Dernières nouvelles du Cosmos Vous êtes informés dès que l'information m'est connue sur la Navette, Ariane, le Soleil, éruptions solaires, le ciel, les sondes, Eros, Cassini, l'ISS, météorites, Mir, etc.... La plupart du temps, elle est issue directement de la Nasa, l'Esa ou autre organisme officiel et concerne l'astronautique et l'astronomie. Si le mot trouvé ne vous convient pas, appuyez à
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13/09/04 Les
scientifiques sont encouragés par ce qu'ils ont trouvé à l'ouverture des boîtiers. Ils pensent pouvoir réaliser la plupart des objectifs
scientifiques. Rover martien Zoé 12/09/04
Le désert chilien de l'Atacama est le plus sec du monde. Dans des zones proches des côtes du Pacifique, une poignée de bactéries et de lichen essaient difficilement de survivre dans une brume salée et humide, parfois mise en mouvement par l'océan. Mais aucune vie ne pas subsister dans l'intérieur, qui ne reçoit que quelques millimètres de pluie par décennie.
Saturne, un nouvel anneau 9/9/04
Sur cette image un nouvel anneau, S/2004 1 R, a été repéré sur l'orbite d'Atlas, un des satellites de Saturne, entre les bords des anneaux A et F. Il serait situé à 138 000 km du centre de Saturne et ferait 300 km de large. De plus un examen plus poussé laisse entrevoir un ou 2 satellites supplémentaires provoquant des torsions de l'anneau F. Un objet a déjà était remarqué par le Dr Carl Murray proche du bord extérieur de l'anneau F, à l'intérieur de l'orbite de Pandora. Les scientifiques ne savent pas encore si c'est un petit satellite ou un bloc provisoire en vadrouille. Son diamètre est estimé à 4 ou 5 km. Il est situé à 1 000 km de l'anneau F, l'anneau le plus extérieur de Saturne. Sa distance approximative par rapport au centre de Saturne est de 141 000 km et à moins de 300 km de l'orbite de Pandora. Il a été provisoirement appelé S/2004 S3 (ci-dessous). Son comportement orbital (traversée de l'anneau F 5 h plus tard) pourrait suggérer la présence d'un ou plusieurs autres objets. Cet objet a déjà était baptisé S/2004 S4 et serait de taille similaire à 2004S3.
Cassini a photographié les anneaux avec sa caméra munie de l'objectif grand angle, le 1 juillet 2004, lors de la traversée des anneaux. La résolution maximale est de 7 km/pxl. La région qui sépare l'anneau A du B s'étend sur plus de 3 500 km. Le traitement de cette image permet de bien voir cet anneau très fin juste au-delà du bord de l'anneau A et sur l'orbite d'Atlas (indiquée en rouge sur l'image de droite). Prométhée (102 km de diamètre) est visible proche de l'anneau F est bas et à gauche de l'image. Mars et l'eau 8/9/04
En mars, les instruments d'Opportunity ont balayé la zone d'atterrissage de Meridiani Planum, confirmant que les roches d'affleurement sont riches en hématite, un minéral d'oxyde de fer, ainsi qu'en sulfates, tous les deux ne se formant qu'en interaction avec de l'eau. La sonde européenne avait déjà quelques semaines auparavant trouvée de l'eau dans les régions polaires sud.
Spirit a atterri dans le cratère Gusev le 4 janvier 2004 et Opportunity, son jumeau, sur Meridiani Planum, à l'opposé de Gusev, le 25 janvier 2004. Les Antennes 8/0/04 Après le satellite européen ISO, en 1996, qui découvrit que les étoiles se formaient majoritairement en dehors des noyaux, le satellite a redécouvert les résultats des européens il y a près de 10 ans.
