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Swift ou la naissance d'un trou noir 21/01/05 Le télescope spatial X de la Nasa, Swift, a probablement vu sa première explosion de rayons gamma (Gamma Ray Burst GRB). C'est le 17 janvier 2005 qu'elle fut détectée très rapidement, en 200 secondes, le temps de se retourner pour lui faire face et avoir ainsi le temps de l'observer. C'est la toute première fois qu'un observatoire X observe un GRB au moment de l'explosion. Swift est dans la phase de recette et les images ultraviolet et optique n'était pas prêtes pour enregistrer le GRB. Swift sera disponible à partir du 1 février 2005. L'étoile Régulus à la forme d'un oeuf 21/01/05 Les scientifiques savent depuis plusieurs années que l'étoile Regulus tourne plus rapidement que notre propre Soleil, mais les astronomes de l'université d'Etat de Géorgie l'ont observée avec plus de précision et découvert qu'elle a la forme d'un oeuf. Cette étoile massive a un diamètre 5 fois plus grand que le Soleil et sa rotation est de 15,9 h, contre 30 jours pour le Soleil. Cette vitesse extrême donne à Regulus, la forme d'un ballon de rugby; en fait elle tourne à 86% de la vitesse d'éclatement. Si elle tournait plus vite, elle exploserait.
Depuis des années, les scientifiques ont observé que l'étoile Regulus,
l'étoile la plus brillante de la constellation du Lion, tourne beaucoup
plus vite que le Soleil. Mais grâce à la puissance des nouveaux
télescopes, les astronomes savent ce que signifie un corps céleste massif.
Le Soleil tourne dans le sens anti-horaire, sens inverse des aiguilles
d'une montre, autour d'un axe de 82°49, entre 25 et 35 jours.
Étant donné qu'il est une masse fluide, la vitesse de rotation est différente aux
pôles et à l'équateur. La vitesse est d'autant plus rapide que l'on se rapproche de
l'équateur : 35 j aux pôles, contre 25 j à l'équateur. Sa vitesse de rotation
équatoriale est de 2 km/s. La vitesse de rotation équatoriale de Régulus
est de 313 km/s et son diamètre est 5 fois plus grand que celui du
Soleil, environ 7.106
km contre 1, 391.106 km.
En raison de sa forme distordue, Regulus, une étoile simple, fait
apparaître un phénomène bien connu des astronomes, la "pesanteur obscurcissante"
(l'étoile devient plus lumineuse, aux pôles qu'à son équateur), qui fut détecté seulement
dans les étoiles binaires. En raison d'une plus grande surface équatoriale,
cette dernière y est plus froide. Il y a moins de W/m2 à
l'équateur qu'aux pôles. L'équateur est plus froid, donc plus sombre, que
les pôles, donc plus clairs. Les chercheurs de CHARA ont trouvé une
température équatoriale de 10 000°C, tandis qu'aux pôles elle est de 15
100°C. La variation de température rend l'étoile environ cinq fois plus
lumineuse à ses pôles qu'à l'équateur. La surface de Regulus est si chaude que l'étoile
est en réalité 350 fois plus lumineuse que le Soleil. Ils ont découvert
une autre singularité lorsqu'ils voulurent déterminer son axe de rotation.
Ce dernier est incliné à environ 86 degrés par rapport à la direction nord.
De plus l'étoile se déplace sur son orbite avec son axe de rotation
parallèle au plan de l'orbite. Pour l'instant aucune explication n'a été
formulée.
Le réseau CHARA, situé au sommet du Mont Wilson au sud de la Californie, se compose d'un certain nombre de superbes instruments nouveaux, est constitué de six télescopes optiques, reliés entre eux pour donner un unique télescope virtuel avec un unique miroir de 330 m. Chaque télescope possède un miroir d'un mètre. Les télescopes sont assemblés pour former au sol, un Y et les télescopes extérieurs sont à 200 m du centre du réseau. Le réseau ne peut pas voir des objets très faibles, détectables par les télescopes géants de 10 mètres, Keck, à Hawaï, mais les scientifiques peuvent voir des détails plus brillants, presque 100 fois plus contrastés que ceux vus par les Keck, montés en réseau. Travaillant en infrarouge CHARPA, voit des détails de 5.10-4 secondes d'arc (~ 400 m sur la Lune). Pour en savoir plus.
