Dernières nouvelles du Cosmos Vous êtes informés dès que l'information m'est connue sur la Navette, Ariane, le Soleil, éruptions solaires, le ciel, les sondes, Eros, Cassini, l'ISS, météorites, Mir, etc.... La plupart du temps, elle est issue directement de la Nasa, l'Esa ou autre organisme officiel et concerne l'astronautique et l'astronomie. Si le mot trouvé ne vous convient pas, appuyez à
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Ariane
165 Lancement réussi, le 18 décembre à 16h26 GMT d'une Ariane 5G+/ AR 520. C'était le 165e vol d'une fusée européenne Ariane. Elle emportait le satellite d'observation militaire Hélios 2A ainsi que 6 micro satellites (4 Essaim, Parasol et Nanosat-1). Les 4 Essaim sont chargés d'écoute électronique. Trois formeront un triangle et le 4e est en réserve. Parasol est une continuité de l'expérience Polder pour la surveillance terrestre et climatique. Polder a volé sur 2 satellites Japonais, dont les vols furent écourtés par suite de panne. Quant au Nanosat, c'est un satellite espagnol pour une démonstration en orbite d'un satellite de télécommunications militaires. Il servira à tester les nano technologies: capteur solaire, capteur magnétique, liaisons optiques entre satellites, conception modulaire des boîtiers électroniques. Ce vol prévu le 10 décembre a été retardé à cause d'un défaut sur une électrovanne du constructeur américain Moog. C'est le 3e est dernier vol d'Arianespace pour 2004. Hélios 2 sera le premier des 2 satellites militaires (A et B). Ce sont des satellites à haute résolution (HR), 2 fois mieux qu'Hélios 1 et une capacité à champ large. De plus ils ont une capacité HR et stéréoscopique, plus un canal infrarouge pour voir la nuit. La résolution attendue est de 70 cm à 30 cm en THR (très haute résolution) Il arrive à point pour remplacer Hélios 1B qui est tombé en panne 43 jours avant la vie de vie prévue. C'est le 21 octobre que le ministère de la Défense a annoncé une panne du système d'alimentation. Il est en orbite depuis le 3/12/99. Quant à Hélios 1A, en orbite depuis le 7/7/95, tout va bien. Hélios 1B sera ramené progressivement sur une orbite plus basse pour une destruction lente dans les couches supérieures de l'atmosphère. Air &Cosmos n° 1956, 1958 et 1962. Le nouveau visage de Titan 18/12/04
Voici
Titan vu par Cassini lors de son approche pour le survol du 13 décembre.
Cette photo a été prise à 1 746 000 km le 10/12/04. Au centre la
large zone brillante appelée Xanadu. Elle fut aperçue pour la première
fois par Hubble en 1990. Quelques heures plus tard, pendant cette
rencontre, cette zone a été vue à une résolution plus élevée. La région
à droite (est) est aperçue pour la première fois. L'échelle est de 10,4 km/pxl. Un filtre spécial dans le proche infrarouge (938 nm) fut utilisé pour cette photo. L'image a été traitée pour augmenter les structures extérieures et pour affiner les limites. Quelques artefacts, comme une fausse ombre autour du nuage brillant sont le résultats du traitement numérique. 17/12/04 Chaque année, début décembre, quelque chose se produit qui peut mettre de "mauvais poil" tous les astrologues . Le Soleil entre dans Ophiuchus, la 13ème maison peu connue du zodiaque. Or, les astrologues en ont toujours compté 12 pour se mettre en concordance avec les mois, sans tenir compte du ciel. L'exactitude n'est pas leur qualité première. Or le Soleil entre dans Ophiuchus le 30 novembre pour en sortir le 17 décembre. Donc puisqu'ils ignorent Ophiuchus au profit du Sagittaire, pourquoi ne pas ignorer les autres. S'ils ont raison la constellation d'Ophiuchus doit avoir un effet. Donc si vous êtes nés entre le 30 novembre et le 17 décembre vous êtes du signe d'Ophiuchus et non pas Sagittaire. Mais astronomiquement parlant c'est à ce moment que la Terre est frappée par un vent interstellaire. C'est une brise riche en hélium issue des étoiles, flottant dans le Système solaire en direction d'Ophiuchus. La pesanteur du Soleil focalise le matière dans un cône que la