Cette image en fausse couleur du télescope spatial Spitzer révèle les populations cachées d'étoiles naissantes cachées au coeur de la collision de 2 galaxies, connue sous le nom des : Antennes. Ces 2 galaxies de leur vrai nom NGC 4038 et NGC 4039 sont localisées à 68 millions d'années-lumière de nous. Elles se sont percutées au cours de ces 800 millions dernières années. La rencontre ne représente pas la mort, mais la vie. Les dernières observations de Spitzer nous offrent un instantané de la formation d'étoiles déclenchée en cours de cette collision, en particulier à l'emplacement où les deux galaxies se rencontrent. Lorsqu'elle fusionnent, elles produisent des flots d'étoiles massives et des nuages de poussières très sombres. Les yeux de Spitzer, guidés par la chaleur, ont débusqués des populations d'étoiles nouvellement créées. L'image composite est un mélange d'images IR de Spitzer et visibles, du télescope du Parc National de Kitt Peak à Tucson, Arizona. Nous voyons les étoiles des 2 galaxies en la lumière visible (vert et bleu) et en rouge, les images IR des nuages de poussières interstellaires, chauffées par les étoiles naissantes. Les 2 noyaux, ou coeurs des galaxies fusionnantes, apparaissent comme des zones de couleur blanc-jaune, l'une au-dessus de l'autre. Les nuages les plus brillants, sièges de formation d'étoiles, se situent à gauche des noyaux, dans la région du chevauchement. L'image, en haut et à droite, montre l'image de Spitzer. Cette photo a été prise par la caméra infrarouge et est une combinaison de lumière infrarouge s'étendant de 3,6 microns (bleu) à 8,0 microns (rouge). L'émission de poussière (rouge) est la caractéristique le plus importante de cette image. La lumière des étoiles a été systématiquement soustraite des données de longueur d'onde les plus longues (rouges) pour accroître le rôle de la poussière. L'image en lumière visible, en bas et à droite, montre les vraies couleurs, prise par Spitzer. Ici, nous contemplons une vue très différente, avec des sites de formation d'étoiles noyés dans des nuages de poussières, très sombres. A travers le ciel, les astronomes ont découvert plusieurs collisions de galaxie ou interactions galactiques, montrant les disques spiraux étirés, vrillés par leur gravité mutuelle au passage de l'une à proximité de l'autre. Les distances impliquées sont immenses et les échanges s'effectuent à l'échelle des changements géologiques terrestres. Les observations de tels événements, combinés avec des modèles calculés par de puissants ordinateurs, prouvent que souvent les galaxies fusionnent pour former une simple galaxie, plus grande et de forme sphérique. Sur les images de Spitzer, le bleu représente la longueur d'onde de 3,6 µm, le vert celle de 4,5 µm et enfin le rouge celle de 5,8 à 8 µm. Sur l'image composite le bleu représente la longueur d'onde de 440 nm, le vert celle de 700 nm et enfin le rouge celle de 8 µm. Les images furent prises le 24 décembre 2003. L'abondance d'articles écrits sur Spitzer au cours de sa première année, dont nous fêtons l'anniversaire aujourd'hui, montrent combien ce télescope était attendu et qu'il répond à un besoin du monde scientifique. Il ouvre une nouvelle fenêtre sur un univers qui nous était interdit jusqu'à maintenant: le monde infrarouge. La naissance d'étoiles fut le sujet de nombreuses théories. Grâce à Spitzer, elles seront confirmées ou infirmées. La collision de galaxies jouent un rôle majeur dans l'histoire de l'univers. Dans quelques millions d'années, notre Galaxie, la Voie Lactée, fusionnera avec notre voisine, la galaxie d'Andromède. L'observation des Antennes nous montrent comment le sort de notre galaxie va évoluer à l'avenir. Information sur Spitzer : http://www.spitzer.caltech.edu. Genésis, la mission et l'échec 8/09/04
La sonde Génésis (210 kg) s'est écrasée dans le désert de l'Utah. Le déploiement du parachute ne s'est pas effectué. On ne sait pas encore dans quel état se trouve la capsule. Les équipes de recherches sont sur place. Les scientifiques devraient
attendre 10 ans pour finalement étudier des particules solaires si le
feu vert, pour fabriquer une nouvelle sonde, était donné aujourd'hui.
Mais l'espoir subsiste pour la récupération les précieuses particules (400 µg de
protons, électrons et atomes solaires, ce qui représentent des milliards
d'atomes).
Cette expérience qui avait comme toutes les missions sa part de risques, ne sera pas perdue, selon les spécialistes. En effet, le site d'atterrissage avait été choisi pour sa friabilité. La sonde en s'enfonçant de la moitié de son diamètre, a pénétré dans ce sol à la vitesse de 311 km/h (~100 m/s), ce qui représente une décélération d'un peu plus de 75 g (75 fois la gravité terrestre). Il s'avère qu'elle était prévue pour résister à 75 g. Après analyses, il semblerait que les particules solaires, enfermées dans une gélatine, ne seraient pas polluées par l'environnement terrestre. Tout espoir est permis, ce n'est pas un échec scientifique, si c'est un échec aéronautique. Il faut se souvenir que la technique utilisée est vieille de presque 50 ans (voir ci-dessous). Donc l'origine du problème est peut-être à chercher dans un excès de confiance. Pourquoi aucun des 2 parachutes ne s'est ouvert ? http://science.nasa.gov/headlines/y2004/images/genesisreentry/fireball_med2.jpg
