologique. Ils suspectent également que Saturne ait eu plusieurs systèmes d'anneaux dans son histoire, bien qu'ils n'en aient jamais eu la preuve directe. Ce qui est certain maintenant, les anneaux se composent de glace pure et ils se sont formés par des processus qui se produisent rapidement, mais ce ne sont pas les mêmes processus qui ont formé notre Système solaire, il y a 4,5 milliards d'années. Etant donné le fait que les anneaux extérieurs sont actuellement présents signifie que le système est en train d'être renouvelé par des processus interactifs de plasma. Il est clair, que le fait que quelque chose fait disparaître des grains de la taille du micron dans les régions de l'anneau extérieur à un taux élevé, nous dit qu'une certaine sorte de processus de recyclage doit continuer à les reconstruire.

   A l'aide du spectrographe imageur dans l'ultraviolet de Cassini, les scientifiques ont été capables de voir la poussières des anneaux. Les données montrent des variations de quantité de glace d'eau contenue sur la surface de l'anneau de particules, suggérant que les parties noires ont été saupoudrées avec une poudre issue de satellites ou de météorites.

   L'équipe de l'UVIS a obtenu des images en ultraviolet du satellite le plus éloigné, Phoebé, durant la mise en orbite de Cassini autour de Saturne. Les données recueillies ont montré des raies d'absorption de la glace d'eau sur la surface sombre de Phoebé donnant aux scientifiques plus d'indices sur ses origines.

  Phoebé, le seul satellite dans le système de Saturne à être sur une orbite rétrograde, est semblable à un astéroïde carboné de type C. Les scientifiques pensent qu'il a été éjecté de la ceinture de  Kuiper, une région au-delà de l'orbite de Neptune où des milliers de petites comètes glacées résident, et il fut aspiré par la forte gravitation de Saturne, mais personne n'est absolument certain de son origine.

  Shemansky et les 16 membres de l'équipe de l'imageur ultraviolet ont relaté leurs découvertes le 16/12/04 dans l'édition de Science Express.

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Cassini-Huygens at JPL
Cassini Imaging Team


Tempête sur Titan
16/12/04

 des tempêtes autour du pôle sud de Titan

 

 

 

 

   Autrefois, les astronomes avaient vu des tempêtes autour du pôle sud de Titan, mais aujourd'hui ils les ont découvertes aux latitudes moyennes. C'est avec l'aide des télescopes Gemini Nord  et Keck II, lesquels possèdent une optique adaptative capable de résoudre de grands détails sur Titan. Ces tempêtes peuvent avoir été provoquées par une activité de surface, comme des cryovolcans qui éjecteraient une mixture de glace et de produits chimiques dans l'atmosphère. Cela pourrait également être provoqué par des changements climatiques saisonniers, comme sur Terre.

 

http://www.universetoday.com/am/uploads/2004-1216titan-lg.jpg

 page de Titan


Sortie d'Endurance

15/12/04


  
Opportunity ayant fini de chercher à l'intérieur du cratère Endurance a escaladé la paroi. Avant de partir, le rover a examiné une zone de transition entre obscurité et lumière sur des couches de roches situées à environ 20 mètres du bord du cratère. Les communications avec Mars Odyssey ont été bonnes, ainsi la collecte des données s'est améliorée. Le rover a passé six mois à l'intérieur du cratère, grand comme un stade, pour y étudier les roches exposées. Au sol 315, Opportunity est complément sorti du cratère pour la première fois depuis le sol 134 (jour d'entrée) et reste en excellente santé. Les responsables du projet ont longtemps hésité et ont mûrement réfléchi la décision d' envoyer Opportunity dans le cratère, en raison des problèmes pouvant surgir lors de l'escalade des parois glissantes. Finalement il a utilisé la même route pour sortir que celle de l'entrée.

  Maintenant, Opportunity va partir étudier le bouclier thermique largué il y aura un an le 25 janvier 2005. C'est nécessaire pour voir son état afin d'en tirer des conclusions pour les suivants. Il est constitué d'une structure d'aluminium, en nid d'abeilles, enduite d'une matière ablative afin d'encaisser le choc lors de l'entrée dans l'atmosphère.