Terre traverse pendant les premières semaines de décembre. Maintenant nous sommes à l'intérieur du cône. Il n'y a aucun danger pour nous. La brise d'hélium est moins dense que la brise terrestre dans un rapport de 1021. Elle ne peut pas pénétrer à la surface de la Terre. Néanmoins, les astronomes sont enthousiastes, car la brise est un signe indicateur de ce qui se trouve en dehors du Système solaire. L'espace interstellaire, le "vide" entre les étoiles n'est pas vide. Il est rempli de nuages gigantesques de gaz et de poussières. Ces nuages sont le lieu de naissance des étoiles et des planètes; ils sont également les débris des étoiles mortes. Le Système solaire se trouve à l'intérieur de l'un d'eux. Les astronomes l'appellent le Nuage Interstellaire Local. Le champ magnétique du soleil concentre une grande partie du nuage dans un secteur, mais une partie du gaz du nuage s'en échappe, ce qui crée par conséquent la brise. C'est un nuage chaud dont la température est de 6 000° C, la même température que la surface du Soleil. Mais il ne contient que 0,24 atome par cm3. Le champ magnétique du Soleil a peu de difficultés pour concentrer cette matière diaphane (translucide) avant qu'elle ne croise l'orbite de Pluton. Seul un léger filet de 15 atomes par dm3 (1 litre) pénètre le Système solaire inférieur. C'est à comparer aux milliers d'atomes qui restent dans un vide poussé, sur Terre. La sonde ACE (Advanced Composition Explorer) de la Nasa, calée sur le point Lagrange L1 entre la Terre et le Soleil, à 1,5 millions de km de la Terre, est bien placée pour étudier le phénomène. Elle a été lancée en 1997.
http://science.nasa.gov/headlines/y2004/17dec_heliumstream.htm?list1164951 Disparition des anneaux extérieurs de Saturne 17/12/04
En dépit d'une apparence placide depuis la Terre, Saturne est tout sauf cela. Les premières images UV détaillées de la mission Cassini prouvent que Saturne gouverne le monde dynamique des anneaux complexes et ondulés, faits de glace et de roches, des satellites "cannibales", des vents de 1 600 km/h et des aurores polaires hauts dans les cieux nocturnes. Saturne, ses satellites et les anneaux fortement structurés, vivent à l'intérieur d'une cavité énorme dans le vent solaire créé par l'intense champ magnétique de la planète. La magnétosphère est une bulle de particules comprenant des électrons, diverses sortes d'ions, des atomes et des molécules neutres, plusieurs populations de particules chargées très énergiques comme celles trouvées dans les ceintures de Van Allen entourant la Terre et des particules de gaz ionisées, formant un plasma. Cependant, à la différence de la magnétosphère de Jupiter, Donald Shemansky, professeur en génie aérospatial et en génie mécanique, a indiqué que le cocon magnétique de Saturne, qui est plus petit, est rempli principalement de gaz neutre plutôt que d'ions. La magnétosphère de Saturne s'avère être très différente de celle de Jupiter. Elle est dominée par un gaz neutre et des ingrédients riches en eau produits par les anneaux, tels que les débris glacés des collisions entre satellites ou issus de violentes collisions de météorites. Il n'y a presque pas autant de particules chargées et bon nombre d'entre elles sont absorbées par les anneaux, ainsi les processus de plasma que nous observons, sont entièrement différents. Une forte éruption d'oxygène atomique en provenance des anneaux extérieurs de Saturne, vue en ultraviolet par la caméra de Cassini lorsque la sonde s'approchait de son but, peut être une indication sur le mince anneau E . Il s'érode si rapidement qu'il pourrait disparaître dans 100 millions d'années si aucun processus de renouvellement n'intervient. Le spectrographe imageur ultraviolet (UVIS) de Cassini a détecté des atomes d'oxygène se répandant dans un énorme nuage du côté sombre des anneaux de Saturne pendant que Cassini se préparait à se mettre en orbite autour de Saturne en janvier 2004 ont déclaré Donald Shemansky et à un co-responsable de l'équipe UVIS. Deux mois après