L'équipe préparant la prochaine mission de la NASA vers Mars a commencé à intégrer et à examiner la charge utile du futur vaisseau spatial, Mars Reconnaissance Observer, pour un lancement possible de Cap Canaveral le 10 août 2005.  Mars Reconnaissance Observer atteindra Mars  sept mois plus tard pour étudier la surface, le sous-sol et l'atmosphère avec l'instrumentation la plus puissante jamais envoyée vers la planète rouge. Ce sera un saut technologique. Pesant 2 180 kilogrammes lors du lancement, le vaisseau spatial sera le plus grand jamais satellisé autour de Mars. Le débit radio  sera trois fois plus élevé que celui d'une ligne téléphonique de vitesse élevée. Ce taux permettra de renvoyer une quantité énorme de données et d'augmenter considérablement la compréhension de cette planète mystérieuse. Ces possibilités seront nécessaires pour réaliser la formation image de très haute résolution, l'étude spectrale, étudier l'atmosphère et sonder au ras du sol ce qui permettra de continuer les découvertes passionnantes des missions actuelles. La plus grande  caméra jamais envoyée en orbite autour d'une autre planète, appelée "expérience de science expérimentale de formation d'images à haute résolution", verra les objets aussi petits qu'une table de cuisine. Il y aura aussi 3 autres caméras. Deux de Malin Space :  pour  les images à haute résolution et une autre avec une vision 180° pour dépister les changements de temps et les variations de l'ozone atmosphérique. La dernière caméra pour la navigation utilisera les positions des deux satellites de Mars afin de démontrer la navigation de précision des futures missions. Mars Reconnaissance Observer nous indiquera où il faudra envoyer la prochaine vague d'explorateurs robotisés, y compris le laboratoire scientifiques martien, aussi bien que préparer le terrain pour l'exploration humaine."

   Cette image en fausse couleur du télescope spatiale infra-rouge Spitzer montre une étoile mourante (centre) entourée par un nuage de gaz rougeoyant et des poussières.  Cette image composite a été prise le 6 décembre 2003, par la caméra infra-rouge et est composée d'images obtenues dans 4 longueurs d'onde:  à 3,6 µm (bleu), à 4,5 µm (vert), à 5,8 µm (orange) et 8 µm (rouge).

     Grâce à l'oeil perçant de Spitzer, la nouvelle image accentue des détails jamais vus auparavant: un anneau géant de matière (rouge) légèrement excentré par rapport au centre. Cet anneau massif se compose de la matière qui a été expulsé de l'étoile de vieillissante, le petit point blanc au centre. Ces beautés cosmiques durent  environ quelques mille années, ce qui est relativement court par rapport à la vie d'une étoile qui est de 10 milliards d'années.

      L'étoile et son nuage constitue la nébuleuse planétaire appelée NGC 246. Elle est située à 1800 al de nous, dans la constellation de la baleine. Quand une étoile comme notre propre soleil, commence à manquer de carburant, son noyau se rétrécit et s'échauffe et finalement expulse ses couches externes, augmentant l'enveloppe autour de l'étoile. Cette matière est alors bombardée par le rayonnement ultraviolet de l'étoile centrale surchauffée, provoquant les diverses couleurs des gaz environnants qui  illuminent la nébuleuse. Ainsi sur cette image, les gaz expulsés semblent vert et l'anneau de matière expulsée semble rouge. Les astronomes pensent que l'anneau est probablement fait d'hydrogène moléculaire. Ce serait de l'hydrogène qui a été éjecté de l'étoile sous forme d'atomes, puis est refroidi pour faire des paires d'atomes d'hydrogène. Cette découverte était tout à fait inattendue. Les nouvelles données aideront à expliquer comment les nébuleuses planétaires prennent forme et comment elles alimentent les futures générations d'étoiles.

Lancé le 25 août 2003, le télescope spatial infra-rouge Spitzer est le 4 grand observatoire de la Nasa:

• le HST Hubble Space Telescope
• le télescope spatial X Chandra
• le télescope spatial IR Spitzer
• le télescope de rayons Gamma Compton 

Spitzer fait partie du programme Origin, lancé pour répondre aux questions: d'où venons-nous, où allons-nous ?

  Le STIS (Space Telescope Imaging Spectrograph), 1 des 4 instruments scientifiques est tombé en panne. Il avait été installé en 1997 avec une durée de vie de 5 ans. Il a dépassé les spécifications du contrat. Les autres instruments fonctionnent correctement. Il est possible que le convertisseur d'alimentation soit en cause. Le STIS compte pour 30% dans le programme d'observation. Sa grande sensibilité et sa grande résolution spatiale ont permis aux astronomes d'étudier les formations d'étoiles, de planètes, nébuleuses, trous noirs massifs et autres objets qui demandent des études fines. Il a permis:

• la confirmation  de l'âge de l'univers en trouvant les étoiles naines blanches les plus froides et par conséquent les plus anciennes qui existent dans notre galaxie.
  

• le recensement efficace des galaxies pour cataloguer les trous noirs supermassifs. La fraction des galaxies qui s'avèrent contenir un trou noir massif central s'est avérée étonnamment élevée.
  

• de faire les premières mesures de la composition chimique de l'atmosphère des exoplanètes.
  

• de voir les " empreintes " magnétiques des satellites jupitériens dans les aurores polaires de Jupiter et a fait des images précises de celles de Saturne.
  
  

• d'étudier la dynamique des disques circumstellaires, régions autour desquels de jeunes étoiles ou des planètes peuvent se former.
  
  

•  de trouver la preuve de collision à vitesse élevée du gaz dans les restes de la supernova  SN1987A. 
  
  

  La galaxie NGC 3949 vue par Hubble, se trouve à environ 50 millions d'années-lumière de la Terre. C'est un membre d'un amas peu dense d'environ six ou sept douzaines de galaxies situées dans la direction du grand chariot, dans la constellation de la Grande Ourse. C'est une des plus grandes galaxies  de l'amas. Comme notre Voie Lactée, cette galaxie a un disque  de jeunes étoiles de couleur bleue avec des régions  brillantes de couleur rose indiquant des    étoiles naissantes. Contrairement au disque bleu, le bulbe central très lumineux se compose des étoiles la plupart du temps plus anciennes et plus rouges.