En plus des chercheurs de l'état de Géorgie, l'équipe du CHARA inclut
des collaborateurs des observatoires nationaux pour l'astronomie optique à
Tucson en Arizona et le centre scientifique Michelson du CalTech à Pasadena. Essaim de trous noirs au centre de la Galaxie21/01/05
Ces images, prises avec l'instrument ACIS le 21 septembre 1999 après une pause de 11 h, font partie d'un programme continu de Chandra, le télescope spatial pour le rayonnement X (Hubble observe le rayonnement visible) qui surveille une région autour du trou noir supermassif de la Voie Lactée, Sagittarius A * (Sgr A *). Cette image, dans la constellation du Sagittaire, mesure 1 minute d'arc. Les coordonnées (J2000) sont: AD: 17h 45m 40 s Dec: - 29º 00' 28"
Quatre brillantes sources variables, visibles en X, furent découverts à
moins de 3 al de Sgr A* ( la source brillante au-dessus de la source C). Le
centre galactique se trouve à 25 000 al de nous. Le
bandeau inférieur illustre la forte variabilité d'une de ces sources, la A.
Cette variabilité, qui est présente dans toutes les sources, est une
indication de la présence d'un système binaire émettant des rayons X, où un trou noir ou une
étoile à neutrons tire la matière d'une étoile compagnon voisine. Les trous noirs spiralent vers l'intérieur et les étoiles de plus faible masse s'évadent. A partir de l'estimation du nombre d'étoiles et de trous noirs dans les régions centrales de la Voie Lactée, ce processus, appelé friction dynamique stellaire, a pu produire un essaim très dense de 10 000 trous noirs, ou plus, à moins de 3 al de Sgr A*. Un effet semblable pourrait être en action pour des étoiles à neutrons, mais dans une moindre mesure car elles ont une masse plus petite. Une fois que
les trous noirs sont concentrés près de Sgr A *, leur intense pesanteur
peut amener une étoile ordinaire vers un système binaire "pour changer d'associés" et pour
s'apparier avec le trou noir tout en éjectant son compagnon. Ce processus, et
idem pour des étoiles neutron, peut expliquer les sources binaires observées
en X. http://chandra.harvard.edu/press/05_releases/press_011005.html
Titan, analyses et compréhension 21/01/05
Au cours d'une conférence de presse qui a eu lieu à Paris ce matin, les scientifiques de l'ESA ont jeté un premier regard sur les données de la descente et de l'atterrissage de Huygens sur Titan, le 14 janvier 2005. Ces données montrent que Titan présente,comme la Terre, des processus géophysiques fonctionnant sur la base de matériaux exotiques dans des conditions très étranges. Le Dr Martin Tomasko, responsable du DISR (Descent Imager-Spectral Radiometer) explique qu'ils ont la clef pour comprendre les paysages de Titan. Il y a des preuves géologiques pour les pluies, l'érosion, l'abrasion mécanique et une activité fluviale signifiant que des processus physiques agissent sur Titan plus ou moins de la même manière qu'ils agissent sur la Terre.
Défi sur la théorie des naines brunes 20/01/05 Bien que la masse soit la propriété la plus importante des étoiles, il s'est avéré très difficile de mesurer les objets de masse plus faible. Grâce à la puissance d'une nouvelle caméra, un très rare compagnon de faible masse a été finalement photographié. La découverte suggère que, à cause des erreurs de modélisation, les astronomes ont surestimé le nombre de jeunes naines brunes et les planètes extrasolaires isolées, flottant seules dans la Voie Lactée. Une équipe internationale menée par le professeur Laird Close de l'université d'Arizona reporte cette découverte dans l'édition de Nature du 20 janvier 2005.