les observations initiales, Shemansky et son équipe ont signalé que le grand nuage d'atomes d'oxygène s'était dissipé aussi rapidement qu'il était apparu. Shemansky a émis une théorie sur la perte rapide de matière qui pourrait être expliquée par "le ratissage par satellite" un processus par lequel les minuscules satellites "chiens de garde" absorbent les débris ou les repoussent en formant ainsi des espaces entre les anneaux. Le taux d'évasion de la matière des anneaux externes de Saturne implique que cette masse est équivalente à tout l'anneau E, y compris les plus gros fragments et des corps parents. Les données ont indiqué qu'environ 125 kilotonnes d'oxygène ont été soudainement libérés pendant une courte période. Ce fut la première grande découverte des scientifiques ont expliqué Shemansky, qui analysera les données des images en ultraviolet pendant les quatre années de Cassini autour de Saturne et Janet Hallett, un associé postdoctorant en recherches aérospatiales à l'école USC Viterbi. Ils ont ajouté qu'ils n'étaient pas encore certains si c'était un événement ou le phénomène passager d'un processus de recyclage courant dans la magnétosphère de Saturne. En ce moment, les scientifiques spéculent sur le fait que l'éruption d'oxygène pourrait avoir été provoquée par une collision de particules de glace de l'anneau E avec de la matière d'un des anneaux A, B ou C. Ou bien cela pourrait avoir été provoquée par une collision de météorites ou une éruption de glace sale sur Encelade, un satellite qui gravite dans l'anneau de E. Les anneaux se composent de débris rocheux des satellites qui ont éclaté par effet de marée ou par une collision d'astéroïdes ou de comètes pendant les période de bombardements intenses aux premières heures du Système solaire. Les anneaux sont considérés comme éphémères et disparaîtront sur des périodes s'étalant sur des milliards d'années. Mais les anneaux semblent être plus jeunes. Les scientifiques pensent que les anneaux sont beaucoup plus jeunes que la planète elle-même. Ils sont peut-être âgés de 100 millions d'années, ce qui est jeune à l'échelle cosmologique. Ils suspectent également que Saturne ait eu plusieurs systèmes d'anneaux dans son histoire, bien qu'ils n'en aient jamais eu la preuve directe. Ce qui est certain maintenant, les anneaux se composent de glace pure et ils se sont formés par des processus qui se produisent rapidement, mais ce ne sont pas les mêmes processus qui ont formé notre Système solaire, il y a 4,5 milliards d'années. Etant donné le fait que les anneaux extérieurs sont actuellement présents signifie que le système est en train d'être renouvelé par des processus interactifs de plasma. Il est clair, que le fait que quelque chose fait disparaître des grains de la taille du micron dans les régions de l'anneau extérieur à un taux élevé, nous dit qu'une certaine sorte de processus de recyclage doit continuer à les reconstruire. A l'aide du spectrographe imageur dans l'ultraviolet de Cassini, les scientifiques ont été capables de voir la poussières des anneaux. Les données montrent des variations de quantité de glace d'eau contenue sur la surface de l'anneau de particules, suggérant que les parties noires ont été saupoudrées avec une poudre issue de satellites ou de météorites. L'équipe
de l'UVIS a obtenu des images en ultraviolet du satellite le plus
éloigné, Phoebé,
durant la mise en orbite de Cassini autour de Saturne. Les données
recueillies ont montré des raies d'absorption de la glace d'eau sur la
surface sombre de Phoebé
donnant
aux scientifiques plus d'indices sur ses origines.
Phoebé, le seul satellite dans le système de
Saturne à être sur une orbite rétrograde, est semblable à un astéroïde carboné de
type C. Les scientifiques pensent qu'il a été éjecté de la ceinture de
Kuiper, une région au-delà de l'orbite de Neptune où des milliers de
petites comètes glacées résident, et il fut aspiré par la forte
gravitation de Saturne, mais personne n'est absolument certain de son origine.