  Après cela, les contrôleurs projettent de conduire le rover au sud dans une région fortement accidentée.

  Au sol 311, la distance parcourue était de 1 766,07 m.

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Mars Rovers at JPL


Randonnée vers Husband Hill

15/12/04

Spirit a roulé cinq des sept derniers jours, continuant ainsi son voyage vers le sommet de la colline Husband.
  Cette vue d'où Spirit a passé son 149e sol (3 juin 2004) montre, sur la pente au centre de l'image, le terrain que le rover traverse 6 mois plus tard. Cette vue est composée d'une mosaïque de plusieurs photos prises avec la caméra panoramique de Spirit.

   Spirit a roulé cinq des sept derniers jours, continuant ainsi son voyage vers le sommet de la colline Husband. Le but intermédiaire de Spirit est une arête appelée "Larry's Lookout" qui est approximativement à 75 mètres. 

   S'y rendre par un chemin classique sera un défi pour Spirit car dans ce secteur il y a du sable, un plan incliné et des rochers. Spirit a fait une pause pour un ensemble d'observations ce week-end d'une roche appelée " Wishstone". La distance totale parcourue s'élève maintenant à 3 944 m.

   La quantité d'électricité nécessaire au moteur de la roue avant droite est normale. Proche de la fin d'une longue série allant du cratère "Bonneville" jusqu'aux collines "Columbia", la roue avant droite a commencé à utiliser deux fois plus de courant que les cinq autres roues.

   L'accroissement du courant pousse les ingénieurs à limiter l'usage de cette roue afin de préserver sa durée de vie. Depuis son arrivée aux collines, Spirit a peu roulé.

   L'équipe du rover qui travaille théoriquement sur ce problème, suggère que les périodes de repos récentes auraient permis au lubrifiant de cette roue de se répandre, ramenant le débit d'électricité à la normale.

   Des jours de repos périodiques seront inclus dans les plans des conducteurs du rover et Spirit alternera la marche en avant et en arrière afin que le lubrifiant soit également distribué dans toutes les roues.

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Mars Rovers at JPL http://marsrovers.jpl.nasa.gov/gallery/press/spirit/20041213a/sol149_PancamLabeled-A334R1_br.jpg
Mars Rovers at Cornell
SpaceDaily


Premier survol de Dioné

14/12/04

 

  Juste quelques jours après le survol de Titan, Cassini avait Dioné pour cible. Dioné est le 4e satellites par ordre de taille. Cassini est passé approximativement à 81 400 km de la surface. Le passage suivant s'effectuera en octobre 2005 à seulement 500 km. Les images de cette semaine sont supérieures à celles prises par Voyager 1  en novembre 1980. Voyager était passé au plus près à 161 500 km. La résolution obtenue fut de 1 km/pxl.

  Dioné, d'un diamètre de 560 km, fortement cratérisé, orbite autour de Saturne en 2,73 jours à la même vitesse que la période de sa rotation axiale. Il montre ainsi toujours la même face à Saturne. Il est stabilisé par gradient de gravité. Il orbite à 377 000 km de Saturne (Terre-Lune). Dioné possède un satellite troyen du groupe des Achille, Hélène, qui se trouve sur la même orbite, mais 60° devant. Les Troyens, c'est par analogie aux satellites grecs de Jupiter qui sont des objets situés sur la même orbite que Jupiter, mais ils sont placés 60° en avant et en arrière. 

   Sa température de surface est similaire à celle de Titan à - 186°C. Une activité cryogénique a contribué à lui donner sa forme. Il n'a pas d'atmosphère connu. Le survol de Cassini  cette semaine a permis de confirmer qu'à un certaine période, deux épisodes d'inondations  cryovolcaniques,  largement espacés dans le temps, ont affecté différentes régions. Les scientifiques pensent que ces épisodes peuvent être la conséquence de l'effet de marée provoqué par l'interaction orbitale avec Encelade.


   Les scientifiques de l'imagerie de Cassini sont intrigués par une structure ondulée, complexe,  à la surface de Dioné. A leur grande surprise, les structures fines du terrain ne sont pas constituées d'un épais dépôts de glace, mais de falaises de glace brillante créées par une tectonique. "C'est la plus grande surprise. C'est justement ce que nous n'attendions pas." a déclaré le Dr. Carolyn Porco, chef de l'imagerie de Cassini à l'Institut de Science Spatiale de Boulder, Colorado.