L'image a permis à l'équipe de mesurer directement un jeune objet de faible masse pour la première fois. L'objet, plus de 100 fois plus faible que son étoile, est 93 fois plus massif que Jupiter, soit presque deux fois plus lourd que la théorie le prévoit. Leur découverte défie les idées courantes sur la population des naines brunes et l'existence des planètes extrasolaires isolées. Les naines brunes sont des objets 75 fois plus massifs que Jupiter, mais pas assez massifs pour devenir des étoiles. Si ces jeunes naines brunes sont deux fois plus massives que les chercheurs ne le pensaient, beaucoup sont réellement des étoiles de faible masse. Les objets récemment identifiés comme planètes isolées sont probablement, à leur tour, des naines brunes de faible masse. Laird Close de l'observatoire Steward de l'université d'Arizona et ses collègues ont détecté le faible compagnon à faible masse nommé AB Dor C, qui orbite autour d'une très jeune étoile AB Doradus A (AB Dor A), à seulement 2,3 UA (unité astronomique correspondant à la distance Terre - Soleil) correspond à la zone des astéroïdes, à mi-chemin Mars - Jupiter. Les astronomes recherchant les objets de faible masse, regardent les jeunes étoiles voisines parce que leurs compagnons seront plus lumineux, avant qu'ils ne se contractent et se refroidissent. Les astronomes avaient suspecté, depuis le début des années 90, que AB Dor A, une jeune étoile bien connue située à 48 al (14,9 parsecs) de la Terre et âgée seulement de 50 millions d'années, possède un compagnon de faible masse parce que sa position oscille comme si elle est attirée par un compagnon invisible. Mais même le télescope spatial Hubble n'a pas détecté le compagnon parce qu'il était trop faible et trop près de son étoile. Close et ses collègues d'Allemagne (Rainer Lenzen, Wolfgang Brandner), d'Espagne (Jose C. Guirado), du Chili (Markus Hartung, Chris Lidman) et des USA (Eric Nielsen, Eric Mamajek, et Beth Biller) ont photographié le compagnon insaisissable. Close et Lenzen ont employé une nouvelle caméra à fort contraste monté sur l'optique adaptive du VLT de 8,2 m de l'ESO au Chili en février 2004. Close et Lenzen ont développé la nouvelle caméra, le NACO l'imageur simultané différentiel, appelé NACO SDI, pour la chasse aux exoplanètes. La caméra SDI accroît les capacités du VLT et son système d'optique adaptative pour détecter les faibles compagnons qui normalement seraient perdus dans l'éclat de l'étoile. Ils sont les premiers à obtenir l'image d'un compagnon si faible, 120 fois plus faible que l'étoile, et si proche d'elle. La faible distance entre l'étoile et son compagnon ( 0,156 arcsec), soit l'équivalent d'un objet de 15 mm vu à 13 km. Une fois qu'ils localisèrent le compagnon, ils l'ont observé dans le proche infrarouge pour mesurer sa température et sa luminosité. Leur surprise fut très grande en découvrant qu'il était plus froid de 400°C et 2,5 fois plus faible que les modèles prévus. Ils ont ensuite utilisé la localisation exacte, avec l'oscillation connue de l'étoile, pour déterminer avec précision la masse du compagnon. La théorie prédit que des objets froids de faible masse devrait être environ 50 fois Jupiter. Mais la théorie est incorrecte, l'objet découvert possède une masse entre 88 et 98 masses de Jupiter. Cette découverte obligera des astronomes à repenser la masse et la nature des objets de faible masse. Des objets comme AB Dor C sont très rares. Seulement 1 % des étoiles ont des compagnons de faible masse et seulement 1 % de ces étoiles proches, sont jeunes. C'est pour cela que l'équipe s'estime chanceuse pour avoir pu mesurer exactement la masse du compagnon qui, en plus, est jeune. La caméra NACO SDI est un type unique utilisant l'optique adaptative, qui retire les effets négatifs de la turbulence atmosphérique pour produire des images parfaitement stable. SDI découpe la lumière d'une simple étoile en quatre images identiques, les faisceaux résultants passent ensuite par quatre filtres légèrement différents sensibles au méthane. Quand les faisceaux lumineux filtrés frappent le réseau de détecteurs de la caméra, les astronomes peuvent soustraire les images pour faire disparaître l'étoile, révélant l'objet de faible masse, riche en méthane, qui serait normalement caché pour la lumière aveuglante de l'étoile. Les auteurs de l'article du 20 janvier : "Une calibration dynamique de la relation masse - luminosité très faibles masses stellaires et peu âgé", sont: Laird Close de UA Steward Observatory, Rainer Lenzen du Max Planck Institute à Heidelberg (Allemagne), Jose C. Guirado de l'Université de Valence (Espagne), Eric L. Nielsen du UA Steward Observatory, Eric E. Mamajek du Harvard-Smithsonian Center, Wolfgang Brandner du Max Planck Institute à Heidelberg (Allemagne), Markus Hartung et Chris Lindman de l' ESO au Chili et Beth Biller de UA Steward Observatory. UNIVERSITY