Shemansky
et les 16 membres de l'équipe de
l'imageur ultraviolet ont relaté leurs découvertes le 16/12/04 dans
l'édition de Science
Express. Related Links Tempête
sur Titan
Autrefois, les astronomes avaient vu des tempêtes autour du pôle sud de Titan, mais aujourd'hui ils les ont découvertes aux latitudes moyennes. C'est avec l'aide des télescopes Gemini Nord et Keck II, lesquels possèdent une optique adaptative capable de résoudre de grands détails sur Titan. Ces tempêtes peuvent avoir été provoquées par une activité de surface, comme des cryovolcans qui éjecteraient une mixture de glace et de produits chimiques dans l'atmosphère. Cela pourrait également être provoqué par des changements climatiques saisonniers, comme sur Terre.
http://www.universetoday.com/am/uploads/2004-1216titan-lg.jpg Sortie d'Endurance 15/12/04
Maintenant, Opportunity va partir étudier le bouclier thermique largué il y aura un an le 25 janvier 2005. C'est nécessaire pour voir son état afin d'en tirer des conclusions pour les suivants. Il est constitué d'une structure d'aluminium, en nid d'abeilles, enduite d'une matière ablative afin d'encaisser le choc lors de l'entrée dans l'atmosphère. Après cela, les contrôleurs projettent de conduire le rover au sud dans une région fortement accidentée. Au sol 311, la distance parcourue était de 1 766,07 m. Related Links Randonnée vers Husband Hill
15/12/04
Spirit a
roulé cinq des sept derniers jours, continuant ainsi son voyage vers le
sommet de la colline Husband. Le but intermédiaire de Spirit est une
arête appelée "Larry's Lookout" qui est approximativement à
75 mètres. L'accroissement du courant pousse les ingénieurs à limiter l'usage de cette roue afin de préserver sa durée de vie. Depuis son arrivée aux collines, Spirit a peu roulé. L'équipe du rover qui travaille théoriquement sur ce problème, suggère que les périodes de repos récentes auraient permis au lubrifiant de cette roue de se répandre, ramenant le débit d'électricité à la normale. Des jours de repos périodiques seront inclus dans les plans des conducteurs du rover et Spirit alternera la marche en avant et en arrière afin que le lubrifiant soit également distribué dans toutes les roues. Related Links Premier survol de Dioné 14/12/04
Dioné, d'un diamètre de 560 km, fortement cratérisé, orbite autour de Saturne en 2,73 jours à la même vitesse que la période de sa rotation axiale. Il montre ainsi toujours la même face à Saturne. Il est stabilisé par gradient de gravité. Il orbite à 377 000 km de Saturne (Terre-Lune). Dioné possède un satellite troyen du groupe des Achille, Hélène, qui se trouve sur la même orbite, mais 60° devant. Les Troyens, c'est par analogie aux satellites grecs de Jupiter qui sont des objets situés sur la même orbite que Jupiter, mais ils sont placés 60° en avant et en arrière. Sa
température de surface est similaire à celle de Titan à - 186°C. Une
activité cryogénique a contribué à lui donner sa forme. Il n'a pas
d'atmosphère connu. Le survol
de Cassini cette semaine a permis de confirmer qu'à un certaine
période, deux épisodes d'inondations cryovolcaniques, largement espacés
dans le temps, ont affecté différentes régions. Les
scientifiques pensent que ces épisodes peuvent être la conséquence de
l'effet de marée provoqué par l'interaction orbitale avec Encelade.
En survolant Dioné, Cassini a pris des images détaillées d'une région inconnue sur la face de poupe (à l'opposé du sens de la marche), centré sur la latitude 0° et longitude 270°. Cette région est dominée par 3 cratères un large nommé Amata, les 2 autres sont Catillus et Coras. Géologiquement parlant, c'est la zone la plus mystérieuse marquée d'un système de 2 stries blanches. La plus large s'appelle Palatine Linea, s'étale vers les régions polaires du sud et se termine par un cratère anonyme pour l'instant. Les nouvelles images de Cassini montrent que ce secteur est composé de longues zones linéaires avec de nombreuses ramifications et de petits cratères irréguliers à distances variables. La seconde s'appelle Padua Linea et mesure la moitié de Palatine Linea et est également entrecoupée par des ramifications linéaires qui s'étendent de l'équateur à 240° de longitude vers le sud-est, finissant à la latitude - 20º. Le plus grand cratère dominant le secteur s' appelle Cassandra est se trouve en évidence sur les photographies de Cassini. Cassini a aussi photographié la proue entre les longitudes 180° et 145° à la latitude de 40° et de nouveau ce secteur est couvert de petits cratères d'impact. Toutes les images retournées par Cassini aujourd'hui, montrent que beaucoup de secteurs sont plein de trous avec de petits et de grands cratères d'impact irréguliers à intervalles larges, qui ne sont pas cartographiés. Par conséquent, Cassini a confirmé que des événements ont resurfacé Dioné, ce que les scientifiques planétaires ont toujours cru, avant que cela se produise sur Encelade, parce que la moindre zone cratérisée sur Dioné a bien plus de cratères que sur Encelade. Dioné a une
magnitude visuelle de +10,4 de sorte qu'il est visible dans des télescopes
moyens et les astronomes d'amateur pourront le regarder au cours des mois à
venir. Saturne est à l'opposition 13 janvier et se situe dans la Voir plus de détails: page Dioné
Related Links Cassini rapport de mission 14/12/04
La sonde Cassini a réussi son 3e survol de Titan, le lundi 13/12/04. C'est le dernier passage avant que la sonde Huygens plonge vers le surface de Titan. Ce survol va permettre de comparer les images avec celles du 26 octobre 2004.