Une vingtaine de scientifiques auront pris place dans un NKC 135 de l'US Air FORCE équipé pour l'occasion d'une batterie de télescopes et de spectromètres pointés sur la vingtaine de hublots disponibles. Dans les années passées, cet avion a servi pour l'observation des Léonides. Cette fois, les chercheurs espèrent visualiser l'onde de choc à l'avant de la capsule. En effet, le frottement des couches denses de l'atmosphère, à 40 000 km/h (11 km/s) provoque la naissance d'un plasma. Ce phénomène est mal connu. Les astrobiologistes sont aussi intéressés car les météorites d'une taille de 1 m (identique à Génésis) percutent plusieurs fois par an, la haute atmosphère de la Terre, apportant sur Terre de la matière organique. Ces molécules survivent-elles à cette entrée ? Peuvent-elles réagir avec notre atmosphère ? Ont-elles pu réagir avec les gaz atmosphériques dans le chaudron de leur propre onde choc, pour créer de nouveaux matériaux d'importance biologique ? Autant de questions, dont les scientifiques voudraient que Génésis apporte une réponse. Une équipe française participe au projet. Il s'agit de celle de Bernard Marty du centre de recherches pétrographiques et géochimiques du CNRS de Nancy. Elle est l'une des meilleures équipes du monde pour effectuer des analyses nécessitant une très grande sensibilité dans des conditions d'extrême propreté. La rentrée de Génésis peut être le prélude d'un événement d'importance capitale. La sonde reviendra suspendue à un parafoil pour que la descente soit suffisamment lente afin de permettre aux pilotes de l'hélicoptère de l'attraper. Un retour sur Terre serait catastrophique, l'impact l'endommagerait et contaminerait les précieuses poussières. La capsule déploiera son parachute vers 32 000 m au-dessus des vastes plaines de la zone d'essai de l' US Air Force dans l'Utah. En attente, 30 000 m plus bas, 2 hélicoptères et leurs équipages. Il s'écoulera 18 mn pour que la capsule atteigne la zone d'attente. Pour les pilotes ce sera la fin d'une campagne d'essai qui aura débuté en 1999. La récupération
en plein vol d'une capsule provenant de l'espace n'est pas une nouveauté.
Dans les années 60, des avions de l'US Air Force ont récupéré plus
de 300 capsules contenant les films des premiers satellites
espions. A la fin des années 50, les Américains avaient essayé de mettre au
point un système de transmissions à large bande pour conserver la haute
définition permettant de voir les détails imperceptibles, nécessaires aux
militaires. C'est surtout après l'affaire de l'U2 de Powels que le besoin se
fit sentir. Avec cette histoire, les russes avaient prouvé aux américains
qu'ils ne pouvaient plus survoler leur territoire en toute impunité comme
auparavant. Mais les technologies électroniques, qui commençaient à
utiliser les transistors et quelques circuits intégrés simples, ne pouvaient
pas permettre de rapatrier vers la Terre des images prises en orbite basse. Pour
palier à ce manque, ils utilisèrent le système Corona. Après avoir filmé
le paysage d'une manière traditionnelle, le film était ensuite mis dans une
capsule, puis expédié sur Terre. Le retour s'effectuait en parachute. Un
avion était chargé de la récupération. http://genesismission.jpl.nasa.gov/images/lagrange_full.jpg Tandis que Génésis est en orbite autour du point L1 (à 1,5 millions de km de la Terre), un des 5 points Lagrange entre la terre et le soleil où la pesanteur des deux corps est équilibrée, elle rassemble des particules du vent solaire sur des plaquettes particulièrement conçues de grande pureté. Après 3 ans, les collecteurs témoins retourneront sur Terre à 11 km/s, le 8 septembre 2004 à 17h52mn46 heure française.
Génésis a été lancée en août 2001 pour capturer des échantillons provenant à 99 % du Système solaire, donc du Soleil. Les échantillons de particules composant le vent solaire, collectés sur des plaquettes ultra-pures d'or, de saphir, de silicium et de diamant, seront retournés pour être analysés par des scientifiques. Ils en attendent des informations capitales sur la composition du Soleil et pour être sur les origines du Système solaire. Les équipages d'hélicoptères et les ingénieurs de la mission préparent activement le retour programmé pour le 8 septembre 2004. A cette date, Génésis (250 kg et 1,5 m) larguera la capsule contenant les échantillons (400 µg de protons, électrons et atomes solaires, ce qui représentent des milliards d'atomes). Elle rentrera dans l'atmosphère terrestre et sera freinée par un parachute (déploiement du parachute à 30 000 m et un autre à quelques milliers de mètres du sol). Un hélicoptère récupérera l'ensemble en plein vol à l'aide d'un grappin au bout d'un filin de 120 m. Ce système de récupération évite d'autres solutions plus onéreuses. Les pilotes de 2 hélicoptères chargés de la récupération dans le désert de l'Utah, sont des anciens militaires et spécialistes d'acrobaties à Hollywood . Les échantillons seront stockés et catalogués dans des salles blanches ayant moins de 10 particules par cm3 et seront mis à la disponibilité de la communauté scientifique. Génésis a collecté des poussières des couches supérieures du Soleil, qui auraient la composition de la nébuleuse primitive, pendant suffisamment longtemps et le samedi 7 août, une des dernières collectes s'est effectuée juste au-delà de l'orbite lunaire. Le 6 septembre 2004, Génésis sera à nouveau proche de l'orbite lunaire pour cette fois revenir vers la Terre et ramener ses échantillons. Le dernier retour d'échantillons fut lors d'Apollo 17 en décembre 1972.