   En survolant Dioné, Cassini a pris des images détaillées d'une région inconnue sur la face de poupe (à l'opposé du sens de la marche), centré sur la latitude 0° et longitude 270°. Cette région est dominée par 3 cratères un large nommé Amata, les 2 autres sont Catillus et Coras. Géologiquement parlant, c'est la zone la plus mystérieuse marquée d'un système de 2 stries blanches. La plus large s'appelle Palatine Linea, s'étale vers les régions polaires du sud et se termine par un cratère anonyme pour l'instant. Les nouvelles images de Cassini montrent que ce secteur est composé de longues zones linéaires avec de nombreuses ramifications et de petits cratères irréguliers à distances variables. La seconde s'appelle Padua Linea et mesure la moitié de Palatine Linea et est également entrecoupée par des ramifications  linéaires qui s'étendent de l'équateur  à 240° de longitude vers le  sud-est, finissant à la latitude - 20º. Le plus grand cratère dominant le secteur s' appelle Cassandra est se trouve en évidence sur les photographies de Cassini.

   Cassini a aussi photographié la proue entre les longitudes 180° et 145° à la latitude de 40° et de nouveau ce secteur  est couvert de petits cratères d'impact. Toutes les images retournées par Cassini aujourd'hui, montrent que beaucoup de secteurs sont plein de trous avec de petits et de grands cratères d'impact irréguliers à intervalles larges, qui ne sont pas cartographiés. Par conséquent, Cassini a confirmé que des événements ont resurfacé Dioné, ce que les scientifiques planétaires ont toujours cru, avant que cela se produise sur Encelade, parce que la moindre zone cratérisée sur Dioné a bien plus de cratères que sur Encelade.

   Dioné a une magnitude visuelle de +10,4 de sorte qu'il est visible dans des télescopes moyens et les astronomes d'amateur pourront le regarder au cours des mois à venir. Saturne est à l'opposition 13 janvier et se situe dans la
constellation des Gémeaux.

Voir plus de détails: page Dioné


By Science Correspondent Richard Pearson

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Cassini-Huygens at JPL
Cassini Imaging Team


Cassini rapport de mission

14/12/04          

 

 

  La sonde Cassini a réussi son 3e survol de Titan, le lundi 13/12/04. C'est le dernier passage avant que la sonde Huygens plonge vers le surface de Titan. Ce survol va permettre de comparer les images avec celles du 26 octobre 2004.

 

  Le réseau de surveillance de l'espace profond de la Nasa, à l'aide de sa station de Madrid, a acquis le signal le 14/12 à 1h heure européenne. Cassini est passé à 1 200 km de la surface de Titan. Comme avec le dernier passage, le but important de ce survol était de mesurer l'épaisseur de l'atmosphère de Titan. Ceci est nécessaire pour optimiser les prochains survols sur une orbite plus basse et permettra de valider les modèles d'atmosphère pour optimiser la descente de Huygens.

 

  Titan est la première cible de la mission Cassini-Huygens car c'est le seul satellite à posséder une atmosphère dense. Pour mémoire, Huygens est attaché à Cassini. La libération s'effectuera à Noël. Huygens volera aux côtés de Cassini jusqu'au moment de sa descente le 14 janvier 2005.

 

 

La région brillante s'appelle Xanadu.
http://www.nasa.gov/images/content/103737main_pia06151-516.jpg

   Les régions brillances et sombres près du centre de l'image sont des structures inconnues sur la surface de Titan. L'image a été traitées pour améliorer la visibilité des structures. Le contraste de surface est dégradé vers les bords du disque en raison des effets de la brume atmosphérique. Les régions sont les mêmes que celle vues lors du survol du 26 octobre. La région brillante s'appelle Xanadu. Le nord est en haut de l'image.

  Cette image fut acquise à 810 000 km. La résolution est de 4,8 km/pxl.

  Dans la journée de mercredi, Cassini survolera Dioné à 72 500 km. Des images et les résultats scientifiques des deux survols seront présentés à une conférence qui aura lieu jeudi 16/12/04, lors de la réunion géophysique à San Francisco.