Le réseau de surveillance de l'espace profond de la Nasa, à l'aide de sa station de Madrid, a acquis le signal le 14/12 à 1h heure européenne. Cassini est passé à 1 200 km de la surface de Titan. Comme avec le dernier passage, le but important de ce survol était de mesurer l'épaisseur de l'atmosphère de Titan. Ceci est nécessaire pour optimiser les prochains survols sur une orbite plus basse et permettra de valider les modèles d'atmosphère pour optimiser la descente de Huygens.
Titan est la première cible de la mission Cassini-Huygens car c'est le seul satellite à posséder une atmosphère dense. Pour mémoire, Huygens est attaché à Cassini. La libération s'effectuera à Noël. Huygens volera aux côtés de Cassini jusqu'au moment de sa descente le 14 janvier 2005.
Les régions brillances et sombres près du centre de l'image sont des structures inconnues sur la surface de Titan. L'image a été traitées pour améliorer la visibilité des structures. Le contraste de surface est dégradé vers les bords du disque en raison des effets de la brume atmosphérique. Les régions sont les mêmes que celle vues lors du survol du 26 octobre. La région brillante s'appelle Xanadu. Le nord est en haut de l'image. Cette image fut acquise à 810 000 km. La résolution est de 4,8 km/pxl. Dans la journée de mercredi, Cassini survolera Dioné à 72 500 km. Des images et les résultats scientifiques des deux survols seront présentés à une conférence qui aura lieu jeudi 16/12/04, lors de la réunion géophysique à San Francisco.
Les reporters peuvent appeler Carolina Martinez par avance au (818) 354-9382. Credit: NASA/JPL/Space Science Institute
Mars l'eau, le gel et les nuages 13/12/04
Les scientifiques ont identifié un indice de l'eau dans un minerai appelé le goethite dans le socle rocheux que Spirit a examiné dans les collines Columbia C'est un des indicateurs de la présence de l'eau le plus sûr de la mission jusqu'à présent, découvert par Spirit. "La goethite, comme la jarosite découvert par Opportunity sur un autre site martien, est la plus sérieuse des preuves d'une activité hydraulique" a déclaré le Dr. Goestar Klingelhoefer de l'université de Mayence en Allemagne, responsable scientifique pour l'analyse du minerai de fer sur chaque rover avec le spectromètre Moessbauer. La goethite se forme seulement en présence d'eau soit sous forme liquide, de glace ou de vapeur. Hématite, un minerai qui avait été précédemment identifié dans les rochers des collines Columbia, habituellement, mais pas toujours, se forme en présence de l'eau. Le but principal des
rovers est de rechercher la preuve géologique sur leur site d'atterrissage
de la présence, jadis, d'une eau liquide et peut-être une possibilité
de vie. Klingelhoefer présenta, cette semaine, les nouveaux résultats des roches à l'éperon occidental (West Spur) et sur la colline Husband (Husband Hill) à un meeting de Union Géophysique Américaine à San Francisco. Maintenant Spirit s'est dirigé vers l'éperon occidental pour grimper la colline husband elle-même. Une question reste posée pour savoir si l'eau est seulement restée sous terre ou bien si elle a coulé sur la surface comme elle l'a fait sur le site d'Opportunity. "En grimpant la colline Husband, nous avons analysé un morceau de roche pour rechercher la preuve supplémentaire que les matériaux ont été modifiés par des eaux souterraines ou de surface " explique le Dr. Ray Arvidson de l'université Washington à St Louis, un des responsables des instruments des rovers. Le frottement inquiétant sur la roue avant droite de Spirit a diminué. En attendant, les doublures des rovers au JPL continuent à réduire au minimum l'utilisation de cette roue en la laissant souvent glisser tandis que les cinq autres roues roulent. Cela semble fonctionner. Les deux rovers continuent de fonctionner en bon état environ huit mois après leurs missions primaires de trois mois. Les scientifiques aimeraient que Spirit et Opportunity soient toujours en état pour célébrer leurs anniversaires en janvier. Opportunity a accompli six mois d'inspection à l'intérieur du " cratère
Endurance " et est prêt à reprendre l'exploration des larges plaines de la région de Meridiani.