OF ARIZONA NEWS RELEASE Parasol, premières images 20/01/05 Le microsatellite français Parasol (Polarization and Anisotropy of Reflectance for Atmospheric Sciences coupled with Observations from a Lidar), qui fut mis en orbite avec le satellite militaire Hélios-2A, le 18/12/04 a fait parvenir ses premières images le 7 janvier. Parasol fournira ainsi aux scientifiques des éléments pour mieux appréhender les caractéristiques physiques et microphysiques des nuages et aérosols. Ces images valident en outre le bon fonctionnement du satellite, de sa charge utile et des moyens au sol. Ce satellite doit permettre de comprendre notre système climatique. Les chercheurs veulent connaître le rôle joué par les aérosols sur les phénomènes climatiques, ainsi que l'évolution de la couverture nuageuse avec le réchauffement. Naturellement, il s'agit de comprendre la manière dont les nuages et les aérosols interagissent. C'est en 1999 que fut décidé cette mission pour caractériser les propriétés radiatives des nuages et des aérosols. Les mesures polarisées de la lumière par l'instrument POLDER (POLarization and Directionality of the Earth’s Reflectances) capable de caractériser les propriétés radiative et microphysiques observées dans les nuages et les aérosols. Parasol s'insère dans un programme franco-américain constitué de 6 satellites formant l' A-train, observatoire spatial unique du climat. Ce n'est que début juin que Parasol rejoindra son orbite définitive, située à 705 km. Parasol est une construction du CNES (Centre National d'Etudes Spatiales) à Toulouse en collaboration avec le CNRS 5centre National de Recherches Scientifiques). Les infrastructures assurant le contrôle et les commandes furent à la charge du CNES. Les premiers clichés furent réalisés au-dessus de l'Europe et l'Afrique. Une caméra à grand champ a réalisé des prises de vue de la Terre toutes les 20 secondes, de la même zone, au travers de filtres spectraux et polariseurs. Ci-dessous, Parasol a vue la tempête qui a balayé l'Europe du Nord le 8 janvier 2005. |
A droite, l'image composite où nous voyons l'Angleterre et l'Irlande, une partie du Benelux, la bande nuageuse qui traverse la France, l'Allemagne et l'enroulement de la dépression fortement creusée située sur les pays scandinaves. Dans la partie en bas et à droite, l'arc bleuté indique les Alpes sous la neige. C'est dans la bande nuageuse qui se sont situés les vents puissants , à plus de 180 km/h qui ont balayé l'Europe du Nord. C'est le courant jet, soufflant à 300 km/h en haute altitude, qui fut à l'origine de cette tempête. A gauche, image polarisée, la même image, mais en lumière polarisée. En haut, à gauche sur le bord du tourbillon, nous apercevons une zone blanche avec un effet lumineux qui, en réalité est un arc-en-ciel morcelé. Les nuages sont composés de gouttelettes d'eau (arcs lumineux) et des cristaux de glace (parties sombres). Dans la bande nuageuse sur la France, la bande sombre signifie que nous sommes en présence de nuages en haute altitude. En bas et à gauche, un point très lumineux est une réflexion du Soleil dans le golfe de Gascogne. http://www.cnes.fr/html/_455_463_1541_3022_.php |
Trou noir affamé 19/01/05
Quand une étoile ou un autre objet stellaire explose, cela signifie la destruction de quelque chose. Les astronomes ont enregistré la plus puissante explosion jamais vue. Elle fut repérée par Chandra, le télescope spatial pour observer le rayonnement X. Ils sont stupéfiés par l'objet qui l'a produite. L'explosion s'est produite à l'intérieur de l'amas galactique appelé MS 0735,6+7421 et qui se situe à 3 milliards al. L'éruption semble avoir durée plus de 100 millions d'années et produit une énergie équivalant à des centaines de millions d'explosions de rayons gamma. Les scientifiques de Chandra pensent que l'explosion est le produit d'énormes quantités de matière avalées par un trou noir apparemment affamé.
Les nouvelles images montrent un nuage de gaz avec 2 cavités érodées.
Invisibles à l'oeil nu, ces cavités sont censées
être provoquées par des jets de matière momentanément expulsés par le trou noir.