 

   Les reporters peuvent  appeler Carolina Martinez par avance au (818) 354-9382. 

Credit: NASA/JPL/Space Science Institute

 

page Titan

 


Mars l'eau, le gel et les nuages

13/12/04

Opportunity a fait une inspection minutieuse des couches de roches exposées sur une partie de la paroi du cratère appelées "falaises Burn Cliff".
Opportunity a pris cette vue sur les falaises Burn Cliff après une conduite vers la base sud-est à l'intérieur du cratère Endurance
Credit: NASA/JPL/Cornell
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  Les scientifiques ont identifié un indice de l'eau dans un minerai  appelé le goethite dans le socle rocheux  que Spirit a examiné dans les collines Columbia C'est un des indicateurs de la présence de l'eau le plus sûr de la mission jusqu'à présent, découvert par Spirit.

  "La goethite, comme la jarosite découvert par Opportunity sur un autre site martien, est la plus sérieuse des preuves d'une activité hydraulique" a déclaré le  Dr. Goestar Klingelhoefer de l'université de Mayence en Allemagne, responsable scientifique pour l'analyse du minerai de fer sur chaque rover avec le spectromètre Moessbauer. La goethite se forme seulement en présence d'eau soit sous forme liquide, de glace ou de vapeur. Hématite, un minerai qui avait été précédemment identifié dans les rochers  des collines Columbia, habituellement, mais pas toujours, se forme en présence de l'eau.

   Le but principal des rovers est de rechercher la preuve géologique sur leur site d'atterrissage de la présence, jadis, d'une eau liquide et peut-être une possibilité de vie.

   Les succès obtenus jusqu'ici -- avec des missions prolongées -- fixent un but à la NASA pour continuer l'exploration martienne par des robots et, par la suite, par des hommes, explique Doug McCuistion,  le directeur du programme d'exploration au quartier général de la NASA.

   Klingelhoefer présenta, cette semaine, les nouveaux résultats des roches à l'éperon occidental (West Spur) et sur la colline Husband (Husband Hill) à un meeting de Union Géophysique Américaine à San Francisco.

  Maintenant Spirit s'est dirigé vers l'éperon occidental pour grimper la colline husband elle-même. Une question reste posée pour savoir si l'eau est seulement restée sous terre ou bien si elle a coulé sur la surface comme elle l'a fait sur le site d'Opportunity. "En grimpant la colline Husband, nous avons analysé un morceau de roche pour rechercher la preuve supplémentaire que les matériaux ont été modifiés par des eaux souterraines ou de surface " explique le Dr. Ray Arvidson de l'université Washington à St Louis, un des responsables des instruments des rovers.

    Le frottement inquiétant sur la roue avant droite de Spirit a diminué. En attendant, les doublures des rovers au JPL continuent à réduire au minimum l'utilisation de cette roue en la laissant souvent glisser tandis que les cinq autres roues roulent. Cela semble fonctionner. Les deux rovers continuent de fonctionner en bon état environ huit mois après leurs missions primaires de trois mois. Les scientifiques aimeraient que Spirit et Opportunity soient toujours en état pour célébrer leurs anniversaires en janvier.

    Opportunity a accompli six mois d'inspection à l'intérieur du " cratère Endurance " et est prêt à reprendre l'exploration des larges plaines de la région de Meridiani. Il a récemment vu le gel et des nuages spectaculaires marquant les changements saisonniers martiens. Les conditions climatiques sont telles qu'un jour il y a des nuages et le lendemain le ciel est clair. Une partie de la vapeur d'eau de Mars se déplace du pôle du nord vers le pôle du sud pendant la période actuelle avec l'été au nord et l'hiver au sud. L'augmentation passagère de l'eau dans l'atmosphère sur Meridiani, juste au sud de l'équateur, plus des basses températures près de la surface, contribuent à l'aspect des nuages et du gel. Le gel se révèle certains matins sur le rover lui-même. La possibilité que cela a eu un effet sur la poussière accumulée sur les panneaux solaires, comme facteur dans l'augmentation inattendue du rendement électrique des panneaux, est à l'étude.