http://genesismission.jpl.nasa.gov/educate/kitchen/resource/factsheets/missionoverview.pdf Objets de Kuiper (KBO), 2004DW, Sedna et Quaoar 5/9/04 Pourquoi a-t-on beaucoup parlé de Sedna, pas de DW 2004 et peu de Quaoar? Pourtant l'intérêt est le même pour ces 3 mondes nouvellement découverts. Les 2 premiers furent découverts aux mêmes dates et tous les 3 se situent dans la ceinture de Kuiper, appelée aussi ceinture de Edgeworth-Kuiper et aussi ceinture transneptunienne. La ceinture de Kuiper est la région habitée par des petits mondes de roches et de glace appelés "Objets de la Ceinture de Kuiper ou Kuiper Belt Objects (KBO) en anglais, qui s'étend au-delà de Neptune à plus de 7 milliards de km, dont Pluton en serait la limite inférieure et peut-être un membre. Autrefois les astronomes pensaient y découvrir la 10e planète. L'idée de cette 10e planète viendrait du fait que la loi de Titius-Bode appliquée pour découvrir Pluton, semblait indiquer une planète au-delà. C'est l'astronome Kuiper qui émit le premier l'idée que la 10e planète pourrait être plutôt des multiples objets formant une ceinture. Elle serait similaire à la ceinture des astéroïdes, une région de débris rocheux entre Mars et Jupiter. Cependant, elle contiendrait 100 fois plus de matériaux que tous les astéroïdes réunis. Cet endroit contient des milliards d'objets allant de quelques kilomètres jusqu'à plus de 1 000 km de diamètre. Depuis 1992, plus de 1 000 objets furent répertoriés, dont 5 de plus de 1 000 km de diamètre. Les astronomes ayant étudié sa structure, un mystère a été dévoilé. Comme la plupart des planètes du Système solaire, la ceinture de Kuiper a été formée à partir de petits objets que se sont accrétés lors de collisions. Pour que ce processus se soit produit dans les régions éloignées, au delà de Neptune, la ceinture de Kuiper devrait contenir plus de 10 fois la quantité de matière contenu par la Terre. Cependant, les observations de cette région prouvent qu'elle contient actuellement environ un dixième de la masse de la Terre, ou moins. Une question que beaucoup de personnes se posent: pourquoi de telles découvertes de planétoïdes aujourd'hui ? La réponse est simple: grâce aux progrès technologiques. Autrefois, le télescope était limité par ses performances optiques et photographiques. Clyde Tombaugh a découvert Pluton en regardant des plaques photographiques et il pensa que la 10e planète serait sa prochaine découverte, en vain. Aujourd'hui les caméras CCD possèdent une sensibilité beaucoup plus grandes et elles sont accompagnées du traitement informatique qui utilise les puissants et les plus récents ordinateurs pour l'analyse des clichés obtenus par des télescopes plus performants que ceux des années d'avant guerre. Ces améliorations ont permis de détecter des objets plus petits, plus sombres et plus lointain, qu'il y a 5 ans. Les capteurs CCD utilisés actuellement possèdent 172 millions de pixels et ils sont montés sur des télescope robotisés qui sont capables de détecter le moindre objet nouveau, par rapport à une carte pré-établie. Contrairement aux mesures directes effectuées par les télescopes, la plupart des diamètres furent évalués en mesurant la température des objets et en déduisant une taille à partir de leur albédo, la réflectivité lumineuse des KBO. De telles estimations sont moins fiables que les mesures directes des télescope et surtout d'Hubble en attendant James Webb dans 10 ans. 2004 DW Découvert le 17 février 2004, lors d'une surveillance automatisé à l'institut de technologie de Californie à Pasadena (Caltech) avec la caméra Palomar QUEST et le Télescope Samuel Oschin de 1,2 m sur le Mont Palomar en Californie du sud, les observations préliminaires suggérèrent que DW 2004 ait un diamètre supérieur à 1 800 km, le faisant ,à cette période, l'objet de Kuiper le plus gros jamais découvert. C'est l'équipe, composée des astronomes Mike Brown (Caltech), Chad Trujillo (Gemini Observatory) et David Rabinowitz (université de Yale), qui découvrit Quaoar en 2002, qui est à l'origine de cette nouvelle découverte.