La capacité unique de Chandra à observer des amas de gaz chauds,
lui a permis de faire cette découverte que d'autres télescopes ont
ratée. Une fois formé, un trou noir commencera à ingérer le gaz des étoiles et tout autre matière galactique l'entourant. Mais les chercheurs sont intrigués par la quantité de matière ingurgitée par ce trou noir. Brian McNamara de l'Ohio University à Athènes a déclaré qu'il était surpris de trouver une masse de 300 millions de Soleil.
Quant un trou noir dévore d'énormes quantités de matière, il grossit beaucoup, mais en
grossissant, son appétit diminue généralement.
La preuve fournie par Chandra montre que le trou noir
est plus affamé que jamais. Ce trou noir se régale alors
qu'il devrait jeûner a expliqué Paul Nulsen,
astrophysicien au Harvard-Smithsonian. Les mécanismes gigantesques des trous noirs
supermassifs, comme celui qui se trouve dans l'amas galactique MS 0735,6+7421,
sont inconnus. Les astronomes se demandent comment un tel trou noir a pu se
former et pourquoi continue-t-il à dévorer si goulûment. Les scientifiques se demandent également si le trou
noir gardera le gaz environnant ou produira de puissants champs magnétiques
dans cette zone. Ces questions vont donner quelque chose à ronger à des
chercheurs avides de choses mystérieuses. Opportunity a trouvé une météorite de fer
19/01/05
Opportunity a trouvé une météorite métallique, c'est la première
météorite de ce type, jamais identifiée sur une autre planète. Cet
objet plein de trous, de la taille d'un ballon de basket, n'a jamais été
recuit par la traversée d'une atmosphère. Il contient du fer et du nickel.
Les spectromètres Mössbauer et X, du rover, ont confirmé la
nature de la météorite au cours du week-end dernier.
Seule, une très
petite fraction de ce type de météorite est trouvée sur Terre. Les autres
sont constituées de roche. Comme exemple, les chercheurs citent la
météorite qui forma Meteor Crater en Arizona, dont la composition est
similaire. Le Dr Steve Squyres de l'université Cornell, principal
responsable des instruments scientifiques des rover a déclaré que c'est une
des plus grandes surprises à laquelle il ne s'attendait pas. La météorite baptisée "Heat Shield Rock" est située à proximité des débris du bouclier thermique de Opportunity, sur la surface de Meridiani Planum, une plaine plate, cratérisée, qui est le refuge du rover depuis son atterrissage, il y a déjà un an. Squyres ajouta que jamais il n'avait songé à étudier une telle roche sur Mars. Il était inimaginable qu'une météorite métallique, provenant du manteau d'un planétoïde en formation, capable de différencier le métal et la roche, puisse, un jour, être étudiée sur une planète autre que la Terre. C'est une chance incroyable, surtout qu'elle n'a pas été polluée. Maintenant, les scientifiques du rover se demandent si certaines roches, aperçues par Opportunity sur la surface, sont bien des météorites rocheuses. Normalement, la planète Mars devrait avoir été percutée par beaucoup plus de météorites rocheuses que métalliques. Pour Squyres, beaucoup de "galets" furent aperçus sur la plaine, augmentant les possibilités que certains soient des météorites. Les semaines à venir vont être mises à profit pour en savoir plus sur ces objets. Le but n'est pas de connaître les météorites, il y en a suffisamment sur Terre, mais d'en apprendre plus sur Meridiani Planum. La quantité est déjà une information sur la manière dont s'érode la plaine ou bien si elle est en train de se constituer. L'étude des météorites fait partie des plans scientifiques vitaux de la Nasa et leurs découvertes sur Mars ouvrent de nouvelles possibilités qui incitent à utiliser des robots pour effectuer ce travail. Spirit et Opportunity en montre un exemple éclatant. Avec les missions de retour d'échantillons, ce sera une nouvelle orientation des recherches complémentaires. Opportunity et Spirit ont rempli largement leur contrat. Les missions furent étendues de trimestre en trimestre compte tenu de l'excellent état dans lequel ils se trouvent. C'est nettement plus que ce que le trimestre contractuel prévu. C'est ainsi, qu' à peu de frais, sinon le maintien en place du personnel scientifique, une mission supplémentaire a pu être envisagée, pour arriver à une année d'activité sur le sol martien. Les chercheurs ont ainsi trouvé assez d'éléments pour penser que Mars a eu un passé humide, il y a très longtemps et que les conditions ont peut-être été favorables à l'apparition des premières molécules du vivant. Opportunity a parcouru au total 2 100 mètres. Des taches mineures commencent à apparaître sur les images de la caméra arrière, qui peuvent être causées par la poussière, en arrivant dans la zone du bouclier thermique. Les pilotes de Opportunity envisage d'envoyer, la semaine prochaine, le rover plus au sud, vers une structure circulaire appelée "Vostok" qui se trouve à 1 200 mètres. Voir le chemin à parcourir. Quant à Spirit, il totalise au compteur 4 050 mètres. Il progresse lentement, le long d'une crête, vers le sommet des collines Husband, à l'intérieur du cratère Gusev. http://www.nasa.gov/vision/universe/solarsystem/mer-011905.html Avec SMART-1, l'Europe est autour de la Lune 18/01/05
SMART-1 (Small Missions for Advanced Research and Technology) est la première mission lunaire européenne. Elle doit tester des technologies spatiales miniatures et nouvelles, notamment la propulsion ionique à partir de l'énergie solaire pour observer et étudier la Lune, notamment à la recherche de ses origines et de l'eau dans les cratères du pôle sud.