    Lors de son dernier gros effort à l'intérieur du cratère Endurance, Opportunity a fait une inspection minutieuse des couches de roches exposées sur une partie de la paroi du cratère appelées "falaises Burn Cliff". Le Dr. Steve Squyres de l'université de Cornell à Ithaca New York., un des responsables pour les instruments du rover, a dit que " dans la partie inférieure de la falaise, les couches montrent des indications très fortes qu'elles furent pour la dernière fois transportées par le vent et non par l'eau comme certaines couches supérieures. L' association des deux suggère que ce n'était pas un environnement d'eau profonde mais plutôt une zone salée peu profonde, alternativement sèche ou humide".

http://www.jpl.nasa.gov/images/mer/2004-12-13/Burns_Cliff_L2-med.jpg

Credit: NASA/JPL/Cornell


Cassini, les anneaux et 3 satellites
11/12/04

   

Credit: NASA/JPL/Space Science Institute
http://www.nasa.gov/images/content/
103451main_pia06529_detail.jpg

  Lorsque Cassini contourna Saturne, lors de sa mise en orbite d'insertion, elle a vu 3 satellites: Mimas (398 km) le plus brillant, Janus (181 km) brillance intermédiaire et Prométhée (102 km) le moins brillant.

   L'anneau B normalement lumineux semble très foncé sur cette image. Les régions avec de plus petites concentrations de particules, telle que la Division Cassini (brillante près du centre), transmettent beaucoup plus de lumière solaire et sont donc plus lumineuses.

   Cette image a été prise avec l'objectif grand angle à une distance de 757 000 km (2 fois la distance Terre-Lune) de Saturne. La résolution est de 42 km/pxl.

 

 

 

http://www.nasa.gov/mission_pages/cassini/multimedia/pia06529.html


Système planétaire en évolution

09/12/04

   Deux des grands observatoires de la Nasa, les télescopes spatiaux Spitzer (en infrarouge) et Hubble (dans le visible) ont fournis aux astronomes un regard sans précédent sur des poussières planétaires autour d'étoiles de la taille du Soleil. Spitzer a découvert pour la première fois un disque de poussières autour d'étoiles adultes, comme le Soleil, réputées contenir des planètes. Hubble a capturé l'image la plus détaillée d'un disque très lumineux entourant une étoile beaucoup plus jeune que le Soleil. Les résultats offrent des "instantanés" du processus par lequel notre propre Système solaire a évolué, depuis ses débuts poussiéreux et chaotiques jusqu'à son état actuel. Les jeunes étoiles possèdent de vastes réservoirs de matériaux pour construire des planètes, pendant que les plus vieilles ont seulement une certaine quantité de résidus en plus. Hubble a vu les réservoirs et Spitzer les résidus explique le Dr Charles Beichman du JPL (Jet Propulsion Laboratory) à Pasadena (Californie). Il est l'auteur de l'étude avec Spitzer. Il ajoute que les 2 télescopes sont réellement complémentaires. 

   L'étoile observée par Hubble est âgée de 50 à 250 millions d'années. C'est assez vieux pour, théoriquement, avoir des planètes gazeuses, mais trop jeune pour avoir des planètes telluriques comme la Terre. Les 6 plus vieilles étoiles étudiées par Spitzer ont un âge moyen de 4 milliards d'années, à peu l'âge du Soleil. Elles sont entourées de planètes gazeuses et des planètes telluriques y sont peut-être présentes. Avant ces résultats, des anneaux de débris planétaires ou de "disques de débris " autour des étoiles de la taille du Soleil  avaient rarement été observés, parce qu'ils sont plus faibles et plus difficiles à voir que ceux autour des étoiles plus massives.

   "La nouvelle image de Hubble nous donne une meilleure vision sur la lumière réfléchie à partir d'un disque autour d'une étoile de masse solaire, fondamentalement, cela nous montre un des passés possibles de notre propre Système solaire " a déclaré l'auteur de l'étude de Hubble, le Dr David Ardila de l'université  Johns Hopkins, à Baltimore. Il est encore plus difficile de détecter des disques de poussières autour des étoiles plus anciennes de la même taille et du même âge que notre Soleil, y compris ceux qui accueillent les planètes connues. Ces disques sont  de 10 à 100 fois plus mince que ceux autour de jeunes étoiles. Les détecteurs infrarouges extrêmement sensibles de Spitzer furent capables de détecter leur chaude lueur pour la première fois.  Pour Beichman, Spitzer a établi le premier lien direct entre les planètes et les disques. Maintenant ils peuvent étudier la relation entre les deux.