DW 2004 n'est pas une planète, bien qu'elle soit probablement légèrement plus grande que la moitié de la taille de Pluton, il y a d'autres objets d'une taille semblable qui selon la définition courante, ne sont pas qualifiés de planète (Cérès avec 986 km de diamètre, Quaoar 1250 km de diamètre, Varuna 900 km de diamètre et 2002 AW197 aussi 900 km de diamètre. Ces< 3 derniers sont aussi 3 objets de Kuiper. Les objets, dont l'orbite est voisine de Pluton, seraient appelés des "Plutinos" et sont aussi une variété de planétoïdes. En regardant en arrière dans leurs archives, les astronomes avaient déjà photographié le nouvel objet sur des images prises dans 2002. Ces images antérieures serviront à préciser les paramètres orbitaux. Sur l'image ci-dessus, en rouge l'orbite de DW 2004. L'orbite en noir, la plus excentrée est celle de Pluton. Il se trouve à 45 UA soit 7 milliards de km de nous (6 heures- lumière), contre 30 UA pour Pluton soit 4,5 milliards de km. Sa magnitude estimée à 18,5, est similaire à celle Quaoar. Puisqu'il est loin, les chercheurs en déduisent qu'il est plus grand que ce dernier. Les chercheurs supposent que la plupart des objets de la Ceinture de Kuiper sont faits à parts égales de roche et glace. Il y a de nombreux produits chimiques qui sont normalement liquides ou gazeux sur Terre et qui seraient différents types de glace sur 2004 DW, y compris l'eau, la glace de méthane (glace de gaz naturel), la glace de méthanol (glace d'alcool), la glace d'anhydride carbonique (neige carbonique), la glace d'oxyde de carbone, etc... Quaoar: http://www.gps.caltech.edu/~chad/quaoar Ceinture de Kuiper: http://www.ifa.hawaii.edu/~jewitt/kb.html Sedna
Ci-contre, tel que Sedna apparaît au télescope de 48 cm de l'Observatoire de Palomar. Le faible objet attira l'attention des astronomes grâce à son faible mouvement. Brown a crû en un satellite à cause de la rotation lente de Sedna qui semble tourner sur son axe en 40 jours. En comparaison, le plupart des corps solitaires du Système solaire comme les comètes ou astéroïdes tournent sur eux-mêmes en quelques heures. Brown et ses collègues pensent qu'un compagnon obscur est à l'origine de cette rotation. Pour l'instant rien de tel n'a été découvert. Même avec les yeux perçants de Hubble, il est impossible de résoudre le disque. C'est équivalent à essayer de distinguer un ballon de hand ball à 1 500 km. Son diamètre est estimé aux 3/4 de celui de Pluton, soit ~1 600 km. Si cette lenteur se confirme, Sedna serait le 3e corps en rotation lente après Mercure et Vénus qui soit liées gravitationnellement au Soleil. Pluton doit sa lente rotation de 6 jours en raison de son lien gravitationnel avec Charon. le futur télescope spatial James Webb résoudra peut-être cette énigme.
Grâce au télescope infrarouge Spitzer, son diamètre a été estimée à moins de 1 700 km, plus petit que Pluton et voisine de 2004 DW. En combinant des données sures, Brown a évalué la taille entre Pluton et Quaoar.
http://imgsrc.hubblesite.org/hu/db/2004/14/images/f/formats/web_print.jpg http://science.nasa.gov/headlines/y2004/images/sedna/discovery.gif Quaoar La première découverte de Quaoar remonte au 4 juin 2002 par le Télescope Samuel Oschin de 1,2 m sur le Mont Palomar en Californie du sud. Les amérindiens de Tongva ont habité la région de Los Angeles avant l'arrivée des Blancs. Quaoar vient de la mythologie de leur création. Mike Brown (Caltech), Chad Trujillo (Gemini Observatory) ont fait état de cette découverte le 7 octobre 2002 lors du 34eme congrès annuel du département des sciences planétaires de la Société Astronomique Américaine, qui se tenait à Birmingham, Alabama. Baptisé 2002 LM 60, avant d'être nommé Quaoar pour le commun des mortels, Hubble a mesuré ce monde de glace qui est à environ 42 AU (6 milliards de km ou 5 heures lumière) et à plus d'un milliard de km de Pluton. Comme Pluton, Quaoar navigue dans la Ceinture de Kuiper. D'un diamètre de 1 300 km, soit 40 millisecondes d’arc, Quaoar est la moitié de Pluton. Sa magnitude est de 18,6. Il est sur une orbite