Tout en approchant de son orbite opérationnelle finale autour de la Lune, SMART-1 a interrompu sa propulsion électrique, lundi 10 janvier 2005. L'arrêt prématuré, avant d'atteindre le but fixé, va permettre d'estimer le carburant restant pour choisir précisément un type de mission étendue. Une série de réallumages seront nécessaires pour finaliser l'orbite. Compte tenu de l'économie de carburant réalisé au cours du voyage, l'ESA a décidé de réduire l'orbite de travail prévue d'une manière significative. La mission durera 6 mois et débutera fin janvier, les paramètres seront ramenés à 300 km au-dessus du pôle Sud et 3 000 km au-dessus du pôle Nord au lieu des 10 000 km programmés. Peu de temps après cette période de 6 mois, par suite des perturbations gravitationnelles provoquées par la Terre, l'orbite deviendra instable et Smart 1 se rapprochera dangereusement de la surface, à moins qu'une correction d'orbite n'intervienne. S'il reste de l'ergol, Smart 1 sera remis sur une orbite plus stable afin de prolonger les expériences scientifiques. Il devrait s'écraser sur la Lune le 24 septembre 2005. Le restant de Xénon, gaz qui sert de carburant au moteur ionique, après que l'orbite de travail soit atteinte, sera estimé par le centre de contrôle de ESOC à l'aide de trois méthodes:
Puisqu'il y aura une quantité résiduelle de 1,8
kg de xénon qui ne sera pas utilisée, le carburant restant, dans le plus mauvais scénario,
sera inférieur à 5 kg au début de la mission nominale (et également à la
fin, puisque pendant les expériences scientifiques, il n'y a aucune consommation
de xénon). Une
manoeuvre de correction peut consommer jusqu'à environ 4 kg de carburant et
l'optimisation peut permettre d'obtenir le plus grand nombre d'allumage
possible avec la consommation minimale de carburant.
Qu'il soit à plasma, à grille, effet Hall ou ions, les scientifiques parleront dorénavant de moteurs ioniques.
Voir aussi: news
du 310804 http://www.snecma-moteurs.com/en/download/propulsion_smart1.pdf Huygens a fait "splat" 18/01/05 Selon les données recueillies, les scientifiques européens de l'ESA pensent que Huygens se serait posé avec un "splat" en atteignant la surface de Titan, le vendredi 14/01/05. Ils tirent cette conclusion parce que l'objectif de la caméra IR à haute résolution regarde vers le bas et que beaucoup d'impuretés furent accumulées sur l'objectif. Cela signifierait que la sonde s'est probablement posée sur quelque chose de mou, telle qu'une sorte de cambouis organique. Une autre possibilité serait quelle aurait été exposée à des hydrocarbures sur la surface, qui se seraient déposés sur l'objectif.