Il a récemment vu le gel et des nuages spectaculaires marquant les changements
saisonniers martiens. Les conditions climatiques sont telles qu'un jour
il y a des nuages et le lendemain le ciel est clair. Une partie de la vapeur d'eau de Mars se déplace du pôle du nord vers le pôle du sud pendant la période
actuelle avec l'été au nord et l'hiver au sud. L'augmentation passagère
de l'eau dans l'atmosphère sur Meridiani, juste au sud de l'équateur, plus des basses températures près de la
surface, contribuent à l'aspect des nuages et du gel. Le gel se révèle
certains matins sur le rover lui-même. La possibilité que cela a eu un effet
sur la poussière accumulée sur les panneaux solaires, comme facteur dans
l'augmentation inattendue du rendement électrique des panneaux, est à l'étude. http://www.jpl.nasa.gov/images/mer/2004-12-13/Burns_Cliff_L2-med.jpg Credit: NASA/JPL/Cornell Cassini, les anneaux et 3 satellites 11/12/04
Lorsque Cassini contourna Saturne, lors de sa mise en orbite d'insertion, elle a vu 3 satellites: Mimas (398 km) le plus brillant, Janus (181 km) brillance intermédiaire et Prométhée (102 km) le moins brillant. L'anneau
B normalement lumineux semble très foncé sur cette image. Les régions
avec de plus petites concentrations de particules, telle que la Division
Cassini (brillante près du centre), transmettent beaucoup plus de
lumière solaire et sont donc plus lumineuses.
http://www.nasa.gov/mission_pages/cassini/multimedia/pia06529.html Système planétaire en évolution09/12/04Deux des grands observatoires de la Nasa, les télescopes spatiaux Spitzer (en infrarouge) et Hubble (dans le visible) ont fournis aux astronomes un regard sans précédent sur des poussières planétaires autour d'étoiles de la taille du Soleil. Spitzer a découvert pour la première fois un disque de poussières autour d'étoiles adultes, comme le Soleil, réputées contenir des planètes. Hubble a capturé l'image la plus détaillée d'un disque très lumineux entourant une étoile beaucoup plus jeune que le Soleil. Les résultats offrent des "instantanés" du processus par lequel notre propre Système solaire a évolué, depuis ses débuts poussiéreux et chaotiques jusqu'à son état actuel. Les jeunes étoiles possèdent de vastes réservoirs de matériaux pour construire des planètes, pendant que les plus vieilles ont seulement une certaine quantité de résidus en plus. Hubble a vu les réservoirs et Spitzer les résidus explique le Dr Charles Beichman du JPL (Jet Propulsion Laboratory) à Pasadena (Californie). Il est l'auteur de l'étude avec Spitzer. Il ajoute que les 2 télescopes sont réellement complémentaires. L'étoile observée par Hubble est âgée de 50 à 250 millions d'années. C'est assez vieux pour, théoriquement, avoir des planètes gazeuses, mais trop jeune pour avoir des planètes telluriques comme la Terre. Les 6 plus vieilles étoiles étudiées par Spitzer ont un âge moyen de 4 milliards d'années, à peu l'âge du Soleil. Elles sont entourées de planètes gazeuses et des planètes telluriques y sont peut-être présentes. Avant ces résultats, des anneaux de débris planétaires ou de "disques de débris " autour des étoiles de la taille du Soleil avaient rarement été observés, parce qu'ils sont plus faibles et plus difficiles à voir que ceux autour des étoiles plus massives. "La nouvelle image de Hubble nous donne une meilleure vision sur la lumière réfléchie à partir d'un disque autour d'une étoile de masse solaire, fondamentalement, cela nous montre un des passés possibles de notre propre Système solaire " a