presque circulaire, dont l'excentricité est inférieure à 0,04, ce qui signifie que la distance Quaoar-Soleil varie de 8% sur la totalité de son orbite qui dure 285 années terrestres. Son inclinaison sur l'écliptique est de 8 degrés, alors que celle de Pluton est de 20°. Quaoar serait constitué, comme la plupart des objets de Kuiper (KBO), d'un mélange de roches et de glaces diverses (neige carbonique, glace de méthane, glace de méthanol, etc...). Selon les mesures du télescope Keck de la glace d'eau serait présente. Possibilités d'autres découvertesLes précédents détenteurs du record étaient le KBO Varuna et un objet appelé 2002 AW197, chacun mesurant près de 900 kilomètres. Il est très probable qu'il y ait d'autres planétoïdes plus grands dans la Ceinture de Kuiper. Seulement 15% du ciel furent observés avant de trouver 2004 DW. Quaoar a aussi été découvert car il était très gros. Il devrait y avoir 5 fois plus de planétoïdes de la taille de Pluton ou Charon. AppellationL'appellation est décidée par le Centre des Petites Planètes (MPC) et l'Union Astronomique Internationale (IAU). Les noms comme Sedna et Quaoar ne sont pas encore officialisés. Le numéro correspond à l'année de la découverte (2002 = année 2002). La première lettre est celle de la quinzaine de l'année de la découverte(A = 1 au 15 janvier). La lettre suivante est assignée séquentiellement. Ainsi 2004 DW est le 23e objet découvert lors de la 4e quinzaine de 2004. Lorsque les paramètres orbitaux sont mieux connus, un nombre inférieur à 100 000 est attribué. Cérès (astéroïde) qui fut le premier découvert porte le numéro 1 et Quaoar le numéro 50 000. Après cette numérotation, le découvreur peut proposer un nom à l'IAU. Il y a bien plus de règles au sujet du nom de l'objet. 2004 DW, par exemple, devra être baptisé du nom d'un dieu des enfers parce qu'il est sur une orbite proche de Pluton. caltech http://today.caltech.edu/ Hubble: http://hubblesite.org/newscenter/newsdesk/archive/releases/2004/14/image/a Supernova SN 2004dj 4/09/04 Des astronomes de
l'université de Californie à Berkeley ont braqué le télescope spatiale
Hubble vers la plus brillante et la plus proche supernova de la décennie.
L'explosion a fourni une lumière équivalente à 200 millions de Soleil.
La supernova, appelée SN 2004dj, est si lumineuse
sur l'image de Hubble qu'elle pourrait être facilement confondue avec
une étoile de premier plan dans notre Voie Lactée. Pourtant elle se trouve
à 11 millions d'années-lumière de la Terre en périphérie de la galaxie
NGC 2403, nichée dans un amas d'étoiles massives bleues âgées
seulement de 14 millions d'années? Pour le professeur d'astronomie Alex
Filippenko c'est
une étoile massive jeune d'une masse estimée à 15 masses solaires qui a
explosée. Les étoiles massives vivent beaucoup moins de temps que
notre Soleil. Elles ont plus de carburant à brûler par fusion nucléaire, mais
elles le consomment à une vitesse disproportionnée. Notre Soleil, qui
est une petite étoile, à 10 milliards d'années pour tout consommer. Il
n'est qu'à la moitié de sa vie. Une équipe d'astronomes conduite par Jesus Maiz du STScI (Space Telescope Science Institute) a découvert que la supernova faisait partie d'un amas compact connu sous le nom de Sandage 96, lequel a une masse d'environ 24 000 soleil. L'image de cette région montre plusieurs amas (les zones bleues) aussi bien que des associations moins concentrées d'étoiles massives. Le nombre élevé d'étoiles massives dans NGC 2403 indique un taux élevé de supernovae. Deux autres supernovae ont observées dans cette galaxie, il y a 50 ans. Le cataclysme s'est probablement produit quand le noyau central de l'étoile, se composant de fer, s'est soudainement effondré pour former un objet extrêmement dense appelé une étoile à neutron. Les couches de gaz environnantes ont rebondi sur le coeur métallique hyper dense acquérant de l'énergie de la pléthore de neutrinos (minuscules particules qui n'interagissent pas avec la matière) qui a pu avoir été libéré, expulsant de ce fait violemment les couches dans l'espace.