Huygens les images du sol de Titan 14/01/05 Tous les détails de l'atterrissage
C'est ainsi que le GBT a perçu le faible signal entre 11h20 et 11h25. La presse s'est empressée de dire que l'atterrissage était effectué. C'est inexact, il a dû se produire aux alentours de 13h30 ± 15 mn. La réponse officielle ne viendra qu'en fin d'après-midi, pour annoncer de la réussite de la mission européenne. Après 2,1 milliards de km, Huygens va pouvoir prendre un repos pour l'éternité dans un congélateur géant. C'est le premier engin à atterrir aussi loin. La Nasa a salué très vivement l'exploit. "Le bébé est vivant !" c'est exclamé David Southwood, directeur scientifique à l'ESA. Après avoir
suivi à la lettre sa feuille de route depuis le 25 décembre et parcouru, en
20 jours, 4 millions de km en solitaire, Huygens a atteint son but presque à
la seconde prévue. C'est à 11h13 heure européenne, et à 1270 km
d'altitude que Huygens pénétra dans les couches supérieures de
l'atmosphère de Titan. En 3 mn, sa vitesse passa de 18 000 km/h à 1 400
km/h. C'est équivalent à entrer dans un mur à plus de 100 km/h. La séquence en
parachutes permis d'atteindre Huygens transmis des données pendant 90 mn. C'est Cassini qui interrompit la transmission en passant sous l'horizon de Huygens. A 19h heure européenne, toutes les infos avaient été rapatriées. C'est à 20h50 que la première image des 350 envoyées, fut visible. Nous pouvons voir des détails époustouflants autant qu'inattendus. Dans la première image, plusieurs pages scientifiques vont s'écrire. Nous savons déjà qu'il n'y a pas d'océan de méthane, pas ou très peu de cratères, pas de montagnes ni de profondes vallées. Tout est à revoir, rien de ce qui était attendu n'existe pour l'instant. Cela semblerait confirmer ce que nous savons depuis le début de la conquête du Système solaire: chaque astre est unique et ne ressemble à aucun autre.
Les 350 images: http://huygens.esa.int/science-e/www/object/index.cfm?fobjectid=36377 Actuellement, Cassini est à plus de 1,5 milliards de km de la Terre. http://www.nasa.gov/images/content/105721main_probe-surface-330.jpg http://www.nasa.gov/images/content/105727main_h1-330.jpg Planning de Huygens 14/01/05
Gigantesque tache solaire 13/01/05 En moins de 48 heures, la tache 720 a grossi pour atteindre 5 fois le diamètre de la Terre. Voici un témoignage de l'observatoire solaire SOHO. L'activité solaire pourrait s'accroître, si la tache 720 continue sa croissance rapide. Déjà la tache est assez grande pour la voir derrière des filtres très puissants.
Voir l'évolution de la tache: http://www.spaceweather.com/swpod2005/17jan05/favre.gif Attention, les yeux sont très fragiles. Beaucoup d'imprudents sont devenus aveugles, la rétine brûlée. Servez vous de l'exemple avec les jumelles, ci-dessous.
http://spaceweather.com/sunspots/doityourself.html Spirit continue à grimper Husband Hills 13/01/05
Avec un oeil sur la montre, le travail continue pour Spirit dans les collines Husband faisant des observations détaillées du sol 354 au 359 (6/1/05) d'une roche baptisée "Champagne" en utilisant la totalité des instruments . Les ingénieurs continuent à avoir des difficultés à amener le rover à progresser d'une manière significative vers le sommet à cause du patinage élevé que Spirit éprouve sur la pente sablonneuse. Spirit a été mis à rude épreuve au cours des 30 derniers sols. Depuis
que sa roue arrière a rencontré malencontreusement une roche de la
taille d'une pomme de terre, au sol 339, les ingénieurs ont été prudents
dans la conduite pour éviter les faux pas.
Si les roues glissent trop, les ingénieurs cessent de piloter pour avoir la possibilité de sélectionner
une autre roche pendant que l'esprit tourne et creuse avec ses roues. L'opacité du ciel,
ou quelle est la quantité de lumière bloquée par l'atmosphère, a été plus
élevée que d'habitude, la semaine passée, due aux perturbations locales de
poussières. La puissance sur le bus de retour d'alimentation du rover est une collection de fils conçus pour ramener le courant vers la source d'énergie (batterie ou rangée solaire). La tension sur ce bus de retour est passée de 0v au sol 342 est passée à 0,1 volt. Ce petit changement
de tension coïncide avec la mise sous tension des circuits de chauffage sur
un dispositif de déploiement (ou bras du
rover). Cela confirme qu'il y a un
court-circuit (contact métal sur métal inattendu) entre le retour du bus de puissance et le châssis, comme
les ingénieurs le suspectent depuis octobre.
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