déclaré l'auteur de l'étude de Hubble, le Dr David Ardila de l'université Johns Hopkins, à Baltimore. Il est encore plus difficile de détecter des disques de poussières autour des étoiles plus anciennes de la même taille et du même âge que notre Soleil, y compris ceux qui accueillent les planètes connues. Ces disques sont de 10 à 100 fois plus mince que ceux autour de jeunes étoiles. Les détecteurs infrarouges extrêmement sensibles de Spitzer furent capables de détecter leur chaude lueur pour la première fois. Pour Beichman, Spitzer a établi le premier lien direct entre les planètes et les disques. Maintenant ils peuvent étudier la relation entre les deux. Ces études aideront de futures missions de chasse aux exoplanètes, y compris la mission TPF (Terrestrial Planet Finder - recherche de planètes terrestres) de la Nasa et la mission SIM (Space inteferometry Mission - d'interférométrie spatiale), pour déceler les étoiles qui possèdent des planètes. La découverte et l'étude des exoplanètes est un des buts principaux des missions d'exploration de la Nasa. Les planètes rocheuses proviennent des grands nuages de poussières qui enveloppent de jeunes étoiles. Les particules de poussières se heurtent et s'agglutinent ensemble jusqu'à la formation d'une planète et parfois les corps accrétés se percutent et se brisent. Les débris de ces collisions se répartissent en formant un disque autour de l'étoile. Les planètes formées en son sein, ratissent toutes les poussières sur leur passage provoquant des zones libres de tout débris. Avec le temps, les disques s'atténuent et un disque stable de débris plus petits, comme la ceinture de Kuiper, remplie de comètes et d'objets de toutes tailles, dans notre propre Système solaire, est tout ce qui reste après la formation de l'étoile et de ses planètes.
Le disque de débris vu par Hubble autour de l'étoile HD 107146, similaire à notre Soleil, est localisé à 88 années-lumière. John Krist, un astronome au JPL, a aussi utilisé Hubble pour étudier un autre disque autour d'une plus petite étoile, une naine rouge appelée AU Microscopii (constellation du microscope) située à 32 al et vieille de 12 millions d'années seulement. Or, l'image d'Hubble révèle un espace vide dans le disque où une ou des planètes pourraient avoir balayé toutes les poussières sur leur trajet. Le disque autour de HD 107146 a aussi un espace vide.
Beichman et ses collègues du JPL et de l'université d'Arizona à
Tucson ont utilisé Spitzer pour ausculter 26 étoiles plus vieilles,
similaires au Soleil, avec des planètes connues et en ont trouvé 6
avec un disque de débris comme la ceinture de Kuiper. Ces étoiles
s'étagent de 50 à 160 al. Leurs disques sont 100 fois plus fins que
ceux vus récemment par Hubble et 100 fois plus brillantes que le disque
de débris autour. Ces disques sont ponctués de trous en leur centre. Images et informations: http://www.spitzer.caltech.edu/Media/releases/ssc2004-22/release.shtml et http://hubblesite.org/newscenter/newsdesk/archive/releases/2004/33/text/ Credit: NASA, ESA, J.E. Krist (STScI/JPL), D.R. Ardila (JHU), D.A. Golimowski (JHU), M. Clampin (NASA/GSFC), H.C. Ford (JHU), G.D. Illingworth (UCO-Lick), G.F. Hartig (STScI) and the ACS Science Team Credit: NASA, ESA, D.R. Ardila (JHU), D.A. Golimowski (JHU), J.E. Krist (STScI/JPL), M. Clampin (NASA/GSFC), J.P. Williams (UH/IfA), J.P. Blakeslee (JHU), H.C. Ford (JHU), G.F. Hartig (STScI), G.D. Illingworth (UCO-Lick) and the ACS Science Team
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