     Ces études aideront de futures missions de chasse aux exoplanètes, y compris la mission TPF (Terrestrial Planet Finder  -  recherche de planètes terrestres) de la Nasa et la mission SIM (Space inteferometry Mission - d'interférométrie spatiale), pour déceler les étoiles qui possèdent des planètes. La découverte et l'étude des exoplanètes est un des buts principaux des missions d'exploration de la Nasa. Les planètes rocheuses proviennent des grands nuages de poussières qui enveloppent de jeunes étoiles. Les particules de poussières se heurtent et s'agglutinent ensemble jusqu'à la formation d'une planète et parfois les corps accrétés se percutent et se brisent. Les débris de ces collisions se répartissent en formant un disque autour de l'étoile. Les planètes formées en son sein, ratissent toutes les poussières sur leur passage provoquant des zones libres de tout débris. Avec le temps, les disques s'atténuent et un disque stable de débris plus petits, comme la ceinture de Kuiper, remplie de comètes et d'objets de toutes tailles, dans notre propre Système solaire, est tout ce qui reste après la formation de l'étoile et de ses planètes.  


http://ipac.jpl.nasa.gov/media_images/
ssc2004-22d_medium.jpg
STScI-PRC2004-33a

A droite, disque autour d'une étoile similaire au
 Soleil, HD 107146 et 
à gauche, la  naine rouge
 AU Microscopii.  Les 2 furent vues par Hubble.

     Le disque de débris vu par Hubble autour de l'étoile HD 107146, similaire à notre Soleil, est localisé à 88 années-lumière. John Krist, un astronome au JPL, a aussi utilisé Hubble pour étudier un autre disque autour d'une plus petite étoile, une naine rouge appelée AU Microscopii (constellation du microscope) située à 32 al et vieille de 12 millions d'années seulement. Or, l'image d'Hubble révèle un espace vide dans le disque où une ou des planètes pourraient avoir balayé toutes les poussières sur leur trajet. Le disque autour de HD 107146 a aussi un espace vide.

    Beichman et ses collègues du JPL et de l'université d'Arizona à Tucson ont utilisé Spitzer pour ausculter 26 étoiles plus vieilles, similaires au Soleil, avec des planètes connues et en ont trouvé 6 avec un disque de débris comme la ceinture de Kuiper. Ces étoiles s'étagent de 50 à 160 al. Leurs disques sont 100 fois plus fins que ceux vus récemment par Hubble et 100 fois plus brillantes que le disque de débris autour. Ces disques sont ponctués de trous en leur centre.

    Les deux images de Hubble ont été prises avec la caméra avancée pour des études approfondies. Elles furent publiées dans le  Astronomical Journal (revue astronomique) et le Astrophysical Journal Letters (revue d'astrophysique). Les observations de Spitzer sont issues de l'imageur photométrique multibandes et furent diffusées dans le Astrophysical Journal (revue d'astrophysique).

Images et informations:  http://www.spitzer.caltech.edu/Media/releases/ssc2004-22/release.shtml

 et http://hubblesite.org/newscenter/newsdesk/archive/releases/2004/33/text/

Credit: NASA, ESA, J.E. Krist (STScI/JPL), D.R. Ardila (JHU), D.A. Golimowski (JHU), M. Clampin (NASA/GSFC), H.C. Ford (JHU), G.D. Illingworth (UCO-Lick), G.F. Hartig (STScI) and the ACS Science Team

Credit: NASA, ESA, D.R. Ardila (JHU), D.A. Golimowski (JHU), J.E. Krist (STScI/JPL), M. Clampin (NASA/GSFC), J.P. Williams (UH/IfA), J.P. Blakeslee (JHU), H.C. Ford (JHU), G.F. Hartig (STScI), G.D. Illingworth (UCO-Lick) and the ACS Science Team

 

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