Les astronomes continueront à étudier SN 2004dj au cours des années à venir, avant qu'elle ne disparaisse lentement de notre regard, afin de mieux comprendre la façon dont certains types d'étoiles explosent et quels genres d'éléments chimiques sont expulsés dans l'espace. L' image composite (droite) de NGC 2403 et SN 2004dj a été obtenue par combinaison d'images à travers divers filtres à l'aide de la caméra de surveillance à champ large de Hubble. Les couleurs ont une très haute importance en astronomie. Très chaude, les jeunes étoiles sont bleues. Des étoiles plus anciennes et les zones de poussières très denses près du centre de la galaxie sont rouges. Les régions de formations d'étoiles, riches en hydrogène sont roses. La région centrale d'une galaxie, le bulbe, de fortes concentrations d'étoiles vieilles est jaune L'image de gauche représente une petite région de NGC 2403, 2 mois avant que la supernova se produise. L'image localise l'amas Sandage 96 vu le 8 mai 2004 par le télescope de l'observatoire national de Kitt Peak en Arizona et la WIYN 0.9 meter mosaic camera. Celle de droite est une image de la même région vue par le télescope spatial Hubble, prise le 17 août 2004. La lumière de l'explosion surpasse celle de toutes les étoiles de l'amas. Credit for ground-based image: WIYN/NOAO/AURA/NSF, T. Rector (University of Alaska, Anchorage), Z. Levay and L. Frattare (STScI) Credit for Hubble image: NASA, ESA, A.V. Filippenko (University of California, Berkeley), P. Challis (Harvard-Smithsonian Center for Astrophysics), et al. http://imgsrc.hubblesite.org/hu/db/2004/23/images/b/formats/web_print.jpg Mystérieux signal à 1 000 al 3/09/04 Voici un bel exemple d'une mauvaise interprétation des infos astronomiques par la Presse. New Scientist a révélé qu'un mystérieux signal, pourrait être d'origine extraterrestre. Or, il n'en est rien. Le responsable scientifique du SETI@home, Dan Werthimer de l'université de Californie à Berkeley, a déclaré que les propos de New Scientist sont très exagérés.
Avec le projet SETI@home,
le
radiotélescope d'Arécibo Comme tous les 5 milliards de signaux potentiels, la candidate baptisée SHGb02+14a, avait un score représentant une probabilité statistique qu'à l'intérieur il y ait un signal intelligent. Ces résultants l'ont placé parmi les 200 probables, choisies pour des réobservations qui eurent lieu en mars 2003, avec le radiotélescope d'Arécibo. De tous ces candidats SHGb02+14a fut l'un de ceux à suivre les résultats des courbes. Mais les chances sont très minces. Seul une chance totalement aléatoire pourrait permettre de voir un signal, parmi les milliards observés, à 3 occasions différentes, comme ce fut le cas pour SHGb02+14a. En outre, comme cela fut relaté dans le bulletin du SETI@home le 17 mai 2004, la dérive rapide de la fréquence (entre 8 et 37 hertz par seconde) constatée, rend ce candidat improbable. A cause de cette dérive, explique Werthimer, "si nous avions regardé le ciel même quelques secondes plus tard nous n'aurions pas trouvé une allumette ". Un signal qui dérive si rapidement et qui ne peut être entendu que quelques secondes et à cette fréquence donnée, peut être détecté que par une chance inimaginable. Inutile de dire, qu'une telle transmission à des chances pratiquement nulles d'être issue d'une civilisation avancée. Pour le directeur du projet SETI@home David Anderson de l'université de Berkeley, SHGb02+14a serait un candidat de type inconnu pour un type connu de "mouvement du barycentre corrigé selon une courbe gaussienne". Une vraie transmission de ce genre resterait au moins dans une bande de fréquence étroite et ne dériverait pas comme le fait ce signal. SETI@home utilise ses programmes fonctionnant comme économiseur d'écran (screensavers) sur des millions de PC individuels dans le monde entier, pour filtrer les signaux captés par le radio télescope d'Arécibo. Pour conclure, si cela avait été vrai, ce signal aurait été émis alors qu'en Angleterre se déroulait la bataille d' Hastings avec Guillaume le conquérant. Si nous répondions à ce signal, il arriverait dans 1 000 ans. Pour eux il se sera écoulé 2 000 ans entre l'émission du signal et la réception de notre réponse. Les discussions à bâtons rompus avec des extraterrestres est une utopie. Naturellement pas de démentie dans la Presse, comme d'habitude. Méfiez-vous des informations à sensation. Avant de les croire, cherchez la confirmation scientifique et non pas celle de pseudo scientifiques qui apparaissent trop souvent à la télé. Voir EXOPLANETES http://planetary.org/news/2004/seti_signal_0902.html http://setiathome.ssl.berkeley.edu/ Saturne et les anneaux en fausse couleur 2/9/04
Les données prouvent que la région obscure des anneaux, comme l'anneau externe A (le plus éloigné, à droite) et l'anneau du milieu B sont plus froids, alors que des sections plus transparentes, comme la Division Cassini (en rouge juste à l'intérieur de l'anneau de A) ou l'anneau intérieur C (montré en jaune et rouge), sont plus chaudes. Les scientifiques sont satisfaits car cela confirme leurs calculs, les parties opaques des anneaux laissent passer moins de lumière et celles transparentes, plus. Ces résultats montrent également, pour la première fois, que les différents annelets dans l'anneau de C et la Division de Cassini sont plus froids que leur entourage, des régions plus transparentes. L'anneau C est à 110°K et l'anneau B à 73°K. Ces résultats longtemps soupçonnés et enfin vérifiés, fournissent de nouvelles indications sur la composition, la structure et l'épaisseur des anneaux. Ainsi la teneur en glace (eau) semble plus importante dans les régions froides, qui en outre sont les moins denses et les moins opaques. par ailleurs, les astronomes de l'université de Londres ont détecté la présence, près de l'anneau F, d'un objet de 3 à 4 km de diamètre. D'autre part un anneau très tenu associé à l'orbite d'Atlas a été observé. Ces mesures furent prises le 1 juillet 2004 juste après l'insertion sur orbite autour de Saturne. Cassini était si proche de la planète qu'aucune photo du côté non éclairé des anneaux ne fut exploitable, par conséquent les données de température furent tracées sur une image du côté éclairé des anneaux. Saturne est surexposée donc blanche sur cette image. Encelade est visible en bas de la photo. Le spectromètre infrarouge, un de 12 instruments
de Cassini, mesure les émissions infrarouges des atmosphères, des anneaux et des surfaces. Ce spectromètre créera des profils
verticaux de la température et de la composition des gaz pour les atmosphères de Titan et de Saturne. Pendant
la mission de quatre ans, l'instrument recueillera également des
informations sur les propriétés et la composition thermiques des anneaux de
Saturne et de ses satellites.
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Exoplanètes 55 Can e et Gliese 436 b: 2 autres super Terre 1/09/04 Des astronomes ont annoncé hier 31/08/04 avoir découvert des exoplanètes d'une nouvelle classe dont la taille se trouve à la limite des planètes telluriques et des planètes géantes soit de 10 à 20 fois la Terre, ce qui représente les plus petites exoplanètes découvertes aujourd'hui, après µ Arae d. Après Jupiter, la taille de référence devient Uranus ou Neptune. En plus, une des nouvelles planètes rejoint trois autres autour de l'étoile 55 Cancri pour former le premier système connu de quatre planètes. Les nouvelles découvertes sont au nombre de deux. Elles furent découvertes par l'équipe renommée de Paul Butler et Geoffrey Marcy du Carnegie Institute de Washington, l'université de Californie à Berkeley et Barbara McArthur de l'université du Texas à Austin. Les 2 découvertes ont été passées en revue et acceptées pour la future parution dans le Astrophysical Journal. La NASA et le National Science Foundation financent leurs recherches. Les deux nouvelles planètes orbitent très près de leurs étoiles en quelques jours et pour la première fois, elles sont de taille inférieure à Jupiter. La première planète, découverte par Marcy et Buttler, tourne autour d'une petite étoile appelée Gliese 436 en 2,5 jours à 4,1 millions de kilomètres. La première planète est la seconde orbitant autour d'une naine M, un type d'étoile de faible masse, soit 4/10 de notre Soleil. Gliese 436 est localisée à 30 al, dans la constellation du Lion. La 2e planète trouvée par McArthur, tourne autour de 55 Cancri (Cnc - cancer) en moins de 3 jours à environ 5,6 millions de l'étoile. Trois autres planètes, plus grandes, orbitent respectivement en 15, 44 et 4 520 jours. Marcy et Butler ont découvert la planète externe en 2002. C'est pour le moment la seule planète identique à Jupiter naviguant aussi loin, que notre planète géante, de son Soleil. 55 Cancri (Cnc) est âgé d'environ 5 milliards d'années, un peu plus grande que notre Soleil et localisée à 41 al dans la constellation du cancer. 55 Cancri (Cnc) est un laboratoire permettant d'étudier un système planétaire en formation et en pleine évolution. Puisque les nouvelles planètes sont plus petites que Jupiter, il est possible qu'elles soient faites de roche ou bien de roche et de glace, plutôt que de gaz. Selon les scientifiques, les planètes peuvent avoir, comme la terre, été formées par accumulation progressive de corps rocheux. Pour Butler, une planète de la taille de Neptune n'aurait pas suffisamment de masse pour retenir le gaz, mais en ce moment personne ne le sait.
McArthur et ses collaborateurs les Drs Michael Endl, William Cochran et Fritz Benedict de l'université du Texas découvrirent leur "Neptune" après une centaine d'observations de 55 Cancri (Cnc) avec le télescope Hobby-Eberly à l'observatoire McDonald au Texas de l'ouest. En combinant les données avec celles obtenues par Marcy, Fischer et Butler depuis l'observatoire Lick en Californie et les archives du télescope spatial Hubble, l'équipe a été capable de modéliser l'orbite de la planète externe de 55 Cancri. Ceci, à leur tour, leur a permis de voir clairement les orbites des trois autres planètes intérieures, y compris la nouvelle de la taille de Neptune. Les futures missions de recherche d'exoplanètes identiques à la Terre , incluent Kepler, l'interféromètre spatial et le "Chercheur de planète terrestre. Aujourd'hui, à peu près 140 exoplanètes sont découvertes. http://spaceflightnow.com/news/n0408/31planetclass/planetsize.jpg |
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